Comment expliquez-vous l'attitude des députés Fpi ?
Il faut dire que nous avons en face des députés incultes qui ne connaissent rien des pratiques de l'Assemblée nationale. Nous avons été mandaté par la conférence des présidents pour faire un travail. Et nous avons rendu notre rapport que nous avons déposé au bureau du président de l'Assemblée nationale. Un calendrier a été proposé et sur la base de ce calendrier, nous devrions pouvoir travailler. Mais quand nous avons commencé la séance, il y a eu un préalable qui voudrait qu'on ne parle pas de la lecture du rapport et qu'on modifie l'ordre du jour. Alors que cet ordre du jour a été adopté par la conférence des présidents.
Que préconise la pratique ?
La pratique, c'était quoi ? On nous a mandaté pour faire un travail. Nous venons déposer devant l'Assemblée nationale le résultat de nos travaux. Il était tout simplement question de lire notre rapport. Et après, il peut y avoir un préalable pour demander qu'on arrête les discussions tout comme d'autres députés peuvent prendre la parole pour dire qu'il y a eu seulement 28 députés qui ont statué sur le texte en commission, alors qu'aujourd'hui, nous sommes au moins 200, donc nous sommes contre le principe. Et nous allons faire en sorte que le débat reprenne. Ici, les gens ont voulu faire du tapage. Mon vice-président qui était chargé de lire le rapport a refusé de le faire. Le rapporteur lui-même est certes député Udpci mais n'oubliez pas qu'il y a ici des achats de conscience. Ce qui a fait que lui également avait disparu des lieux. J'étais alors contraint en tant que président de la Commission d'aller lire le rapport dans un tohu bohu total.
Que s'est-il passé quand les présidents des groupes parlementaires se sont retrouvés à la demande du président Woi Messé lors de la suspension de séance?
La parole a été donnée au Secrétaire général de l'Assemblée nationale pour éclairage. Celui-ci a fait savoir d'après les textes, qu'on devrait d'abord entendre le rapport.
Qu'allez-vous faire maintenant que la séance a été reportée ?
Vous avez vu l'intrusion spectaculaire de madame la 1ere vice-présidente qui vient réclamer son droit en disant que c'est elle, d'après la loi, qui devrait présider la séance. Or on ne s'auto désigne pas. Le président de l'Assemblée a l'habitude de désigner des vice-présidents pour le représenter à l'occasion de séances publiques comme tout autre forme de réunion. Aujourd'hui, c'est Woi Messé qui a été désigné. Mais elle est venue dire qu'elle veut prendre sa place parce qu'elle est 1ere vice-présidente. Vous voyez donc la suite des évènements. Même si Dieu vient présider, il y aura toujours des débats houleux. Nous comprenons que les députés Fpi ne veulent pas de cette enquête. L'enquête parlementaire doit continuer et elle peut continuer. Les choses vont être relancées puisque ça a été reporté.
Le président Woi Messé était-il en droit, selon vous, de présider cette séance à la lecture de l'article 10 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale qui dit qu'en l'absence du président, c'est le 1er vice-président qui assure son intérim ?
Il faut aller au bout de cet article. Dans le règlement intérieur, il y a des dispositions par rapport aux alinéas. Le règlement le dit mais il y a des alinéas qui disent aussi que le président peut se faire représenter par les vice-présidents. C'est le président qui désigne ses représentants. Ce problème a déjà été évoqué. Woi Messé a présidé des séances où madame la 1ere vice-présidente était dans la salle en tant que député. Pourquoi alors aujourd'hui veut-elle se substituer au président pour assurer l'intérim du président ? On ne s'auto désigne pas président de séance. C'est le président de l'Assemblée nationale qui a écrit et qui a demandé que l'administration désigne un vice-président pour le représenter.
Entretien réalisé par Paul Koffi
Il faut dire que nous avons en face des députés incultes qui ne connaissent rien des pratiques de l'Assemblée nationale. Nous avons été mandaté par la conférence des présidents pour faire un travail. Et nous avons rendu notre rapport que nous avons déposé au bureau du président de l'Assemblée nationale. Un calendrier a été proposé et sur la base de ce calendrier, nous devrions pouvoir travailler. Mais quand nous avons commencé la séance, il y a eu un préalable qui voudrait qu'on ne parle pas de la lecture du rapport et qu'on modifie l'ordre du jour. Alors que cet ordre du jour a été adopté par la conférence des présidents.
Que préconise la pratique ?
La pratique, c'était quoi ? On nous a mandaté pour faire un travail. Nous venons déposer devant l'Assemblée nationale le résultat de nos travaux. Il était tout simplement question de lire notre rapport. Et après, il peut y avoir un préalable pour demander qu'on arrête les discussions tout comme d'autres députés peuvent prendre la parole pour dire qu'il y a eu seulement 28 députés qui ont statué sur le texte en commission, alors qu'aujourd'hui, nous sommes au moins 200, donc nous sommes contre le principe. Et nous allons faire en sorte que le débat reprenne. Ici, les gens ont voulu faire du tapage. Mon vice-président qui était chargé de lire le rapport a refusé de le faire. Le rapporteur lui-même est certes député Udpci mais n'oubliez pas qu'il y a ici des achats de conscience. Ce qui a fait que lui également avait disparu des lieux. J'étais alors contraint en tant que président de la Commission d'aller lire le rapport dans un tohu bohu total.
Que s'est-il passé quand les présidents des groupes parlementaires se sont retrouvés à la demande du président Woi Messé lors de la suspension de séance?
La parole a été donnée au Secrétaire général de l'Assemblée nationale pour éclairage. Celui-ci a fait savoir d'après les textes, qu'on devrait d'abord entendre le rapport.
Qu'allez-vous faire maintenant que la séance a été reportée ?
Vous avez vu l'intrusion spectaculaire de madame la 1ere vice-présidente qui vient réclamer son droit en disant que c'est elle, d'après la loi, qui devrait présider la séance. Or on ne s'auto désigne pas. Le président de l'Assemblée a l'habitude de désigner des vice-présidents pour le représenter à l'occasion de séances publiques comme tout autre forme de réunion. Aujourd'hui, c'est Woi Messé qui a été désigné. Mais elle est venue dire qu'elle veut prendre sa place parce qu'elle est 1ere vice-présidente. Vous voyez donc la suite des évènements. Même si Dieu vient présider, il y aura toujours des débats houleux. Nous comprenons que les députés Fpi ne veulent pas de cette enquête. L'enquête parlementaire doit continuer et elle peut continuer. Les choses vont être relancées puisque ça a été reporté.
Le président Woi Messé était-il en droit, selon vous, de présider cette séance à la lecture de l'article 10 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale qui dit qu'en l'absence du président, c'est le 1er vice-président qui assure son intérim ?
Il faut aller au bout de cet article. Dans le règlement intérieur, il y a des dispositions par rapport aux alinéas. Le règlement le dit mais il y a des alinéas qui disent aussi que le président peut se faire représenter par les vice-présidents. C'est le président qui désigne ses représentants. Ce problème a déjà été évoqué. Woi Messé a présidé des séances où madame la 1ere vice-présidente était dans la salle en tant que député. Pourquoi alors aujourd'hui veut-elle se substituer au président pour assurer l'intérim du président ? On ne s'auto désigne pas président de séance. C'est le président de l'Assemblée nationale qui a écrit et qui a demandé que l'administration désigne un vice-président pour le représenter.
Entretien réalisé par Paul Koffi
