x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le jeudi 22 juillet 2010 | Le Nouveau Réveil

Procès des journalistes de " Le Nouveau Courrier " : Le délibéré renvoyé au 26 juillet

Théophile Kouamouo, Stéphane Bahi et Saint-Claver Oula vont encore rester en prison jusqu'au 26 juillet prochain. C'est la surprenante décision prise, hier, par le président du tribunal correctionnel ayant connu de l'affaire, le juge Koné Brama. " Pour des raisons propres au tribunal, le délai est prorogé au 26 juillet " a-t-il déclaré après plus de trois(03) heures d'attente du public. Ce report qui est intervenu à 13 heures 50 minutes, il fallait s'y attendre, a soulevé le courroux des journalistes, des amis et des parents des confrères prêts à en découdre avec le tribunal. Ils l'ont violemment dénoncé avant d'être évacués de la salle d'audience par un impressionnant détachement de la police qui a sauvé de justesse les juges. Ces journalistes qui avaient à leurs côtés les organisations professionnelles de la presse se sont, hier, encore massivement mobilisés pour soutenir leurs confrères de " Le Nouveau Courrier". C'est à 10 heures 30 minutes qu'ils ont pris d'assaut le palais de justice. Malheureusement, le procès initialement programmé pour 11 heures sera repoussé à 13 heures. Mais ce changement n'enlèvera rien à la détermination des journalistes à aller jusqu'au bout de leur engagement. 13 heures 38 minutes, ils sont rejoints par des agents de police. La salle devient du coup trop petite pour tout ce beau monde impatient de connaître le sort que Tchimou va réserver à Théophile Kouamouo et à ses collègues. Face donc à cette atmosphère surchauffée, les hommes en armes décident donc de vider de la salle tous ceux qui n'ont pas de place assise. Ils réussiront tant bien que mal à s'imposer. 13 heures 43 minutes, les détenus font leur entrée dans la salle, menotte aux poignets. Ils sont chaleureusement accueillis par le public qui salue leur courage. Le ton monte, les journalistes menacent, la sécurité s'impose à nouveau pour exiger le calme. Mais difficilement. 13 heures 47 minutes, les confrères sont appelés à la barre. L'audience peut maintenant commencer. Le juge Koné Brama donne le ton " pour des raisons propres au tribunal, le délai est prorogé au 26 juillet " a-t-il fait savoir. Il était exactement 13 heures 49 minutes. Les journalistes, devant cette décision, se déchaînent et se dressent contre le juge. Pendant que certains menaçaient, d'autres fondent en larmes. Les policiers sont à nouveau débordés. Mais ils finissent par évacuer tout le monde de la salle. Dans la cour du palais de justice, un petit sit-in est improvisé par les journalistes afin de décider de la conduite à tenir. Les uns proposent une marche quand les autres préfèrent d'abord une concertation de tous les journalistes dès aujourd'hui à la maison de la presse. Malheureusement, ils n'arriveront pas à s'accorder. Les raisons, la police s'est résolue à les chasser du palais de justice. Ces journalistes, cependant, ont promis de se battre jusqu'à la libération de leurs confrères accusés de vol de document et détenus à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca)
DJE KM

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ