Il est de plus en plus clair que le pouvoir de Gbagbo s’appuie sur les FDS pouropprimer le peuple qu’il est censé servir. Pire, il use de la force pour oppresser la presse.
La liberté de parole et d’opinion, tant souhaitée par Laurent Gbagbo, alors dans l’opposition, est devenue aujourd’hui, à son accession au pouvoir, un tabou. Voire un sujet totémique. L’avènement au pouvoir dans des conditions aussi calamiteuses que révoltantes de la refondation, se révèle une tragédie pour les Ivoiriens épris de démocratie et de paix. Aux assassinats ont succédé les brimades et la confiscation des libertés d’expression. Les journaux catalyseurs de l’expression démocratique ne sont pas épargnés. Carton rouge pour les dénonciateurs des mauvaises pratiques du roi et son bataclan. A la différence de Jean Hélène et André Kieffer disparus, la presse en Côte d’Ivoire est soumise désormais à la rigueur de la guillotine. Au risque de faire les frais de ses écrits, il est conseiller de s’aliéner la conscience publique pour être un apologiste. Nos confrère ‘’Le Nouveau Courrier’’ qui, enchaînés comme de vulgaires bandits et internés à la Maca, l’apprennent à leurs dépens.
Jusqu’où ira Gbagbo ?
Depuis une semaine, trois journalistes sont écroués, sur instruction du Procureur de la République, M. Tchimou Raymond, à la Maca. Il leur est reproché d’avoir publié le rapport de l’enquête sur les détournements massifs dans la filière café-cacao. Le premier fautif, lui n’est curieusement pas mis en cause. Il a même le mérite et le pouvoir de réquisitionner les forces du désordre, pardon de l’ordre pour agir contre le 4e pouvoir. Partis pour un sit-in de protestation le vendredi dernier, les journalistes solidaires de leurs confrères ont été battus par une police aux ordres des frontistes. Même dans l’enceinte de la Cathédrale Saint Paul du Plateau, le sacrilège des hommes spécialistes du racket s’est poursuivi. Cette répression sauvage et incongrue de la part des policiers ne laisse pas indifférent. Tant elle dépasse l’entendement. Face à la gravité des faits, les USA ont produit une déclaration dans laquelle ils condamnent le bâillonnement de la presse par l’emprisonnement et autres formes d’intimidation exercé sur la presse. Quand le régime d’un roi tire à sa fin, on se croit tout permis.
K. Zéguédoua Tano
La liberté de parole et d’opinion, tant souhaitée par Laurent Gbagbo, alors dans l’opposition, est devenue aujourd’hui, à son accession au pouvoir, un tabou. Voire un sujet totémique. L’avènement au pouvoir dans des conditions aussi calamiteuses que révoltantes de la refondation, se révèle une tragédie pour les Ivoiriens épris de démocratie et de paix. Aux assassinats ont succédé les brimades et la confiscation des libertés d’expression. Les journaux catalyseurs de l’expression démocratique ne sont pas épargnés. Carton rouge pour les dénonciateurs des mauvaises pratiques du roi et son bataclan. A la différence de Jean Hélène et André Kieffer disparus, la presse en Côte d’Ivoire est soumise désormais à la rigueur de la guillotine. Au risque de faire les frais de ses écrits, il est conseiller de s’aliéner la conscience publique pour être un apologiste. Nos confrère ‘’Le Nouveau Courrier’’ qui, enchaînés comme de vulgaires bandits et internés à la Maca, l’apprennent à leurs dépens.
Jusqu’où ira Gbagbo ?
Depuis une semaine, trois journalistes sont écroués, sur instruction du Procureur de la République, M. Tchimou Raymond, à la Maca. Il leur est reproché d’avoir publié le rapport de l’enquête sur les détournements massifs dans la filière café-cacao. Le premier fautif, lui n’est curieusement pas mis en cause. Il a même le mérite et le pouvoir de réquisitionner les forces du désordre, pardon de l’ordre pour agir contre le 4e pouvoir. Partis pour un sit-in de protestation le vendredi dernier, les journalistes solidaires de leurs confrères ont été battus par une police aux ordres des frontistes. Même dans l’enceinte de la Cathédrale Saint Paul du Plateau, le sacrilège des hommes spécialistes du racket s’est poursuivi. Cette répression sauvage et incongrue de la part des policiers ne laisse pas indifférent. Tant elle dépasse l’entendement. Face à la gravité des faits, les USA ont produit une déclaration dans laquelle ils condamnent le bâillonnement de la presse par l’emprisonnement et autres formes d’intimidation exercé sur la presse. Quand le régime d’un roi tire à sa fin, on se croit tout permis.
K. Zéguédoua Tano