Après une session de renforcement des capacités début juin à Abidjan pour créer les conditions favorables de l’organisation professionnelle de la 2è édition du Salon International des Industries culturelles d’Abidjan, le commissariat général du SIICA a échangé le 22 juillet 2010, au Pullman avec la presse, pour faire le point d’étape du processus engagé depuis octobre 2009. Prévu 23 au 28 novembre 2010 au Palais de la culture de Treichville, les pays qui ont, pour le moment, confirmé leur participation au SIICA 2010 sont l’Inde, le Brésil, le Bénin, l’Egypte et le Maroc qui fera la promotion du livre et de l’écrivain marocain. Ainsi, le SIICA qui est, selon Alfred Dan Moussa, le commissaire général adjoint chargé de la communication et du marketing et de l’action commerciale, « une affaire sérieuse » est une opportunité pour tous les opérateurs qui s’inscriront. Sont attendus sur le site du SIICA 2010 plus de 200 exposants et plus de quarante mille visiteurs. Avec pour slogan « Le SIICA, carrefour des cultures du monde », ledit salon est une œuvre qui par son « rayonnement, doit illuminer la filière prometteuse des industries culturelles », a précisé Monnet Agnès le Commissaire général. L’une des ambitions du SIICA, souligne-t-elle, est d’être un forum du renouveau culturel et l’expression d’un nouveau départ pour les industries culturelles en Afrique. Pour orienter vers la Côte d’Ivoire de nombreuses personnalités de la culture, le commissariat général dans le souci d’atteindre ses objectifs avec un budget de 700 millions de Fcfa, entend saisir toutes les opportunités de rencontres nationales et internationales dont le Sommet de la Francophonie d’octobre 2010 en Suisse. Représentant le ministre de la culture et de la Francophonie, le directeur de Cabinet Kossonou Paul-Marie a indiqué que le SIICA se positionne ainsi comme un événement culturel majeur d’envergure internationale à l’image du Fespaco, du SIAO et la biennale de Dakar. Aussi dans le souci de pérenniser l’événement des dispositions (texte) sont-elles prises. Divers secteurs d’activités s’y retrouveront à savoir le cinéma, la musique, l’édition, le textile, la mode et le design, les multimédias, l’artisanat, la gastronomie culturelle le tourisme. Des experts issus de ces secteurs animeront des conférences et ateliers autour des problématiques des industries cultuelles.
Koné Saydoo
Koné Saydoo
