Hier, à l’appel du Comité pour la protection des journalistes (Cipj), une manifestation a eu lieu devant le Palais de justice au Plateau. Des policiers ont usé de violence pour disperser les manifestants.
Grave violation de la liberté de la presse. La police ivoirienne a fait preuve de lâcheté, hier, en matraquant des journalistes venus réclamer la libération de leurs confrères du Nouveau Courrier écroués depuis le 13 juillet dernier. En effet, mécontents de la parodie de justice qui a eu lieu, mercredi dernier, avec le renvoi du délibéré au lundi, les hommes de média ont pris le taureau par les cornes. L’appel du Comité national pour la protection des journalistes (Cipj) n’est pas tombé dans des oreilles de sourds. Les hommes de presse, comme un seul homme, se sont mobilisés. Sur les affiches, on pouvait lire : «‘’Procureur corrompu’’, ‘’Libérez les journalistes’’, ‘’Ne tuez pas le 4e pouvoir’’…». Ils ont d’abord donné de la voix devant le Palais de justice suite au refus des policiers de les laisser avoir accès à la cour du temple de Thémis. Les policiers leur ont intimé l’ordre de quitter la commune du Plateau. Les hommes de médias se sont réfugiés à la cathédrale Saint Paul. Contre toute attente et violant la franchise religieuse, les agents de la police nationale, sous l’ordre du commissaire Oré, ont porté de violents coups aux journalistes. Blessant plusieurs parmi eux. Malgré cette barbarie, le porte-parole du Cipj a lu sa déclaration. Celle-ci exige : « la libération immédiate et sans condition des trois journalistes ». Elle dénonce « les manœuvres dilatoires orchestrées par le procureur de la République à la veille des vacances judiciaires ». Attitude qui, selon le texte, « pourrait donner naissance à une fâcheuse jurisprudence susceptible de mettre dangereusement en péril la liberté de la presse et l’exercice du métier de journaliste en Côte d’Ivoire». Face à cette situation, les journalistes se sont engagés à mener toutes les actions pour faire libérer leurs trois confrères. Ils se sont donné rendez-vous, lundi, pour le verdict final.
Sanou Amadou (Stagiaire)
Grave violation de la liberté de la presse. La police ivoirienne a fait preuve de lâcheté, hier, en matraquant des journalistes venus réclamer la libération de leurs confrères du Nouveau Courrier écroués depuis le 13 juillet dernier. En effet, mécontents de la parodie de justice qui a eu lieu, mercredi dernier, avec le renvoi du délibéré au lundi, les hommes de média ont pris le taureau par les cornes. L’appel du Comité national pour la protection des journalistes (Cipj) n’est pas tombé dans des oreilles de sourds. Les hommes de presse, comme un seul homme, se sont mobilisés. Sur les affiches, on pouvait lire : «‘’Procureur corrompu’’, ‘’Libérez les journalistes’’, ‘’Ne tuez pas le 4e pouvoir’’…». Ils ont d’abord donné de la voix devant le Palais de justice suite au refus des policiers de les laisser avoir accès à la cour du temple de Thémis. Les policiers leur ont intimé l’ordre de quitter la commune du Plateau. Les hommes de médias se sont réfugiés à la cathédrale Saint Paul. Contre toute attente et violant la franchise religieuse, les agents de la police nationale, sous l’ordre du commissaire Oré, ont porté de violents coups aux journalistes. Blessant plusieurs parmi eux. Malgré cette barbarie, le porte-parole du Cipj a lu sa déclaration. Celle-ci exige : « la libération immédiate et sans condition des trois journalistes ». Elle dénonce « les manœuvres dilatoires orchestrées par le procureur de la République à la veille des vacances judiciaires ». Attitude qui, selon le texte, « pourrait donner naissance à une fâcheuse jurisprudence susceptible de mettre dangereusement en péril la liberté de la presse et l’exercice du métier de journaliste en Côte d’Ivoire». Face à cette situation, les journalistes se sont engagés à mener toutes les actions pour faire libérer leurs trois confrères. Ils se sont donné rendez-vous, lundi, pour le verdict final.
Sanou Amadou (Stagiaire)