La nouvelle date du procès des barons de la filière café-cacao sera connue le vendredi 7 janvier, date à laquelle une éventuelle remise en liberté provisoire est envisageable.
On n’a pas encore une date exacte de l’ouverture du procès des barons de la filière café-cacao. L’audience qui s’est ouverte, hier, au palais de justice du Plateau à été reportée au vendredi 7 janvier à 10 h. Mais cette nouvelle date, loin de consacrer le coup d’envoi du jugement tant attendu, donnera lieu à l’arrêté d’une nouvelle date. Et aussi à la délibération de la demande de liberté provisoire des détenus, réitérée hier par les avocats de la défense. C’est à 9 h 05 que les pensionnaires de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) sont arrivés au tribunal sous haute escorte policière. A leur descente de car, ils ont la mine fraiche et adressent des salutations à leurs proches, maintenus à l’écart par un cordon de policiers. Ils sont conduits à la salle d’audience où ils attendent le début du procès. 9 h 54. Le tribunal, présidé par le juge Pohan Alain, fait son entrée. Dès l’entame, la défense par la voix du bâtonnier, s’insurge contre le renvoi unilatérale du procès au 4 janvier par le parquet, après le rendez-vous manqué du 16 novembre 2010. Le président du tribunal abondant dans le même sens, décide que l’affaire soit renvoyée afin que le ministère public fasse de nouvelles citations aux concernés, mais aussi qu’une nouvelle date soit décidée avec l’implication de toutes les parties. Le principe de report étant acquis, la défense soumet au tribunal de débattre, séance tenante, de la mise en liberté provisoire des détenus. Invoquant que les prévenus, bénéficiant de la présomption d’innocence, ne peuvent pas rester en détention au delà de 18 mois. La défense fait savoir que «l’article 138 du code de procédure pénal stipule que la détention ne peut aller au-delà de 18 mois». Ainsi, les 21 détenus appelés à comparaitre passeront chacun devant le tribunal pour justifier des garanties à la mise en liberté provisoire. Les arguments se succèdent. Certains évoquent le besoin de participer à l’éducation de leurs enfants, d’autres avancent des raisons de santé. D’autres encore estiment que l’enquête étant terminée, ils doivent pouvoir bénéficier de la liberté. Mais, tous promettent de présenter devant le tribunal toute fois que cela sera nécessaire. Après ces plaidoyers, les détenus, dont l’expression des visages avait changé au fil du temps, espèrent obtenir satisfaction. Le parquet, représenté par le Procureur Diakité Mamadou et les substituts Me Oulai et Zalo, s’oppose à la liberté provisoire. Il estime que les arguments avancés par les détenus ne sont pas assez suffisants pour la leur accorder. 15 h10, Pohan Alain décide de reporter l’audience au vendredi pour délibérer sur la liberté provisoire et décider d’une nouvelle date pour le procès. Rappelons que les 24 sur les 25 détenus qui devaient comparaitre étaient présents au tribunal. Parmi eux, quatre sont en liberté provisoire. Notamment, Kouakou Firmin, Gnamien N’Guessan, Kadio Aloua Poline et Mangoua Koffi Jacques, qui lui était absent. Tous sont poursuivis pour détournement de fonds, escroquerie, faux et usage de faux en écriture de banque ou de commerce, abus de confiance et de biens sociaux. Des faites punis par le code pénal et l’acte uniforme d’intérêts économiques.
Kuyo Anderson
On n’a pas encore une date exacte de l’ouverture du procès des barons de la filière café-cacao. L’audience qui s’est ouverte, hier, au palais de justice du Plateau à été reportée au vendredi 7 janvier à 10 h. Mais cette nouvelle date, loin de consacrer le coup d’envoi du jugement tant attendu, donnera lieu à l’arrêté d’une nouvelle date. Et aussi à la délibération de la demande de liberté provisoire des détenus, réitérée hier par les avocats de la défense. C’est à 9 h 05 que les pensionnaires de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) sont arrivés au tribunal sous haute escorte policière. A leur descente de car, ils ont la mine fraiche et adressent des salutations à leurs proches, maintenus à l’écart par un cordon de policiers. Ils sont conduits à la salle d’audience où ils attendent le début du procès. 9 h 54. Le tribunal, présidé par le juge Pohan Alain, fait son entrée. Dès l’entame, la défense par la voix du bâtonnier, s’insurge contre le renvoi unilatérale du procès au 4 janvier par le parquet, après le rendez-vous manqué du 16 novembre 2010. Le président du tribunal abondant dans le même sens, décide que l’affaire soit renvoyée afin que le ministère public fasse de nouvelles citations aux concernés, mais aussi qu’une nouvelle date soit décidée avec l’implication de toutes les parties. Le principe de report étant acquis, la défense soumet au tribunal de débattre, séance tenante, de la mise en liberté provisoire des détenus. Invoquant que les prévenus, bénéficiant de la présomption d’innocence, ne peuvent pas rester en détention au delà de 18 mois. La défense fait savoir que «l’article 138 du code de procédure pénal stipule que la détention ne peut aller au-delà de 18 mois». Ainsi, les 21 détenus appelés à comparaitre passeront chacun devant le tribunal pour justifier des garanties à la mise en liberté provisoire. Les arguments se succèdent. Certains évoquent le besoin de participer à l’éducation de leurs enfants, d’autres avancent des raisons de santé. D’autres encore estiment que l’enquête étant terminée, ils doivent pouvoir bénéficier de la liberté. Mais, tous promettent de présenter devant le tribunal toute fois que cela sera nécessaire. Après ces plaidoyers, les détenus, dont l’expression des visages avait changé au fil du temps, espèrent obtenir satisfaction. Le parquet, représenté par le Procureur Diakité Mamadou et les substituts Me Oulai et Zalo, s’oppose à la liberté provisoire. Il estime que les arguments avancés par les détenus ne sont pas assez suffisants pour la leur accorder. 15 h10, Pohan Alain décide de reporter l’audience au vendredi pour délibérer sur la liberté provisoire et décider d’une nouvelle date pour le procès. Rappelons que les 24 sur les 25 détenus qui devaient comparaitre étaient présents au tribunal. Parmi eux, quatre sont en liberté provisoire. Notamment, Kouakou Firmin, Gnamien N’Guessan, Kadio Aloua Poline et Mangoua Koffi Jacques, qui lui était absent. Tous sont poursuivis pour détournement de fonds, escroquerie, faux et usage de faux en écriture de banque ou de commerce, abus de confiance et de biens sociaux. Des faites punis par le code pénal et l’acte uniforme d’intérêts économiques.
Kuyo Anderson