ABIDJAN - Le procès des ex-dirigeants de la filière cacao de Côte d`Ivoire, premier producteur mondial, soupçonnés de malversations massives, a été de nouveau reporté vendredi, au 27 avril, alors que le pays est plongé dans une grave crise postélectorale, a constaté l`AFP.
A l`ouverture jeudi du procès des 25 prévenus devant le tribunal correctionnel du Plateau, quartier administratif et des affaires d`Abidjan, l`accusation avait demandé un report de deux mois en raison de la présence à l`étranger de nombreux témoins, parmis les 120 cités.
Le tribunal a rendu son délibéré vendredi et fixé au 27 avril la prochaine audience du sensible "procès du cacao", déjà reporté à plusieurs reprises fin 2010, sur fond de campagne présidentielle, d`élection puis de crise postélectorale.
Le cacao, qui représente avec le café environ 20% du PIB ivoirien et 40% des recettes d`exportation, est l`un des enjeux du bras de fer entre les deux présidents ivoiriens proclamés, le sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, le pays est plongé dans une grave
crise, M. Gbagbo refusant de céder le pouvoir à son rival, reconnu président
légitime par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Les anciens "barons" du cacao, parmi lesquels des proches de M. Gbagbo,
sont poursuivis pour "détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens
sociaux, escroquerie" ou encore "faux et usage de faux en écriture privée de
banque". Ils risquent jusqu`à 20 ans de prison.
Vingt-deux des 25 prévenus ont été remis en liberté début janvier après
deux ans et demi de détention provisoire.
L`arrestation en juin 2008 de la quasi-totalité des responsables de la
juteuse filière avait fait suite à l`ouverture en octobre 2007 d`une vaste
enquête, à la demande de M. Gbagbo.
A l`ouverture jeudi du procès des 25 prévenus devant le tribunal correctionnel du Plateau, quartier administratif et des affaires d`Abidjan, l`accusation avait demandé un report de deux mois en raison de la présence à l`étranger de nombreux témoins, parmis les 120 cités.
Le tribunal a rendu son délibéré vendredi et fixé au 27 avril la prochaine audience du sensible "procès du cacao", déjà reporté à plusieurs reprises fin 2010, sur fond de campagne présidentielle, d`élection puis de crise postélectorale.
Le cacao, qui représente avec le café environ 20% du PIB ivoirien et 40% des recettes d`exportation, est l`un des enjeux du bras de fer entre les deux présidents ivoiriens proclamés, le sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, le pays est plongé dans une grave
crise, M. Gbagbo refusant de céder le pouvoir à son rival, reconnu président
légitime par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Les anciens "barons" du cacao, parmi lesquels des proches de M. Gbagbo,
sont poursuivis pour "détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens
sociaux, escroquerie" ou encore "faux et usage de faux en écriture privée de
banque". Ils risquent jusqu`à 20 ans de prison.
Vingt-deux des 25 prévenus ont été remis en liberté début janvier après
deux ans et demi de détention provisoire.
L`arrestation en juin 2008 de la quasi-totalité des responsables de la
juteuse filière avait fait suite à l`ouverture en octobre 2007 d`une vaste
enquête, à la demande de M. Gbagbo.