Le Conseil national de la presse avec des membres du Conseil sommes venus avec l'Unjci, l'Ojpci, le Synappci. Nous sommes venus ce matin voir le procureur. Nous ne sommes pas venus demander pardon. Nous ne sommes pas venus pour influencer le procureur, pour influencer les débats qui vont avoir lieu. D'abord pour dire que nous sommes dans un pays. Parce qu'il y a le dialogue, il faut reconnaître ses fautes. Et que nous reconnaissons que nos garçons sont en faute. Sur le plan de la loi sur la presse, ils sont en faute. Puisque dès que cela s'est passé, le Cnp a pris une décision et a blâmé ce journal. Et donc nous sommes venus lui dire que nous étions d'abord en faute. Et partant de là, nous lui avions demandé de requalifier le délit pour aller sur la loi sur la presse. C'est pourquoi, nous sommes venus voir le procureur ce matin (Ndlr : hier). Nous ne sommes pas venus pour un bras de fer. Nous ne sommes pas venus pour influencer qui que ce soit. On aurait dû dialoguer depuis longtemps. De toutes les façons, la position du Conseil national de la presse, de tous les temps, a attesté que c'était une faute professionnelle. Et nous aurions pris des décisions plus importantes si on n'avait pas constaté que le parquet s'était saisi de l'affaire. Mais là aussi, on aurait dû continuer. Nous, c'est sur le plan administratif. Et eux, c'est sur le pénal. Mais, ça ne change rien à l'affaire. Je pense, comme on dit au village, qu’il faut mettre balle à terre.
Quelle a été la réaction du procureur ?
Il a réagi comme un diplomate. Il ne nous a pas dit je suis ou pas d'accord puisque l'affaire est déjà partie. Mais, nous avons vu qu'il était dans de bonnes dispositions. Il était avec deux procureurs adjoints. Nous souhaitons qu'il y ait une issue favorable. C'est pour cela aussi qu'on dit qu'il faut reconnaître ses fautes. C'est pourquoi, la position du Cnp a été toujours la négociation. Donc, nous pensons que les choses vont se passer pour le mieux.
Propos recueillis par Dje KM
Quelle a été la réaction du procureur ?
Il a réagi comme un diplomate. Il ne nous a pas dit je suis ou pas d'accord puisque l'affaire est déjà partie. Mais, nous avons vu qu'il était dans de bonnes dispositions. Il était avec deux procureurs adjoints. Nous souhaitons qu'il y ait une issue favorable. C'est pour cela aussi qu'on dit qu'il faut reconnaître ses fautes. C'est pourquoi, la position du Cnp a été toujours la négociation. Donc, nous pensons que les choses vont se passer pour le mieux.
Propos recueillis par Dje KM