C'est un grand jour pour la justice ivoirienne. Certains ont pensé que c'était inféodé que c'était à la traine. Aujourd'hui 26 juillet 2010 est la naissance de la liberté de la presse. Comme un parti politique célèbre la fête de la liberté. Aujourd'hui, nous célébrons la liberté de la presse. Pour ne pas que vous racontiez des histoires, je vais vous raconter la véritable histoire de cette affaire. Il était question d'obliger les journalistes à délivrer leurs sources d'informations. N'ayant pas pu le faire, les plaignants ont donc utilisé ce stratagème juridique à savoir le vol de documents administratifs. Comme je l'ai dit c'est un grand jour pour la presse notamment pour la presse ivoirienne. D'abord, la justice a dit que c'est une action corporelle. Dans le cas d'espèce, nous étions en présence d'un fichier informatique. Il s'agit d'une chose virtuelle. Deuxième chose, la justice ivoirienne a dit que le vol suppose la dépossession. Aujourd'hui, le parquet avait toujours en sa possession les fichiers prétendument volés. Donc, d'où vient-il qu'on poursuive des journalistes par un stratagème pour les obliger à fournir des sources d'information ? Vraiment, tous les avocats réunis c'est-à-dire Me Gueu, Me Gohi Bi, Me Tie Bi ont dit non. Nous sommes fiers parce qu'aujourd'hui est le jour de l'arc-en-ciel de la liberté de la presse en Côte d'Ivoire.
Propos recueillis par DKM
Propos recueillis par DKM