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Économie Publié le mercredi 28 juillet 2010 | L’intelligent d’Abidjan

BCEAO / Régularité des instruments de paiement : Le centre des incidents de Paiement est ouvert

© L’intelligent d’Abidjan Par Hubert Molaire/Mediamosaique.com
Coopération - Le Gouverneur de la BCEAO, Louis-André Dacoury-Tabley a rencontré la diaspora à la Maison de l`Afrique (Canada)
Vendredi 14 mai 2010. Montréal (Canada). Photo: le gouverneur de la BCEAO s`adressant à l`assistance
Comment attester de la régularité d’un chèque émis pour éviter un incident de paiement ? Cette question vient de trouver une réponse avec le lancement officiel, en Côte d’Ivoire, de la centrale des incidents de paiements de l’UEMOA. La cérémonie a eu lieu, le 27 juillet 2010 à l’agence Nationale de la BCEAO.

La CIP-UEMOA est une base de données régionale mise en place par la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest), en vue de centraliser et diffuser les informations sur les incidents qui surviennent à l’occasion des paiements par chèques, cartes bancaires, billets à ordre et lettres de change, dans les Etats membres de l’UEMOA. En officialisant son lancement en Côte d’Ivoire, M. Denis N’Gbé, directeur Nationale de la BCEAO, Côte d’Ivoire, a indiqué qu’elle offre plus de mode de garantie face à la recrudescence des effets de commerces irréguliers et chèques sans provision. « Ceux qui jouent à ce jeu facile en émettant des chèques sans provision pour se débarrasser de leur créanciers, doivent savoir que le CIP existe », a-tenu à faire savoir M. Denis N’Gbé. Ce système de vérification de la régularité permettra aussi d’accroître le taux d’utilisation des moyens scripturaux de paiements : (chèques, billets à ordre, lettres de change) au détriment du fiduciaire. Car la Côte d’Ivoire et l’UEMOA ont respectivement un taux d’utilisation de 36.7% et 34% contre 15% dans l’Union Européenne. Avec le CIP, la BCEAO entend faire reculer la réticence des usagers à l’utilisation du scriptural certes mais surtout un pas important dans le processus de bancarisation. C’est pourquoi, l’APBEFCI (Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Côte d’Ivoire) a exprimé son engagement à en faire une large diffusion. Dans la pratique, les usagers ont trois modes de vérification : par SMS, par Internet et auprès du serveur vocal de la CIP-UEMOA. Pour clore cette cérémonie, le directeur national a rassuré que la CIP ne donnera toutefois pas d’information sur le solde du compte de l’émetteur d’un chèque mais permettra seulement de s’assurer de la régularité du chèque

K.Hyacinthe
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