Sauf changement de dernière minute, l'opération de vérification de la liste électorale devrait connaître, demain, son terme.
La vérification de la liste blanche va-t-elle jouer les prolongations ? Rien n'est moins sûr. Car, c'est demain que, théoriquement, cette opération devrait prendre fin. Mais, de sources proches des opérateurs présents sur le terrain, la masse de travail à réaliser est loin d'être épuisée. « En principe, les vérifications doivent prendre fin le 29 juillet mais, vu le volume de travail qui reste à abattre, nous ne savons pas si le travail va effectivement prendre fin, demain », a confié une source bien introduite au sein des opérateurs. Une situation que confirme un agent qui prend part au travail sur le terrain. « Nous avons pris un peu de retard », lâche notre interlocuteur qui s'est gardé de dire ce qui est à la base du retard. Mais de fil en aiguille, il ressort que ce sont les tractations, relativement au nombre de personnes à ''passer au scanner'' qui sont essentiellement la cause du débordement. Stop ou encore, tel est donc l'équation que la primature, maître d'œuvre du processus électoral et les opérateurs chargés d'exécuter le travail sur le terrain, auront à résoudre. Et, selon toute vraisemblance, un communiqué devrait venir préciser l'option choisie par le Premier ministre et les opérateurs techniques. Ce communiqué viendrait sanctionner les réunions multipartites qui se sont tenues ces derniers jours sur le processus électoral. En théorie, l'arrêt de l'opération est l'option qui va être arrêtée, dans la mesure où la balance penche de plus en plus pour la tenue des élections. Dans cette probabilité, les pétitionnaires dont la situation n'aura pas été clarifiée, se verraient mis de côté ou versés dans la liste de ceux dont le sort définitif sera soumis au Premier ministre, au chef de l'Etat, en accord avec les présidents Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-Rda) et Alassane Ouattara du Rassemblement des républicains (Rdr), en vue d'arrêter une décision définitive. Concomitamment à cette opération de vérification de la liste électorale, le contentieux se poursuit également. Et, selon le constat fait, hier dans quelques centres de réclamations, les premiers véritables problèmes de ce contentieux commencent à se signaler. Pour l'essentiel, ils portent sur des pétitionnaires qui figuraient déjà sur l'ancienne liste dite blanche mais qui sont introuvables sur la liste provisoire. Selon Désiré Véï responsable de la Commission électorale communale de Codody 2, ce problème est d'autant plus atypique qu'il n'est pas pris en compte par le guide méthodologique qui encadre le présent contentieux. Selon M. Véï, ces cas sont adressés à la Commission électorale (Cei) centrale en vue de trouver la solution idoine pour les pétitionnaires qui se trouvent dans ces cas. En l'absence de réaction des officiels de la Cei, c'est Doumbia Ibrahima, secrétaire national adjoint chargé des questions électorales au Rassemblement des républicains (Rdr) s'est voulu rassurant. « Nous avons entendu parler de ces cas mais nous attendons de les vérifier avant de confirmer. Car, généralement, les pétitionnaires s'affolent vite pour rien », a-t-il assuré avant d'indiquer que les cas qui lui ont été rapportés et qui ont été vérifiés, sont ceux de pétitionnaires dont les première réclamations n'avaient pas été prises en compte.
Marc Dossa
La vérification de la liste blanche va-t-elle jouer les prolongations ? Rien n'est moins sûr. Car, c'est demain que, théoriquement, cette opération devrait prendre fin. Mais, de sources proches des opérateurs présents sur le terrain, la masse de travail à réaliser est loin d'être épuisée. « En principe, les vérifications doivent prendre fin le 29 juillet mais, vu le volume de travail qui reste à abattre, nous ne savons pas si le travail va effectivement prendre fin, demain », a confié une source bien introduite au sein des opérateurs. Une situation que confirme un agent qui prend part au travail sur le terrain. « Nous avons pris un peu de retard », lâche notre interlocuteur qui s'est gardé de dire ce qui est à la base du retard. Mais de fil en aiguille, il ressort que ce sont les tractations, relativement au nombre de personnes à ''passer au scanner'' qui sont essentiellement la cause du débordement. Stop ou encore, tel est donc l'équation que la primature, maître d'œuvre du processus électoral et les opérateurs chargés d'exécuter le travail sur le terrain, auront à résoudre. Et, selon toute vraisemblance, un communiqué devrait venir préciser l'option choisie par le Premier ministre et les opérateurs techniques. Ce communiqué viendrait sanctionner les réunions multipartites qui se sont tenues ces derniers jours sur le processus électoral. En théorie, l'arrêt de l'opération est l'option qui va être arrêtée, dans la mesure où la balance penche de plus en plus pour la tenue des élections. Dans cette probabilité, les pétitionnaires dont la situation n'aura pas été clarifiée, se verraient mis de côté ou versés dans la liste de ceux dont le sort définitif sera soumis au Premier ministre, au chef de l'Etat, en accord avec les présidents Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-Rda) et Alassane Ouattara du Rassemblement des républicains (Rdr), en vue d'arrêter une décision définitive. Concomitamment à cette opération de vérification de la liste électorale, le contentieux se poursuit également. Et, selon le constat fait, hier dans quelques centres de réclamations, les premiers véritables problèmes de ce contentieux commencent à se signaler. Pour l'essentiel, ils portent sur des pétitionnaires qui figuraient déjà sur l'ancienne liste dite blanche mais qui sont introuvables sur la liste provisoire. Selon Désiré Véï responsable de la Commission électorale communale de Codody 2, ce problème est d'autant plus atypique qu'il n'est pas pris en compte par le guide méthodologique qui encadre le présent contentieux. Selon M. Véï, ces cas sont adressés à la Commission électorale (Cei) centrale en vue de trouver la solution idoine pour les pétitionnaires qui se trouvent dans ces cas. En l'absence de réaction des officiels de la Cei, c'est Doumbia Ibrahima, secrétaire national adjoint chargé des questions électorales au Rassemblement des républicains (Rdr) s'est voulu rassurant. « Nous avons entendu parler de ces cas mais nous attendons de les vérifier avant de confirmer. Car, généralement, les pétitionnaires s'affolent vite pour rien », a-t-il assuré avant d'indiquer que les cas qui lui ont été rapportés et qui ont été vérifiés, sont ceux de pétitionnaires dont les première réclamations n'avaient pas été prises en compte.
Marc Dossa
