A la faveur de l’atelier de restitution de l’étude de faisabilité du financement de la filière coton, tenu les 28 et 29 juillet 2010 à Abidjan, l’ambassadeur Guy Alain Gauze, représentant permanent de la République de Côte d’voire à Genève, a fait une présentation de la situation.
Les Etats africains, producteurs de ‘’l’or blanc’’, notamment les acteurs du Nord de la Côte d’Ivoire, n’ont pas à jeter l’éponge. Ils peuvent compter sur leurs homologues Brésiliens qui, en dépit de l’incertitude du marché, ont décidé de traduire les Etats-Unis auprès des organes de régulation de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Le différend qui oppose le Brésil depuis 9 ans, porte sur les subventions dont bénéficient les cotonculteurs américains de la part du gouvernant américain. Mais depuis le 5 avril 2010, ce différend connait une évolution sensible, et ce, à la suite d’un accord conclu par les parties sur la base d’une décision des arbitres de l’OMC. En effet, l’organe d’appel de l’OMC a tranché en faveur du Brésil. Car estimant que les subventions américaines aux cotonculteurs américains créent des préjudices aux exportations brésiliennes de coton et de l’ensemble des exportations des pays en développement, producteurs de coton. La première mesure de l’accord prévoit, explique l’ambassadeur Guy Alain Gauze : Une compensation financière d’environ 143,3 millions de dollars par an au Brésil, destiné à fournir une assistance technique et un renforcement de capacité en faveur du secteur cotonnier brésilien. Ce montant représente la valeur des rétorsions autorisées par l’OMC, en composition des paiements américains aux producteurs de cotons à travers les programmes de prêts à la commercialisation contre cyclique. L’enjeu de l’accord, est que l’action du Brésil de dénoncer les pratiques anti-concurrences des Etats-Unis garantit l’accès des exportations africaines sur le marché. En tout état de cause, le dossier coton n’est pas aussi facile comme l’on le croirait. Mais les Africains ne veulent pas se laisser faire. Certains pays dont pays le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad. Qui forment le Groupe C4 (pays membres de l’initiative sectorielles sur le coton), tirant leur sources de revenus à partir du coton sont sensibles au dossier. Mais le problème de la mésentente sur le coton tire sa source d’horizons divers : compétitivité, concurrence entre les origines africaine, européenne et nord américaine sur le marché international. Mais, va-t-on toujours demeurer dans cette impasse ? En tant que négociateur, l’ambassadeur Guy Alain Gauze est pour que l’on sorte de l’impasse. C’est la raison pour laquelle il espère que l’accord bilatéral survenu le 5 avril 2010 entre le Brésil et les Etats-Unis sur le coton, offre de nouvelles perspectives aux pays africains producteurs de coton, fragilisés par l’importance des subventions américaines et européennes dans un environnement économique international déprimé. (Nous y reviendrons)
Honoré Kouassi
Les Etats africains, producteurs de ‘’l’or blanc’’, notamment les acteurs du Nord de la Côte d’Ivoire, n’ont pas à jeter l’éponge. Ils peuvent compter sur leurs homologues Brésiliens qui, en dépit de l’incertitude du marché, ont décidé de traduire les Etats-Unis auprès des organes de régulation de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Le différend qui oppose le Brésil depuis 9 ans, porte sur les subventions dont bénéficient les cotonculteurs américains de la part du gouvernant américain. Mais depuis le 5 avril 2010, ce différend connait une évolution sensible, et ce, à la suite d’un accord conclu par les parties sur la base d’une décision des arbitres de l’OMC. En effet, l’organe d’appel de l’OMC a tranché en faveur du Brésil. Car estimant que les subventions américaines aux cotonculteurs américains créent des préjudices aux exportations brésiliennes de coton et de l’ensemble des exportations des pays en développement, producteurs de coton. La première mesure de l’accord prévoit, explique l’ambassadeur Guy Alain Gauze : Une compensation financière d’environ 143,3 millions de dollars par an au Brésil, destiné à fournir une assistance technique et un renforcement de capacité en faveur du secteur cotonnier brésilien. Ce montant représente la valeur des rétorsions autorisées par l’OMC, en composition des paiements américains aux producteurs de cotons à travers les programmes de prêts à la commercialisation contre cyclique. L’enjeu de l’accord, est que l’action du Brésil de dénoncer les pratiques anti-concurrences des Etats-Unis garantit l’accès des exportations africaines sur le marché. En tout état de cause, le dossier coton n’est pas aussi facile comme l’on le croirait. Mais les Africains ne veulent pas se laisser faire. Certains pays dont pays le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad. Qui forment le Groupe C4 (pays membres de l’initiative sectorielles sur le coton), tirant leur sources de revenus à partir du coton sont sensibles au dossier. Mais le problème de la mésentente sur le coton tire sa source d’horizons divers : compétitivité, concurrence entre les origines africaine, européenne et nord américaine sur le marché international. Mais, va-t-on toujours demeurer dans cette impasse ? En tant que négociateur, l’ambassadeur Guy Alain Gauze est pour que l’on sorte de l’impasse. C’est la raison pour laquelle il espère que l’accord bilatéral survenu le 5 avril 2010 entre le Brésil et les Etats-Unis sur le coton, offre de nouvelles perspectives aux pays africains producteurs de coton, fragilisés par l’importance des subventions américaines et européennes dans un environnement économique international déprimé. (Nous y reviendrons)
Honoré Kouassi