L’atelier de validation sur la création d’un fonds de garantie pour la filière du coton a clos ses travaux, le jeudi 29 juillet 2010 à l’hôtel Ivotel, au Plateau. Il ressort des deux jours de réflexion, la mise sur pied d’une feuille de route en vue de la création d’un fonds de garantie pour le développement de la filière. Cette feuille de route qui comporte quatre étapes majeures sera conduite par un comité de pilotage, en l’occurrence le ministère de l’Agriculture. Ce comité aura pour but d’étudier les besoins et les dispositifs de la mise sur pied de ce fonds de garantie. La création de ce fonds dont les acteurs de la filière ont révélé l’importance, permettra aux producteurs, égreneurs, filateurs et autres acteurs de la filière de bénéficier des crédits auprès des banques quelques peu retissant compte tenu de la fragilisation de la filière. Ce fonds permettra également de financer aisément la campagne et d’acheter les intrants. Dominique Falque, coordonnateur du comité de garantie ivoirien a exposé les enjeux et les critères de succès d’une telle entreprise. «Ce fonds améliorera les conditions de vie des travailleurs du secteur et 3,5 millions d’Ivoiriens dans la savane du Nord, par la mobilisation des capacités totales de productions de coton. Il permettra aussi de faciliter l’accès aux crédits bancaires à court et moyen terme » a-t-il assuré. Poursuivant, Dominique Falque a noté, entres autres, que le succès d’une telle opération repose sur le choix d’un chef de file, qui définira l’orientation stratégique et la surface financière. A la fin des travaux, le président de l’Intercoton, Tuyo Lanciné, s’est dit heureux des travaux en atelier. Trois mois ont été accordé au comité de pilotage, conduit par le ministère de l’Agriculture pour présenter les conclusions de leur travaux. Cet atelier a été commandité par la CNUCED
K.A
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