Selon le chef d’antenne régional de l’Office d’aide à la Commercialisation de Produits Vivriers (Ocpv), Bamba Tato Ahmed, «la cherté de l’igname s’explique par la loi de l’offre et de la demande». Il s’explique : «La plupart des plantations d’ignames ne sont pas encore entrées en production. La demande des consommateurs est importante alors que, pour le moment, l’offre est très faible. D’où la folle enchère du produit sur les marchés».
Le Zanzan, rappelle-t-il, compte quatre grandes zones productrices d’ignames. «Le département de Bondoukou vient en tête avec une production de 22 591 tonnes, suivi de celui de Bouna avec 5 606 tonnes, ensuite viennent Nassian et Tanda avec respectivement 2 263 tonnes et 576 tonnes», a-t-il révélé. Les plus grands producteurs d’igname dans le Zanzan sont les Lobis, groupe ethnique originaire du département de Bouna. Flakiédougô et Téfrodougô, des villages situés à plus de 70 kilomètres de Bondoukou, fournissent les plus grandes quantités.
Le chef d’antenne régional de l’Ocpv, pense que le malheur des producteurs d’ignames du Zanzan provient de leur ’’inorganisation’’. «Il n’existe aucun groupement, aucune association de producteurs. Ceux-ci se retrouvent donc à la merci des acheteurs venus de Bondoukou ou d’Abidjan. A qui ils vendent individuellement leurs produits», constate le spécialiste.
Jean-Michel Ouattara à Bondoukou
Le Zanzan, rappelle-t-il, compte quatre grandes zones productrices d’ignames. «Le département de Bondoukou vient en tête avec une production de 22 591 tonnes, suivi de celui de Bouna avec 5 606 tonnes, ensuite viennent Nassian et Tanda avec respectivement 2 263 tonnes et 576 tonnes», a-t-il révélé. Les plus grands producteurs d’igname dans le Zanzan sont les Lobis, groupe ethnique originaire du département de Bouna. Flakiédougô et Téfrodougô, des villages situés à plus de 70 kilomètres de Bondoukou, fournissent les plus grandes quantités.
Le chef d’antenne régional de l’Ocpv, pense que le malheur des producteurs d’ignames du Zanzan provient de leur ’’inorganisation’’. «Il n’existe aucun groupement, aucune association de producteurs. Ceux-ci se retrouvent donc à la merci des acheteurs venus de Bondoukou ou d’Abidjan. A qui ils vendent individuellement leurs produits», constate le spécialiste.
Jean-Michel Ouattara à Bondoukou