Le Conseil national de l'initiative pour la transparence dans les industries extractives organise à partir de ce jeudi jusqu'au samedi, à Grand-Bassam, un atelier sur l'impact environnemental des activités que mènent les sociétés qui exploitent les mines et autres sous- sol en Côte d'Ivoire. En effet, la loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant code de l'Environnement préconise aux industries extractives qui exploitent le sous- sol ivoirien, la précaution, la substitution, la préservation de la diversité biologique, de non-dégradation des ressources naturelles et le principe-pollueur. Malheureusement, la réalité est tout autre. Très souvent, les populations issues de ces zones sont laissées-pour-compte. Elles ne bénéficient pas véritablement des retombées tirées de ces sous- sols. Plus grave, il n'est pas rare de constater que ces industries interviennent dans les zones contigües aux parcs, réserves et forêts classées au mépris du régime de protection spéciale et renforcée dont bénéficient ces aires protégées au terme de la loi n°2002-102 du 11 février 2002, relative à la création, à la gestion et au financement des parcs nationaux et des réserves naturelles. En outre, la faune et la flore sont décimées. Les us et coutumes sont transgressés. En gros, la pauvreté et la misère deviennent endémiques pour ces populations. Ce qui fait dire que l'implantation des industries extractives est une sorte de "malédiction" pour les populations. Or, pour réaliser un développement durable, il y a lieu d'éviter de porter atteinte aux ressources naturelles telles que l'eau, l'air et les sols qui, en tout état de cause, font partie intégrante du processus du développement d'une nation. En organisant cette rencontre, le Conseil national de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Cn-Itie) veut renforcer les capacités de ses membres et des acteurs du secteur des mines, gaz et du pétrole. Pour parvenir à une exploitation durable des ressources naturelles.
J. A.
attjoseph@yahoo.fr
J. A.
attjoseph@yahoo.fr