Le pacte sur le financement du nouveau programme national agricole de la Côte d'Ivoire vient d'être matérialisé entre l'Etat, ses partenaires au développement et les organisations de la société civile.
La Côte d'Ivoire et ses partenaires financiers traditionnels, ainsi que les organisations sous-régionales dont la Cedeao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest) et l'Union africaine (Ua), les Organisations des producteurs, du secteur privé et de la société civile entendent d'ici 2015 réunir la somme de 897,7 milliards de Fcfa pour soutenir six piliers fondamentaux du secteur agricole. Qui sont : l'agriculture, l'élevage, la foresterie, la pêche, l'aquaculture et la sécurité alimentaire. C'est le pacte que ces derniers ont signé au terme de la table ronde organisée du 26 au 27 juillet dernier à Abidjan pour la mise en œuvre du Programme national d'investissement agricole (Pnia). Pour ces signataires qui ont pris cet engagement, il s'agira à l'orée 2015 d'améliorer d'une part, la productivité et la compétitivité des productions agricoles, le développement des filières, l'amélioration de la gouvernance du secteur agricole et d'autre part, le renforcement des capacités des parties prenantes au développement de l'agriculture, ainsi que la gestion durable des ressources halieutiques et de la relance du secteur bois. L'Etat de Côte d'Ivoire en prenant cet engagement entend confirmer sa volonté à promouvoir le développement économique et social à long terme, afin de réduire la pauvreté et réaliser à terme, la souveraineté alimentaire, telle que définie dans le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp). Il entend aussi mettre en œuvre, la décision des chefs de l'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, qui ont décidé en 2003 à Maputo, d'allouer au moins 10% de leur budget national au secteur agricole. Quant aux partenaires au développement dont la tête de file est l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation (Fao), il s'agit d'appuyer la Côte d'Ivoire à travers des dons, prêts et autres assistances techniques pour l'accompagner dans sa quête de l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Il en est de même pour les organisations de la société civile, les producteurs et le secteur privé qui entendent collaborer étroitement avec le gouvernement pour le renforcement et la mise en place d'entreprises et d'initiatives pour un impact considérable sur la réduction de la pauvreté dans le pays et l'amélioration de la croissance économique. En attendant, la réunion des partenaires au développement, la Banque ouest- africaine pour le développement (Boad) a marqué le pas. Séance tenante, elle a annoncé la mise à la disposition du Programme national d'investissement agricole (Pnia) la somme de 85 milliards de Fcfa pour cette politique quinquennale du gouvernement de la Côte d'Ivoire. Cette somme vient s'ajouter aux premiers 300 milliards de Fcfa déjà mobilisés pour l'opérationnalisation du Pnia. Pour le ministre de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa, cette mobilisation et la mise en route du Programme national d'investissement agricole doivent permettre à la Côte d'Ivoire de produire suffisamment, et d'aller à la rescousse des Etats de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao).
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
La Côte d'Ivoire et ses partenaires financiers traditionnels, ainsi que les organisations sous-régionales dont la Cedeao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest) et l'Union africaine (Ua), les Organisations des producteurs, du secteur privé et de la société civile entendent d'ici 2015 réunir la somme de 897,7 milliards de Fcfa pour soutenir six piliers fondamentaux du secteur agricole. Qui sont : l'agriculture, l'élevage, la foresterie, la pêche, l'aquaculture et la sécurité alimentaire. C'est le pacte que ces derniers ont signé au terme de la table ronde organisée du 26 au 27 juillet dernier à Abidjan pour la mise en œuvre du Programme national d'investissement agricole (Pnia). Pour ces signataires qui ont pris cet engagement, il s'agira à l'orée 2015 d'améliorer d'une part, la productivité et la compétitivité des productions agricoles, le développement des filières, l'amélioration de la gouvernance du secteur agricole et d'autre part, le renforcement des capacités des parties prenantes au développement de l'agriculture, ainsi que la gestion durable des ressources halieutiques et de la relance du secteur bois. L'Etat de Côte d'Ivoire en prenant cet engagement entend confirmer sa volonté à promouvoir le développement économique et social à long terme, afin de réduire la pauvreté et réaliser à terme, la souveraineté alimentaire, telle que définie dans le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp). Il entend aussi mettre en œuvre, la décision des chefs de l'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, qui ont décidé en 2003 à Maputo, d'allouer au moins 10% de leur budget national au secteur agricole. Quant aux partenaires au développement dont la tête de file est l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation (Fao), il s'agit d'appuyer la Côte d'Ivoire à travers des dons, prêts et autres assistances techniques pour l'accompagner dans sa quête de l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Il en est de même pour les organisations de la société civile, les producteurs et le secteur privé qui entendent collaborer étroitement avec le gouvernement pour le renforcement et la mise en place d'entreprises et d'initiatives pour un impact considérable sur la réduction de la pauvreté dans le pays et l'amélioration de la croissance économique. En attendant, la réunion des partenaires au développement, la Banque ouest- africaine pour le développement (Boad) a marqué le pas. Séance tenante, elle a annoncé la mise à la disposition du Programme national d'investissement agricole (Pnia) la somme de 85 milliards de Fcfa pour cette politique quinquennale du gouvernement de la Côte d'Ivoire. Cette somme vient s'ajouter aux premiers 300 milliards de Fcfa déjà mobilisés pour l'opérationnalisation du Pnia. Pour le ministre de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa, cette mobilisation et la mise en route du Programme national d'investissement agricole doivent permettre à la Côte d'Ivoire de produire suffisamment, et d'aller à la rescousse des Etats de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao).
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr