Christianisme céleste : L’Assistant Kanon Luc présente le site Internet de l’Eglise

L’Eglise du christianisme céleste de Côte d’Ivoire a son site internet. Cette information a été rendue publique, le samedi 31 juillet 2010 à la paroisse St Gabriel à Abobo-Sogefiha.

www.eccdiocèse.ci. C’est le site Internet officiel de l’Eglise du Christianisme céleste, diocèse de Côte d’Ivoire. Il a été présenté, le samedi dernier, aux autorités de l’Eglise, par l’Assistant supérieur évangéliste Kanon Luc, président du Comité directeur national (Cdn) à la paroisse St Gabriel d’Abobo-Sogefiha et en présence de Ylla Léonard, sous directeur des études et de la réglementation à la direction général des Cultes. Pour l’Assistant supérieur Kanon Luc, « ce site répond au souci de faire connaître davantage l’Eglise du christianisme et d’ouverture de l’Eglise de Côte d’Ivoire», a-t-il expliqué. L’autre temps fort de cette rencontre est la caravane céleste que l’Assistant a présentée à l’assistance. C’est une projection de l’Eglise du christianisme céleste sur les 50 prochaines années à venir. Il s’agit, selon lui, d’étudier les possibilités pour l’Eglise céleste de contribuer au développement socio-économique de la Côte d’Ivoire. Il a expliqué à cet effet que si l’Amérique a pu rebondir après la guerre de sécession, c’est parce que, spirituellement, elle s’est accrochée à Dieu, en s’appuyant sur des entités spirituelles dont elle disposait déjà. « Comme les chrétiens américains, nous Africains voulons mettre au service de nos nations pour les 50 ans à venir l’Eglise céleste qui est l’émanation du continent africain », a indiqué par le représentant légal du Pasteur mondial. La cérémonie s’est poursuivie par une projection d’un film documentaire relatif à la vie et au fonctionnement de l’Eglise céleste dans le monde. Selon le président Kanon, il y a trop d’amalgame et la confusion dans l’esprit des fidèles. « Papa Oshoffa a reçu l’Eglise au Bénin en 1947. Il y est resté jusqu’en 1975 puis est parti à Ketou (Nigéria) où il a demandé à l’Eternel de lui donner un lieu pour son ministère. Ainsi, des hectares lui ont été attribués à Iméko, son village maternel qu’il a consacré le 15 octobre 1983 en présence de hauts dignitaires, dont le frère Ediémou, qui ne peut pas dire le contraire, en disant : désormais tout ce qui se faisait partout ailleurs doit cesser pour ne se faire qu’à Iméko terre sainte, à compter de ce jour 15 octobre 1983. Il parlait des cérémonies solennelles de l’Eglise. Quiconque viendra se prosterner à Iméko terre sainte recevra sa bénédiction. C’est cette vérité que les responsables, les fidèles et les autorités étatiques ne soient pas abusés par certaines personnes qui veulent réécrire l’histoire de notre Eglise », a-t-il terminé. A sa suite, M. Ylla Léonard a salué les actions de développement posées par le président Kanon.

Barthélemy Téhin