Nous allons faire cohabiter les industries et les populations dans un environnement sain». Cette adresse du président du Conseil national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives(Cn-itie), Koffi N’Dri, traduit parfaitement l’esprit du séminaire qui s’est tenu à Grand- Bassam, du 29 eu 31 juillet dernier. Avec pour thème:«impact des activités des industries extractives sur l’environnement”
En initiant cet atelier, le Cn-itie a été motivé par plusieurs constats. Très souvent, les industries extractives mènent leurs activités au mépris des principes édictés par la loi 96-766 du 3 octobre 1996. Loi qui met le principe de précaution, substitution, de préservation de la diversité biologique et la règle de pollueur payeur au centre de l’activité extractive. Autre chose, les pertes subies par les populations riveraines sont calculées sur la base de l’immédiat. Conséquence, il y a un manque à gagner des générations futures non prises en compte dans les gains à percevoir durant la phase d’exploitation de ces industries. S’y ajoute le fait que les sociétés n’investissent pas dans des actions productives durables permettant aux populations d’avoir des revenus décents lors de l’exploitation. En somme, l’exploitation des mines et hydrocarbures ne profite pas toujours au pays et aux populations. La réunion de Bassam a donc de mis, dans un premier temps, tous les acteurs de l’activité extractive au même niveau d’information. C’est pourquoi, toutes les règles et procédures applicables aux études relatives à l’impact environnemental et social des projets de développement sur l’environnement ont été expliquées. Pour cela, quatre panels ont permis de fixer les participants sur la problématique de l’impact environnemental de la présence d’unité de production extractive dans une région. Les débats organisés par le président de séances, Guillaume Zabi Soko ont été très animés. Dans une démarche interactive, le séminaire a prêté une oreille attentive aux observations et avis des responsables de société et représentants de populations concernées (Angovia, Tongon, Jacqueville, Lozoua et Bonikro) sur la question. Dans une seconde étape, les participants ont travaillé en commission pour faire des propositions pour une meilleure gestion des conséquences environnementales et sociales de l’implantation des industries extractives (nous y reviendrons). Le tout étant de parvenir à une exploration et exploitation des ressources minières, gazière et pétrolières, conformément aux principes de préservation de l’environnement.
Adama Koné
En initiant cet atelier, le Cn-itie a été motivé par plusieurs constats. Très souvent, les industries extractives mènent leurs activités au mépris des principes édictés par la loi 96-766 du 3 octobre 1996. Loi qui met le principe de précaution, substitution, de préservation de la diversité biologique et la règle de pollueur payeur au centre de l’activité extractive. Autre chose, les pertes subies par les populations riveraines sont calculées sur la base de l’immédiat. Conséquence, il y a un manque à gagner des générations futures non prises en compte dans les gains à percevoir durant la phase d’exploitation de ces industries. S’y ajoute le fait que les sociétés n’investissent pas dans des actions productives durables permettant aux populations d’avoir des revenus décents lors de l’exploitation. En somme, l’exploitation des mines et hydrocarbures ne profite pas toujours au pays et aux populations. La réunion de Bassam a donc de mis, dans un premier temps, tous les acteurs de l’activité extractive au même niveau d’information. C’est pourquoi, toutes les règles et procédures applicables aux études relatives à l’impact environnemental et social des projets de développement sur l’environnement ont été expliquées. Pour cela, quatre panels ont permis de fixer les participants sur la problématique de l’impact environnemental de la présence d’unité de production extractive dans une région. Les débats organisés par le président de séances, Guillaume Zabi Soko ont été très animés. Dans une démarche interactive, le séminaire a prêté une oreille attentive aux observations et avis des responsables de société et représentants de populations concernées (Angovia, Tongon, Jacqueville, Lozoua et Bonikro) sur la question. Dans une seconde étape, les participants ont travaillé en commission pour faire des propositions pour une meilleure gestion des conséquences environnementales et sociales de l’implantation des industries extractives (nous y reviendrons). Le tout étant de parvenir à une exploration et exploitation des ressources minières, gazière et pétrolières, conformément aux principes de préservation de l’environnement.
Adama Koné