Des journalistes tabassés, des appareils photos confisqués
Comme annoncé, le sit-in des journalistes pour réclamer la libération de leurs trois confrères incarcérés depuis plus d’une semaine a eu lieu le vendredi 23 juillet 2010. Trois de nos confrères, à savoir Sanou Amadou (Nord-Sud quotidien), Simon Konan (correspondant de presse) et Sériba Koné de ‘’ Le Nouveau Navire’’ ont été sauvagement battus par des policiers aux ordres. Après le rassemblement hier vendredi matin à la maison de la presse, les journalistes se sont rendus au palais de la culture. Assis à même le sol, sifflet au point, les journalistes tenaient absolument à se faire entendre. S’en sont suivis des échanges entre le comité ad hoc du Comité Ivoirien pour la Protection des Journalistes initiateur de cette manifestation et le détachement des forces de l’ordre. Les journalistes qui voulaient lire une motion et en donner copie à un représentant de la justice ivoirienne n’ont pu avoir d’interlocuteur au niveau du palais de la justice. Le commissaire revient quelques instants plus tard pour leur annoncer que le procureur ne pourra les rencontrer que le lundi 26 juillet à 9 heures. « Non, on ne veut pas ! C’est trop tard ! Ici et maintenant ! Nous ne pouvons supporter que nos confrères croupissent dans les geôles de la Maca tout ce temps. », Reprennent en chœur les confrères qui ont répondu massivement à ce rendez-vous. Les échanges se poursuivaient jusqu’à ce que le commissaire Oré qui pilotait les opérations, après un entretien téléphonique, ordonne à ses hommes de disperser les manifestants. Ce discours engendre une épreuve de force entre les deux camps. De l’entrée principale du palais de la justice du côté de la cathédrale où se trouvaient les protagonistes, c’est au niveau de la pelouse séparant les deux institutions que les choses vont se ‘’gâter’’. Le commandant de l’opération ayant ordonné de disperser les manifestants par tous les moyens. Parti pour réclamer l’appareil de son photographe confisqué par ces policiers, Sanou Amadou a fait les frais de cette furia des forces de l’ordre qui l’ont bastonné sans état d’âme. Même repliés dans la cour de la cathédrale, ces policiers ont pourchassé les journalistes dans l’enceinte de la maison de Dieu, violant ainsi la franchise diplomatique dont jouit cette institution.
Samedi 24 juillet 2010 par Germain Dja K
Comme annoncé, le sit-in des journalistes pour réclamer la libération de leurs trois confrères incarcérés depuis plus d’une semaine a eu lieu le vendredi 23 juillet 2010. Trois de nos confrères, à savoir Sanou Amadou (Nord-Sud quotidien), Simon Konan (correspondant de presse) et Sériba Koné de ‘’ Le Nouveau Navire’’ ont été sauvagement battus par des policiers aux ordres. Après le rassemblement hier vendredi matin à la maison de la presse, les journalistes se sont rendus au palais de la culture. Assis à même le sol, sifflet au point, les journalistes tenaient absolument à se faire entendre. S’en sont suivis des échanges entre le comité ad hoc du Comité Ivoirien pour la Protection des Journalistes initiateur de cette manifestation et le détachement des forces de l’ordre. Les journalistes qui voulaient lire une motion et en donner copie à un représentant de la justice ivoirienne n’ont pu avoir d’interlocuteur au niveau du palais de la justice. Le commissaire revient quelques instants plus tard pour leur annoncer que le procureur ne pourra les rencontrer que le lundi 26 juillet à 9 heures. « Non, on ne veut pas ! C’est trop tard ! Ici et maintenant ! Nous ne pouvons supporter que nos confrères croupissent dans les geôles de la Maca tout ce temps. », Reprennent en chœur les confrères qui ont répondu massivement à ce rendez-vous. Les échanges se poursuivaient jusqu’à ce que le commissaire Oré qui pilotait les opérations, après un entretien téléphonique, ordonne à ses hommes de disperser les manifestants. Ce discours engendre une épreuve de force entre les deux camps. De l’entrée principale du palais de la justice du côté de la cathédrale où se trouvaient les protagonistes, c’est au niveau de la pelouse séparant les deux institutions que les choses vont se ‘’gâter’’. Le commandant de l’opération ayant ordonné de disperser les manifestants par tous les moyens. Parti pour réclamer l’appareil de son photographe confisqué par ces policiers, Sanou Amadou a fait les frais de cette furia des forces de l’ordre qui l’ont bastonné sans état d’âme. Même repliés dans la cour de la cathédrale, ces policiers ont pourchassé les journalistes dans l’enceinte de la maison de Dieu, violant ainsi la franchise diplomatique dont jouit cette institution.
Samedi 24 juillet 2010 par Germain Dja K