Les hiérarchies militaires des différentes forces en présence en Côte d'Ivoire ont rencontré, hier, le Premier ministre pour qui exposer sur les difficultés liées à leur mission.
La seule volonté des militaires ne suffira apparemment pas pour aller au bout de l'opération d'encasernement des éléments des Forces nouvelles (Fn). Il faudra mettre la main à la poche. Les difficultés financières relevées, depuis la phase de lancement du processus, avec le groupement d'instruction 4 de Korhogo, demeurent . Têtues. Hier, le Premier ministre, Guillaume Soro, a reçu les hiérarchies militaires des différentes forces en présence en Côte d'Ivoire. Les généraux Philippe Mangou des Forces de défense et de sécurité, J.P Palasset de la Licorne, Soumaïla Bakayoko des Fn et le colonel-major Nicolas Kouakou, commandant du Cci, l'ont instruit sur les difficultés que rencontre ce volet de la sortie de crise. Qui est essentiellement un problème d'argent. Selon le chef d'état-major (Cema) des FN à sa sortie d'audience, les choses buttent par manque de fonds. « Nous rencontrons des difficultés pour continuer cette opération. Lesquelles difficultés se résument au manque de budget de fonctionnement du groupement d'instruction. Ce budget a été évalué à environ 5 milliards et demi », a-t-il confié. Mais ce budget, qui sera finalisé donc pourrait être modifié, « ne prend pas en compte les primes allouées aux démobilisés ». Il a annoncé le redéploiement, au plus tard à la fin août, des brigades douanières. Cela dans le cadre du redéploiement de l'administration. Soumaïla Bakayoko s'est réjoui de cette nouvelle qui devrait permettre de rentrer en possession de fonds nécessaire à l'encasernement. Ce qui permettra de poursuivre l'opération dans les autres groupements d'instruction. « C'est ce que le Premier ministre nous a demandé. Nous allons le faire espérant évidemment qu'un minimum nous permettra d'exécuter ces différentes opérations qui sont indispensables pour que, comme il l'a souhaité, nous soyons prêts pour les élections », a poursuivi le Cema des Fn. Il s'est également agi au cours de la réunion, à en croire Philippe Mangou, d'évoquer les difficultés logistiques relatives au déploiement des troupes au sein du Centre de commandement intégré (Cci). « Nous avons rendu compte au Premier ministre des difficultés rencontrées sur le terrain. Et, il nous a donné l'assurance que quelque chose sera fait pour nous aider à accomplir notre mission », a-t-il expliqué. En sus, « Il a exhorté les généraux à faire en sorte que les élections aient effectivement lieu parce que la survie de l'Etat en dépend ».
Bamba K. Inza
La seule volonté des militaires ne suffira apparemment pas pour aller au bout de l'opération d'encasernement des éléments des Forces nouvelles (Fn). Il faudra mettre la main à la poche. Les difficultés financières relevées, depuis la phase de lancement du processus, avec le groupement d'instruction 4 de Korhogo, demeurent . Têtues. Hier, le Premier ministre, Guillaume Soro, a reçu les hiérarchies militaires des différentes forces en présence en Côte d'Ivoire. Les généraux Philippe Mangou des Forces de défense et de sécurité, J.P Palasset de la Licorne, Soumaïla Bakayoko des Fn et le colonel-major Nicolas Kouakou, commandant du Cci, l'ont instruit sur les difficultés que rencontre ce volet de la sortie de crise. Qui est essentiellement un problème d'argent. Selon le chef d'état-major (Cema) des FN à sa sortie d'audience, les choses buttent par manque de fonds. « Nous rencontrons des difficultés pour continuer cette opération. Lesquelles difficultés se résument au manque de budget de fonctionnement du groupement d'instruction. Ce budget a été évalué à environ 5 milliards et demi », a-t-il confié. Mais ce budget, qui sera finalisé donc pourrait être modifié, « ne prend pas en compte les primes allouées aux démobilisés ». Il a annoncé le redéploiement, au plus tard à la fin août, des brigades douanières. Cela dans le cadre du redéploiement de l'administration. Soumaïla Bakayoko s'est réjoui de cette nouvelle qui devrait permettre de rentrer en possession de fonds nécessaire à l'encasernement. Ce qui permettra de poursuivre l'opération dans les autres groupements d'instruction. « C'est ce que le Premier ministre nous a demandé. Nous allons le faire espérant évidemment qu'un minimum nous permettra d'exécuter ces différentes opérations qui sont indispensables pour que, comme il l'a souhaité, nous soyons prêts pour les élections », a poursuivi le Cema des Fn. Il s'est également agi au cours de la réunion, à en croire Philippe Mangou, d'évoquer les difficultés logistiques relatives au déploiement des troupes au sein du Centre de commandement intégré (Cci). « Nous avons rendu compte au Premier ministre des difficultés rencontrées sur le terrain. Et, il nous a donné l'assurance que quelque chose sera fait pour nous aider à accomplir notre mission », a-t-il expliqué. En sus, « Il a exhorté les généraux à faire en sorte que les élections aient effectivement lieu parce que la survie de l'Etat en dépend ».
Bamba K. Inza
