La belle parade carnavalesque organisée par le district d'Abidjan, hier, a enregistré une participation tardive de la population abidjanaise. Celle-ci, non informée ou indifférente à ces festivités est longtemps restée chez elle.
La grande fête organisée, hier, par le district d'Abidjan n'a pas vite connu l'adhésion du public abidjanais. A 16 h, sur près de deux kilomètres de voie occupée pour l'évènement, on observait aucune foule. Jusqu'à 17 h, où les premières délégations ont commencé à défiler, les abords du Boulevard Valery Giscard d'Estain (Vge) étaient déserts. Des passants, sans grand intérêt, traversaient la grande voie. Ils étaient étonnés de la scission de l'autoroute juste après la gare de Bassam. « Mon frère, que se passe-t-il ? », interroge une dame ahurie. Nous l'informons du carnaval qui a lieu. « Carnaval ! », s'exclame-t-elle et elle continue son chemin avec indifférence. La plupart des personnes rencontrées n'avaient aucune information sur la manifestation. « C'est vers 13 heures que j'ai su qu'il y aurait quelque chose ici », déclare Sissoko Djibril, un curieux. Si au plan de l'organisation, rien n'est à reprocher à l'équipe de Pierre Djédji Amondji, la communion populaire annoncée a eu lieu tardivement. Selon Djibril, la seule explication est la faible communication qui a eu lieu pour annoncer la fête. « Les gens n'ont pas reçu l'information. C'est dommage qu'on organise un tel grand évènement sans communiquer suffisamment autour », renchérit-il. Mais, aux alentours de 17 h 30, lorsque les premières parades ont atteint la gare de Bassam, une foule, de façon spontanée, s'est attroupée sur les trottoirs du boulevard. Au niveau de l'animation, les danseurs venus de tout le district d'Abidjan ont fait le show. D'abord au Parc des sports de Treichville, où, près d'une vingtaine de groupes de danseurs s'étaient réunis, et ensuite, sur le Vge. Vêtu de tenues traditionnelles des grands jours de fêtes, de déguisements ou accoutrements dignes d'un carnaval brésilien, ils ont paradé, tantôt sur les mélodies de fanfares, tantôt sur des sonorités traditionnelles. Un brassage entre tradition et modernité, l'Afrique et l'Occident. Enfants, jeunes et vieux ont tenu à être des acteurs privilégiés de la célébration du demi-siècle de leur pays. Outre ces personnes, il y a eu un défilé de chars. Des voitures magnifiquement décorées sur lesquelles étaient exposées les richesses de l'Eburnie. Au plan agricole, industriel, artisanal, mais aussi, humain.
Sanou Amadou (Stagiaire)
La grande fête organisée, hier, par le district d'Abidjan n'a pas vite connu l'adhésion du public abidjanais. A 16 h, sur près de deux kilomètres de voie occupée pour l'évènement, on observait aucune foule. Jusqu'à 17 h, où les premières délégations ont commencé à défiler, les abords du Boulevard Valery Giscard d'Estain (Vge) étaient déserts. Des passants, sans grand intérêt, traversaient la grande voie. Ils étaient étonnés de la scission de l'autoroute juste après la gare de Bassam. « Mon frère, que se passe-t-il ? », interroge une dame ahurie. Nous l'informons du carnaval qui a lieu. « Carnaval ! », s'exclame-t-elle et elle continue son chemin avec indifférence. La plupart des personnes rencontrées n'avaient aucune information sur la manifestation. « C'est vers 13 heures que j'ai su qu'il y aurait quelque chose ici », déclare Sissoko Djibril, un curieux. Si au plan de l'organisation, rien n'est à reprocher à l'équipe de Pierre Djédji Amondji, la communion populaire annoncée a eu lieu tardivement. Selon Djibril, la seule explication est la faible communication qui a eu lieu pour annoncer la fête. « Les gens n'ont pas reçu l'information. C'est dommage qu'on organise un tel grand évènement sans communiquer suffisamment autour », renchérit-il. Mais, aux alentours de 17 h 30, lorsque les premières parades ont atteint la gare de Bassam, une foule, de façon spontanée, s'est attroupée sur les trottoirs du boulevard. Au niveau de l'animation, les danseurs venus de tout le district d'Abidjan ont fait le show. D'abord au Parc des sports de Treichville, où, près d'une vingtaine de groupes de danseurs s'étaient réunis, et ensuite, sur le Vge. Vêtu de tenues traditionnelles des grands jours de fêtes, de déguisements ou accoutrements dignes d'un carnaval brésilien, ils ont paradé, tantôt sur les mélodies de fanfares, tantôt sur des sonorités traditionnelles. Un brassage entre tradition et modernité, l'Afrique et l'Occident. Enfants, jeunes et vieux ont tenu à être des acteurs privilégiés de la célébration du demi-siècle de leur pays. Outre ces personnes, il y a eu un défilé de chars. Des voitures magnifiquement décorées sur lesquelles étaient exposées les richesses de l'Eburnie. Au plan agricole, industriel, artisanal, mais aussi, humain.
Sanou Amadou (Stagiaire)
