Dans un cadre enchanteur, le ministre de la jeunesse, du sport et de la salubrité urbaine, Mel Eg Théodore, à reçu à dîner des journalistes sportifs, le mercredi 04 août 2010, à la Riviera 3. Un dîner au cours duquel, le patron du sport ivoirien, a fait certaines révélations et mises au point.
C’est un ministre détendu, relaxe et éloquent qui s’est présenté à la presse, mercredi dernier sous le coup de 21heures, au cours d’un dîner d’échanges. Le ministre Mel Eg Théodore, qui a tout de même préciser que son action ne vise en aucune manière à amadouer les hommes de média, mais plutôt à se rapprocher d’eux en leur relatant le plus souvent le pourquoi de certaines choses. Concernant la question des primes qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, le ministre, a dit que son intention n’était pas de semer la zizanie en dévoilant le montant des primes dès l’élimination des Eléphants à la Coupe du monde. Au sujet du retard constaté, toujours au sujet du paiement des primes, il a tenu à mentionner que la délégation ivoirienne est partie d’Abidjan sans le moindre sou. « J’ai du payer de mes propres poches pour que la délégation puisse voir le premier match des Eléphants », a-t-il noté. « On a le sens de la responsabilité, c’est pourquoi on accepte certaines choses, même quand elles sont erronées », se justifie-t-il après le matraquage de la presse nationale suite à l’élimination des Eléphants et son corolaire. « Il y a beaucoup de gens qui s’agitent. J’ai déjà été ministre du sport et les problèmes soulevés depuis mon retour, sont les mêmes. Je ne suis pas venu pour des conneries au ministère du sport(…). Les présidents de fédérations font beaucoup », a-t-il ajouté. S’agissant du président de la FIF, Jacques Anouma, le ministre s’est voulu clair en ces mots : « Jacques Anouma a besoin de moi. Et puis avec moi, on peut discuter de certaines choses ». Poursuivant, il a démontré que le patron du foot ivoirien reste un de ses amis et il n’y a pas de raison que certaines personnes créent des polémiques par presse interposée. « J’ai des amitiés dans le milieu et je peux faire écrire certains articles aussi, mais quand on a une responsabilité comme la mienne, on sait regarder les choses », affirme Mel Eg Théodore. L’attitude des supporters en Afrique du Sud a été au menu des nombreux sujets abordés durant la causerie. « Tant que je serai là, personne n’ira nulle part. Si le CNSE trouve les moyens, il pourra faire voyager les supporters, mais ne comptez pas sur le gouvernement de Côte d’Ivoire », a-t-il arrêté comme décision. Pour lui, il n’est pas normal que l’Etat dépense pour les supporters. « On a fait ce sacrifice parce que le tournoi se déroulait pour la première fois en Afrique du Sud et avec ce qu’on a vu, plus question de recommencer », a clôt le successeur de Dagobert Banzio. Au sujet de la Coupe du monde 2010, il a précisé que l’argent dépensé s’élève à 3,8 milliards FCFA, avec une présence ivoirienne de 406 personnes de tous les services de l’Etat. « On a demandé à chaque ministère, à la présidence, aux partis politiques et autres, de nous donner des noms pour le voyage. C’est comme ça que la délégation a été faite », clarifie Mel Eg, tout en rappelant que la Coupe du monde 2006 a coûté 6 milliards de F CFA pour moins de supporters. Le chapitre des Eléphants footballeurs n’a pas trop retenu l’attention du ministre, même s’il a noté sa déception de ne pas voir cette équipe aller loin en Coupe du monde malgré la présence de 09 champions d’Europe dans ses rangs. « Nous pouvons faire autant sinon mieux que les autres », défini-t-il comme un slogan qui doit gouverner les équipes nationales lors des joutes internationales. Le CNSE, le CONAGES, la coupe du monde de basket en Turquie et l’ Afro-basket en 2011 à Abidjan, ont été abordés par le ministre qui, s’est montré prêt à participer à l’épanouissement des sportifs et à tout mettre en œuvre pour que les problèmes des fédérations soient moindres. C’est pourquoi, il a parlé de la nécessité de cette loi sur le sport encore sur la table du présient Laurent Gbagbo après son rejet à l’Hémicycle
Annoncia Sehoué
C’est un ministre détendu, relaxe et éloquent qui s’est présenté à la presse, mercredi dernier sous le coup de 21heures, au cours d’un dîner d’échanges. Le ministre Mel Eg Théodore, qui a tout de même préciser que son action ne vise en aucune manière à amadouer les hommes de média, mais plutôt à se rapprocher d’eux en leur relatant le plus souvent le pourquoi de certaines choses. Concernant la question des primes qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, le ministre, a dit que son intention n’était pas de semer la zizanie en dévoilant le montant des primes dès l’élimination des Eléphants à la Coupe du monde. Au sujet du retard constaté, toujours au sujet du paiement des primes, il a tenu à mentionner que la délégation ivoirienne est partie d’Abidjan sans le moindre sou. « J’ai du payer de mes propres poches pour que la délégation puisse voir le premier match des Eléphants », a-t-il noté. « On a le sens de la responsabilité, c’est pourquoi on accepte certaines choses, même quand elles sont erronées », se justifie-t-il après le matraquage de la presse nationale suite à l’élimination des Eléphants et son corolaire. « Il y a beaucoup de gens qui s’agitent. J’ai déjà été ministre du sport et les problèmes soulevés depuis mon retour, sont les mêmes. Je ne suis pas venu pour des conneries au ministère du sport(…). Les présidents de fédérations font beaucoup », a-t-il ajouté. S’agissant du président de la FIF, Jacques Anouma, le ministre s’est voulu clair en ces mots : « Jacques Anouma a besoin de moi. Et puis avec moi, on peut discuter de certaines choses ». Poursuivant, il a démontré que le patron du foot ivoirien reste un de ses amis et il n’y a pas de raison que certaines personnes créent des polémiques par presse interposée. « J’ai des amitiés dans le milieu et je peux faire écrire certains articles aussi, mais quand on a une responsabilité comme la mienne, on sait regarder les choses », affirme Mel Eg Théodore. L’attitude des supporters en Afrique du Sud a été au menu des nombreux sujets abordés durant la causerie. « Tant que je serai là, personne n’ira nulle part. Si le CNSE trouve les moyens, il pourra faire voyager les supporters, mais ne comptez pas sur le gouvernement de Côte d’Ivoire », a-t-il arrêté comme décision. Pour lui, il n’est pas normal que l’Etat dépense pour les supporters. « On a fait ce sacrifice parce que le tournoi se déroulait pour la première fois en Afrique du Sud et avec ce qu’on a vu, plus question de recommencer », a clôt le successeur de Dagobert Banzio. Au sujet de la Coupe du monde 2010, il a précisé que l’argent dépensé s’élève à 3,8 milliards FCFA, avec une présence ivoirienne de 406 personnes de tous les services de l’Etat. « On a demandé à chaque ministère, à la présidence, aux partis politiques et autres, de nous donner des noms pour le voyage. C’est comme ça que la délégation a été faite », clarifie Mel Eg, tout en rappelant que la Coupe du monde 2006 a coûté 6 milliards de F CFA pour moins de supporters. Le chapitre des Eléphants footballeurs n’a pas trop retenu l’attention du ministre, même s’il a noté sa déception de ne pas voir cette équipe aller loin en Coupe du monde malgré la présence de 09 champions d’Europe dans ses rangs. « Nous pouvons faire autant sinon mieux que les autres », défini-t-il comme un slogan qui doit gouverner les équipes nationales lors des joutes internationales. Le CNSE, le CONAGES, la coupe du monde de basket en Turquie et l’ Afro-basket en 2011 à Abidjan, ont été abordés par le ministre qui, s’est montré prêt à participer à l’épanouissement des sportifs et à tout mettre en œuvre pour que les problèmes des fédérations soient moindres. C’est pourquoi, il a parlé de la nécessité de cette loi sur le sport encore sur la table du présient Laurent Gbagbo après son rejet à l’Hémicycle
Annoncia Sehoué