Le ministre des Infrastructures économiques, Dagobert Banzio, au cours d`une conférence de presse le vendredi 06 août dernier, a fait un bilan partiel de ses actions à la tête de son département. Mais il a aussi annoncé des perspectives. Dans l`ensemble, le bilan partiel est positif et les projections sont bonnes.
Au niveau du secteur ferroviaire, les efforts sont faits pour l`entretien de l`existant, mais surtout pour sa rentabilisation. De fait, des ouvrages d`art d`avant doivent être remplacés ou réétudiés pour leur renforcement en vue de les adapter aux nécessités du trafic moderne. Le ministère envisage même que la ligne soit à deux voies et qu`une ligne puisse desservir le Port de San Pedro dans l`avenir.
Au niveau des infrastructures aéroportuaire.
Sur les 23 aéroports du pays, 3 reçoivent un trafic international (Abidjan avec 90% et 2 millions de passagers par an du trafic passager, Yamousoukro et Bouaké). Le programme d`investissement à réaliser prévoit la rénovation et l`extension de l`aérogare nationale, l`aménagement de l`aérogare fret et l`aménagement fonciers : zone franche, hôtel, divers. L`aéroport d`Abidjan n`a toujours pas la certification, mais les autorités compétentes s`y attellent.
Les travaux du 3ème pont débutent en septembre
Pour ce qui est des ports. Abidjan est la principale plate-forme portuaire de la sous-région. Il est doté de plusieurs infrastructures modernes, mais vu sa vocation, des efforts sont encore à faire. Aussi, des projets de réhabilitation, de modernisation et d`extension sont engagés. Telles l`acquisition et la mise en location de wagon pour accroître la capacité de transport ; la création d`une structure de soutage ; l`acquisition d`une drague pour l`autonomie des travaux de dragage ; la construction d`entrepôts frigorifiques ; la création d`un centre de dépotage et de stockage et d`un centre de traitement des déchets liquides… Il en va de même pour le Port de San Pedro où il est envisagé la construction d`un nouveau terminal à conteneurs ; le revêtement des routes d`accès à l`hinterland ( Mali, Guinée, Libéria)
Dans le secteur routier, la Côte d`Ivoire dispose d`un des plus importants réseaux routiers de l`Afrique (82.996 Km dont 6514 km revêtus). Mais depuis 2000, ces routes ne sont plus véritablement entretenues. 2500 km de routes revêtues ont dépassé le seuil de dégradation tolérable. C`est pourquoi, l`Etat a lancé un vaste programme de réhabilitation des routes existantes, mais aussi de construction de nouvelles routes. Ainsi sont engagé le prolongement de l`autoroute du Nord (livraison 2ème semestre 2001) ; la construction du pont de Jacqueville (fin des travaux, dernier trimestre 2011) le bitumage de l`axe Boundiali-Tengrela (livraison dernier trimestre 2011) ; la construction de l`autoroute Abidjan-Grand Bassam (lancée le 21 juillet 2010) ; la construction de l`échangeur de Marcory et du 3ème pont (début des travaux septembre 2010) et des programmes d`urgence (PUR IV UE) et HIMO.
Au niveau de l`eau potable. 21% de la population rurale a accès à l`eau potable quand 30% des centres urbains ne sont pas desservis. Pour faire face à cette situation, le ministère est en train de renforcer le programme national dans ce sens. Il a signé une convention récemment avec VEOLIA pour la modernisation et l`accroissement du rendement des usines de production. Les besoins en investissement sont estimés à 606,361 milliards de Francs CFA.
Le château d`eau d`Angré fonctionnel en octobre
Le ministre Banzio, accompagné du président du conseil d`administration de la Cie-Sodeci, Marcel Zadi Kessy et du directeur général de l`Office national de l`eau potable (Onep), Kouacou Djah Guillaume, s`est rendu, hier, à la Djibi pour s`enquérir de l`état d`avancement des travaux de réalisation d`un château d`eau de 5000 m3 à 30 m de hauteur débutés depuis fin octobre 2008. Et qui doit permettre de renforcer l`alimentation en eau potable des quartiers Nord-est de la ville d`Abidjan. Notamment Angré, Abobo-Baoulé, Aboboté, 8ème et 9ème tranches. A ce château qui sera fonctionnel en octobre s`ajoute, entre autres, la réalisation de 4 forages d`exploitations sur les six prévus que comptent le champ captant. Une station de traitement d`une capacité de 1000m3 par heure est en voie d`achèvement et sera également disponible dans le mois d`octobre. Ces travaux vont permettre d`atténuer de 15 000m3 par jour le déficit de production d`eau potable, (au lieu de 22 000m3 qui est la capacité du château et qui, en raison de l`exploitation de la nappe phréatique, ne peut que se limiter à 15 000m3) en vue de satisfaire les besoins en eau potable d`environ 200.000 habitants desdits quartiers. Tout ceci, pour un montant global d`environ dix milliards. Pour le ministre, ces réalisations faites vont permettre de réduire l`écart de besoins en approvisionnement en eau des populations qui demeure un encore un problème.
Eddy PEHE et CRA
Au niveau du secteur ferroviaire, les efforts sont faits pour l`entretien de l`existant, mais surtout pour sa rentabilisation. De fait, des ouvrages d`art d`avant doivent être remplacés ou réétudiés pour leur renforcement en vue de les adapter aux nécessités du trafic moderne. Le ministère envisage même que la ligne soit à deux voies et qu`une ligne puisse desservir le Port de San Pedro dans l`avenir.
Au niveau des infrastructures aéroportuaire.
Sur les 23 aéroports du pays, 3 reçoivent un trafic international (Abidjan avec 90% et 2 millions de passagers par an du trafic passager, Yamousoukro et Bouaké). Le programme d`investissement à réaliser prévoit la rénovation et l`extension de l`aérogare nationale, l`aménagement de l`aérogare fret et l`aménagement fonciers : zone franche, hôtel, divers. L`aéroport d`Abidjan n`a toujours pas la certification, mais les autorités compétentes s`y attellent.
Les travaux du 3ème pont débutent en septembre
Pour ce qui est des ports. Abidjan est la principale plate-forme portuaire de la sous-région. Il est doté de plusieurs infrastructures modernes, mais vu sa vocation, des efforts sont encore à faire. Aussi, des projets de réhabilitation, de modernisation et d`extension sont engagés. Telles l`acquisition et la mise en location de wagon pour accroître la capacité de transport ; la création d`une structure de soutage ; l`acquisition d`une drague pour l`autonomie des travaux de dragage ; la construction d`entrepôts frigorifiques ; la création d`un centre de dépotage et de stockage et d`un centre de traitement des déchets liquides… Il en va de même pour le Port de San Pedro où il est envisagé la construction d`un nouveau terminal à conteneurs ; le revêtement des routes d`accès à l`hinterland ( Mali, Guinée, Libéria)
Dans le secteur routier, la Côte d`Ivoire dispose d`un des plus importants réseaux routiers de l`Afrique (82.996 Km dont 6514 km revêtus). Mais depuis 2000, ces routes ne sont plus véritablement entretenues. 2500 km de routes revêtues ont dépassé le seuil de dégradation tolérable. C`est pourquoi, l`Etat a lancé un vaste programme de réhabilitation des routes existantes, mais aussi de construction de nouvelles routes. Ainsi sont engagé le prolongement de l`autoroute du Nord (livraison 2ème semestre 2001) ; la construction du pont de Jacqueville (fin des travaux, dernier trimestre 2011) le bitumage de l`axe Boundiali-Tengrela (livraison dernier trimestre 2011) ; la construction de l`autoroute Abidjan-Grand Bassam (lancée le 21 juillet 2010) ; la construction de l`échangeur de Marcory et du 3ème pont (début des travaux septembre 2010) et des programmes d`urgence (PUR IV UE) et HIMO.
Au niveau de l`eau potable. 21% de la population rurale a accès à l`eau potable quand 30% des centres urbains ne sont pas desservis. Pour faire face à cette situation, le ministère est en train de renforcer le programme national dans ce sens. Il a signé une convention récemment avec VEOLIA pour la modernisation et l`accroissement du rendement des usines de production. Les besoins en investissement sont estimés à 606,361 milliards de Francs CFA.
Le château d`eau d`Angré fonctionnel en octobre
Le ministre Banzio, accompagné du président du conseil d`administration de la Cie-Sodeci, Marcel Zadi Kessy et du directeur général de l`Office national de l`eau potable (Onep), Kouacou Djah Guillaume, s`est rendu, hier, à la Djibi pour s`enquérir de l`état d`avancement des travaux de réalisation d`un château d`eau de 5000 m3 à 30 m de hauteur débutés depuis fin octobre 2008. Et qui doit permettre de renforcer l`alimentation en eau potable des quartiers Nord-est de la ville d`Abidjan. Notamment Angré, Abobo-Baoulé, Aboboté, 8ème et 9ème tranches. A ce château qui sera fonctionnel en octobre s`ajoute, entre autres, la réalisation de 4 forages d`exploitations sur les six prévus que comptent le champ captant. Une station de traitement d`une capacité de 1000m3 par heure est en voie d`achèvement et sera également disponible dans le mois d`octobre. Ces travaux vont permettre d`atténuer de 15 000m3 par jour le déficit de production d`eau potable, (au lieu de 22 000m3 qui est la capacité du château et qui, en raison de l`exploitation de la nappe phréatique, ne peut que se limiter à 15 000m3) en vue de satisfaire les besoins en eau potable d`environ 200.000 habitants desdits quartiers. Tout ceci, pour un montant global d`environ dix milliards. Pour le ministre, ces réalisations faites vont permettre de réduire l`écart de besoins en approvisionnement en eau des populations qui demeure un encore un problème.
Eddy PEHE et CRA