Emah Biako (porte parole des Ado girls): "Le contentieux peut se tenir sans entamer le 31 octobre"

Emah Biako, porte parole des ADO Girls évoque au cours de cet entretien la stratégie de son mouvement pour la victoire du candidat du RDR. Elle promet d’aller au contact des ivoiriens pour défendre le programme de Gouvernement de son candidat.

ADO-Girls connu pour son activisme sur le terrain, depuis un moment est moins en verve. Doit-on comprendre que ce mouvement est à bout de souffle ?
Les activités qui nous ont fait connaître s’inscrivaient dans la perspective de l’élection présidentielle de novembre 2009. Comme nous le savons tous, cette élection n’a pas eu lieu. Il nous a donc paru important de marquer une pause et faire le bilan. Maintenant que la date de la présidentielle est prévue au 31 octobre 2010, nous sommes en train de nous organiser pour refaire surface et démontrer que les ADO-Girls sont bien présents.

Quelle stratégie de ADO-Girls pour une campagne efficace mais pas violente ?
La stratégie de ADO-Girl consiste à aller sur le terrain, au contact des ivoiriens pour échanger avec eux. Les ivoiriens n’ont pas besoin de personnes qui soient toujours présentes dans les médias ou qui prennent en otage les médias d’Etat et qui ne s’occupent pas de leurs préoccupations. En somme notre stratégie, c’est d’aller vers les populations et leur présenter le programme de gouvernement du candidat Alassane Dramane Ouattara. Un programme qui prend en compte leurs aspirations. Dans notre approche, nous faisons l’effort d’être à l’image de notre candidat, c`est-à-dire poli, courtois et respectueux.

Des Voix s’élèvent dans le camp présidentiel pour demander la réouverture du contentieux et le désarmement absolu avant la tenue de la présidentielle. Ne redoutez-vous pas un autre report du scrutin présidentiel ?
L’heure n’est plus à la conjecture de foi. L’élection présidentielle se tiendra le 31 octobre. Il n’y a pas de raison qu’il en soit autrement. Il faut sortir de l’Etat d’exception dans lequel nous sommes depuis 2002 pour l’Etat de Droit. La constitution est formelle. L’élection présidentielle doit se tenir le dernier dimanche du mois d’octobre de l’année électorale. Beugré Mambé, avant de partir de la CEI, avait laissé entendre que 95% du travail avait été fait et qu’il ne restait donc plus que 5%. Concernant le contentieux, c’est un problème qui peut être réglé sans pour autant empiéter sur la date de l’élection présidentielle.
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