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Politique Publié le jeudi 12 août 2010 | Le Mandat

Menaces sur le 31 octobre : De graves troubles se préparent

© Le Mandat Par Emma
Cinquantenaire de la Côte d`Ivoire: le président Laurent Gbagbo assiste à la prise d`armes au palais
Samedi 7 août 2010. Abidjan, palais présidentiel du Plateau. Le défilé militaire est le point culminant des cérémonies marquant la fête de l`indépendance.
La date de l’élection présidentielle le 31 octobre prochain, pourrait être hélas un autre rendez-vous manqué.

Maintes fois annoncée, plusieurs fois reportée, la date de l’élection présidentielle n’émeut plus personne en Côte d’Ivoire. Sauf la classe politique qui se prend à rêver. Par la volonté du chef de l’Etat et de son premier ministre. En tout cas, tous les ingrédients, d’un report sont réunis. L’encasernement total des ex-combattants, la démolisation, l’insertion pour les uns et l’intégration pour d’autres, les primes des démobilisés, la réunification du pays, l’unicité des caisses de l’Etat et le redéploiement totale de l’administration sur le territoire national. Tel est le cocktail explosif qui tient en haleine Laurent Gbagbo et Soro Guillaume. Pour contenir les esprits, on fait croire que tout va pour le mieux. Il faut de l’argent. Mais où le trouver ? S’est interrogé un proche de Soro que nous avons joint au téléphone.


Refus de se livrer

Dans chaque camp, personne n’entend être le premier "gaou". Les zones sud et Cno s’équipent davantage en armement. La raison en est que sans argent pour satisfaire les besoins des ayants-droit, la piste d’un désarmement forcé est envisagée. Les rapports des Nations Unies ne manquent d’ailleurs pas de s’interroger sur les mobiles réels de ce surarmement alors même que le pays est sous embargo.

Des faits de taille
Comme il fallait s’y attendre, les 300 ex-combattants encasernés sur le site de Korhogo viennent de décamper pour finalement rejoindre leur base. Selon des sources, ses déserteurs y ont laissé leurs armes. Et pourtant, selon des informations en notre possession, les vraies armes de combat sont introuvables. Tout le monde se prépare au pire. Au sein du parti au pouvoir, dit-on, le ministre Kadet Bertin peaufine depuis longtemps des plans de contre-attaque avec l’appui de certains militants outillés de la guerre. Et là, assure-t-on, les milices sont mises à contribution. « En cas de cas, cette fois sera la bonne". C’est dans ce contexte qu’un confrère proche du camp présidentiel a produit un document dans lequel Abdoulaye Traoré alias AB, fait des révélations. Dans lesquelles il dénonce la complicité entre Soro, Alassane et Compaoré dans la déstabilisation de Laurent Gbagbo par les armes. « L’encasernement des Forces nouvelles est un jeu de roublardise. Les armes sur les sites, ce sont des kalachs. Lorsque les gens venaient constater nos armes dans le cadre du désarmement, on les embarquait pour aller les cacher à Ouaga ». Entre Gbagbo qui ne veut pas aller aux élections sans désarmement et Soro qui louvoie, qui aura le dernier mot ? Attendons de voir.

K. Zéguédoua Tano
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