Sur les 500 ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), regroupés dans les casernes à Korhogo le 15 juin dernier, des informations reçues sur la chaîne de Radio France internationale (Rfi) font état de ce qu’il en resterait 200, résidant encore à la caserne réhabilitée. Environs 300 ont déserts leurs camps selon cette information. Les raisons invoquées sont que les éléments déserteurs seraient rentrés chez eux au motif qu’ils sont las d’attendre en vain, les primes mensuelles de 50 000 Fcfa qui leur avaient été promises. Cette information, selon des sources, auraient créé un véritable branle-bas au sein des milices proches du camp présidentiel. Car, pour celles-ci, il s’agit d’une stratégie des Forces nouvelles pour se préparer davantage contre la réunification effective du pays. Alors, les milices auraient décidé de reprendre les entraînements pour se préparer à affronter ceux qu’ils prennent pour leurs ennemis. D’une part, des informations récurrentes indiquent que les patrons des Forces nouvelles auraient reçu des ordres fermes de leurs responsables politiques et seraient en alerte maximale. D’autre part, certaines informations qui se font persistances dans le cercle du camp présidentiel indiquent que la date du 31 octobre prévue pour les élections présidentielles ne sera pas tenable. Alors, les milices du camp présidentiel auraient reçu l’ordre de se tenir prêtes afin de prendre une part active dans la confiscation du pouvoir par les actuels dirigeants. Des armes seraient en train d’être mises en état pour être incessamment utilisées.
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