Quand la Fédération ivoirienne de football s’est trouvée dans l’impossibilité de reconduire le contrat de Sven-Göran Eriksson à la tête de l’encadrement technique des Eléphants, elle a jeté tout son dévolu sur Gérard Gili. Tout était quasiment réuni pour engager le technicien français. Et puis, patatras ! Les discussions ont été interrompues. Brusquement. Que s’est-il vraiment passé pour en arriver à une séparation aussi soudaine? De son côté, l’instance fédérale estime qu’elle n’a pu s’entendre sur tous les contours avec le Français. Hier, sur RFI, l’ancien patron du banc de Marseille a été clair : « Il y a des cadres de l’équipe qui n’ont pas souhaité travailler avec moi. Donc à partir de là, j’ai estimé que la situation ne m’était pas favorable. J’ai donc pris la responsabilité de refuser. Il n’y a pas eu un consensus positif me concernant, surtout de la part des joueurs. Il était donc difficile d’avancer sur un projet ». Le président de la Fif avait tapé du poing sur la table pour dire que les joueurs n’ont rien à dire dans le choix de l’entraîneur. Mais quand on fait un parallèle, on se rend compte qu’ils ne sont pas innocents dans le contrat avorté de Gérard Gili. Sans doute une situation sur laquelle il faudra plancher à la Maison de verre de Treichville.
Tibet K
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