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Politique Publié le vendredi 13 août 2010 | Fraternité Matin

Démobilisation des ex-combattants: Le non paiement des primes peut perturber les élections

© Fraternité Matin Par Fatai photorush
Cinquantenaire de la Côte d`Ivoire: le préfet Konin Aka préside le défilé militaire à Bouaké
Samedi 7 août 2010. Bouaké. Soldats des Forces nouvelles, de l`ONUCI, du Centre de commandement intégré (CCI) et forces vives défilent en présence des autorités administratives, politiques et militaires, à la faveur du 50è anniversaire de l`indépendance de la Côte d`Ivoire
Le Directeur de cabinet (Dircab) du Secrétaire général des Forces nouvelles, le Colonel-Major Bamba Sinima a expliqué ce 12 Août sur la radio des Nations Unies en Côte d’Ivoire Onuci Fm que le non paiement des primes de démobilisation aux ex-combattants qui rejoignent la vie civile peut remettre en cause la tenue des élections.

Répondant à une question sur l’effectivité de la démobilisation et de la réinsertion des ex- combattants, le Colonel-Major Bamba Sinima a souligné qu’avant « la tenue des élections, il y a des questions périphériques qui ont été créées qu’il faut résoudre. Donc si nous voulons aller à des élections sereines, il faut bien que les problèmes majeurs soient réglés ou connaissent un début de règlement de manière à pérenniser l’ensemble de l’environnement pour qu’on aille aux élections ».

Le dircab du Secrétaire général des Forces nouvelles a indiqué que les « ralentissements » constatés dans le processus de démobilisation des ex-combattants sont le fait du non-respect de l’Etat vis-à-vis de ses engagements envers les ex-combattants.

« Il a été dit depuis 2008 à Ouagadougou que les ex combattants démobilisés devaient percevoir 500 000 FCFA comme solde de tout compte. Jusqu’à présent cette disposition n’est pas mise en application », insiste t-il. Avant de préciser que cette situation crée un certain nombre de problèmes. C’est pourquoi il souhaite que des solutions soient trouvées avant les échéances électorales.

Le Colonel-Major Bamba Sinima a soutenu que le volet de la démobilisation et de la réinsertion des ex- combattants des forces nouvelles compte en gros entre 20 et 25 000 soldats.

Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info
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