Attécoubé : macabre : Des morts découverts

La journée du mardi dernier 10 août, n’a particulièrement pas été reluisante pour la commune d’Attécoubé. Deux morts y ayant été découverts. Donnant du coup, une allure macabre à cette commune, ce jour-là. C’est d’abord dans le quartier-village de « Locodjro », que la première découverte de cadavre est faite. Il est rapporté que les eaux de la lagune de ce côté-là, ont « vomi » un corps sans vie. Celui d’un individu encore dans la fleur de l’âge. Puisque ne flirtant qu’avec la vingtaine. Vêtu d’un tee-shirt dépourvu de manches et d’une culotte, le macchabé dépigmenté par les eaux salées de lagune, était dans un état de putréfaction très avancée. Ce qui obligeait les curieux présents sur les lieux, à se boucher les narines contre cette odeur suffocante de pourri. La police avisée, est arrivée sur les lieux pour le constat d’usage. A l’occasion, les agents des forces de l’ordre, n’ont pu identifier le mort. Dans ses vêtements, aucun papier pouvant le permettre. Les services des pompes funèbres, à la suite de la police, sont arrivés sur les lieux et ont procédé à l’enlèvement du corps. Quelques instants plus tard, toujours dans la même commune, un autre corps sans vie, est repêché des eaux de la lagune. Cette fois, dans les environs de la base de l’Onuci. Comme le premier corps, celui-ci était carrément méconnaissable. La peau est arrachée également du fait certainement du long séjour dans les eaux salées de la lagune. Et de plus, le défunt est méconnaissable. Le visage est affreusement « reconstitué ». C’est que pratiquement, des parties ont été arrachées. Notamment, le nez, les yeux, les lèvres. Outre le visage, les parties génitales du pauvre homme tutoyant la trentaine, ont également servi de bon déjeuner aux dangereux crustacés tapies dans les eaux et n’attendant que ce genre d’occasion pour faire bombance. La police alertée là aussi, est arrivée sur les lieux pour le constat d’usage. Et une fois de plus, le défunt, habillé d’une culotte noire et d’une chemise manches longues à carreaux, n’a pu être identifié. Il n’avait aucun document administratif dans ses poches. Les pompes funèbres sont plus tard arrivées sur les lieux, pour débarrasser le corps du périmètre « onusien ». Des enquêtes, faut-il le signaler, sont en cours, pour faire la lumière sur ces morts.

Madeleine TANOU