«Des individus que j'ai pu identifier, sont venus casser mon kiosque. J'ai été maîtrisé par eux; ils étaient au nombre de trois. Ils m'ont ligoté les pieds et les bras avant de faire main basse sur ma bouteille de gaz B12, une machine à café, ma mini-chaîne, mon téléphone portable et ma recette estimée à 200 mille Fcfa», affirme D.B. Il a été victime d'une attaque à main armée dans la nuit du mercredi 7 juillet à 2 h. Mais les malfaiteurs n'iront pas loin avec leur butin. Le même jour vers 11 h, un proche du propriétaire de kiosque à café cambriolé est informé que deux individus sont en train de vendre des objets volés dans un endroit à Andokoi 3(Abobo). «J'ai alerté mon frère qui travaille à la police criminelle. Grâce à son intervention, ces vendeurs d'objets ont été pris, puis conduits au 32ème arrondissement. Je porte plainte contre les nommés S.B. et S.O. pour vol de nuit à main armée. Je suis formel que ce sont ces deux individus qui m'ont agressé au kiosque. Mais le troisième qui m'a frappé sur l'œil gauche est encore en fuite», raconte D.B. Interrogés sur les faits, les prévenus nient en bloc les accusations. Selon S.B., la nuit des faits, il était chez lui en train de dormir et qu'il n'a jamais rencontré le plaignant. Pour lui, il a acheté la machine à café à 25 mille Fcfa à Adjamé. «Je demande pardon au plaignant parce que j'ai acheté une machine à café et ne pouvais pas savoir qu'elle avait été volée», dit-il en jurant qu'il n'a jamais eu l'intention de voler ou braquer un kiosque à café. S.O. s'aligne derrière son complice en relayant les mêmes propos sans pour autant convaincre. Présentés à la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau, le 21 juillet, les mis en cause continuent de nier les faits. Le juge ne tient pas compte de leur bla-bla-bla. Il les condamne à 6 mois fermes.
Bahi K.
Bahi K.