Le sélectionneur explique pourquoi les filles sont peu nombreuses à la boxe.
Sur quelles bases Deborah et Marie-Jeanne participeront-elles aux prochains championnats du monde de boxe féminine
En fait, les filles qui pratiquent la boxe en Côte d'Ivoire ne sont pas nombreuses. Deborah et Marie-Jeanne ont été choisies pour représenter le pays aux prochains championnats du monde de boxe féminine car elles ont de la volonté.
Comment expliquez-vous que les filles fuient ce sport ?
Beaucoup prennent une grossesse. Yobouet Deborah et Ambé Marie-Jeanne nous sauvent sinon la Côte d'Ivoire n'aurait pas de représentantes.
Sur quoi les entraînements des filles sont-ils axés ?
En boxe, l'entraînement reste le même aussi bien pour les garçons que pour les filles. Nous travaillons la technique et le physique. Pour le reste, elles frappent le sac, elles font du footing, la course sur piste et sautent à la corde. La durée des combats reste la même tant chez les femmes que chez les hommes.
A quel niveau la différence entre garçon et fille apparaît-elle en boxe?
Il n'y a pas de différence. En boxe, il faut frapper au niveau du buste, du visage jusqu'au ventre. Il est interdit d'aller en dessous ni de taper la nuque. Ce qu'il faut retenir, c'est que les filles ne peuvent pas frapper sur les seins; raison pour laquelle elles portent des plastrons. Les garçons, eux, portent des coquilles pour éviter de prendre des coups sur le sexe.
La boxe féminine a-t-elle des règles spéciales ?
Non.
Avez-vous espoir de voir beaucoup de filles ivoiriennes venir à la boxe ?
Chacun est libre de choisir son sport. Les filles nous voient aux entraînements mais refusent d'y venir. Je tire mon chapeau à Deborah et à Marie-Jeanne car elles sont courageuses.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Sur quelles bases Deborah et Marie-Jeanne participeront-elles aux prochains championnats du monde de boxe féminine
En fait, les filles qui pratiquent la boxe en Côte d'Ivoire ne sont pas nombreuses. Deborah et Marie-Jeanne ont été choisies pour représenter le pays aux prochains championnats du monde de boxe féminine car elles ont de la volonté.
Comment expliquez-vous que les filles fuient ce sport ?
Beaucoup prennent une grossesse. Yobouet Deborah et Ambé Marie-Jeanne nous sauvent sinon la Côte d'Ivoire n'aurait pas de représentantes.
Sur quoi les entraînements des filles sont-ils axés ?
En boxe, l'entraînement reste le même aussi bien pour les garçons que pour les filles. Nous travaillons la technique et le physique. Pour le reste, elles frappent le sac, elles font du footing, la course sur piste et sautent à la corde. La durée des combats reste la même tant chez les femmes que chez les hommes.
A quel niveau la différence entre garçon et fille apparaît-elle en boxe?
Il n'y a pas de différence. En boxe, il faut frapper au niveau du buste, du visage jusqu'au ventre. Il est interdit d'aller en dessous ni de taper la nuque. Ce qu'il faut retenir, c'est que les filles ne peuvent pas frapper sur les seins; raison pour laquelle elles portent des plastrons. Les garçons, eux, portent des coquilles pour éviter de prendre des coups sur le sexe.
La boxe féminine a-t-elle des règles spéciales ?
Non.
Avez-vous espoir de voir beaucoup de filles ivoiriennes venir à la boxe ?
Chacun est libre de choisir son sport. Les filles nous voient aux entraînements mais refusent d'y venir. Je tire mon chapeau à Deborah et à Marie-Jeanne car elles sont courageuses.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo