Les militants du FPI de Sinfra sont à couteau tiré. Rien ne va plus entre les partisans du fédéral Obrai Gnatchi et ceux du président du conseil général, Lia Bi Douayoua. La cause : la radiation de 1432 ivoiriens sur la liste électorale au niveau de la commune et cela sur la demande du fédéral Obrai Gnatchi. Une liste sur laquelle figurent des militants du FPI dont l’un, Bakayoko Ibrahima, est vice-président du conseil général et un autre, un certain Haïdara, cadre du FPI vivant au quartier Dioulabogou. De nombreux militants du FPI opposés à cette « manigance » selon leur propre terme, ont approché les responsables locaux du RDR pour signaler que le fédéral Gnatchi Obrai et ses camarades Brahima Bakayoko, Drissa Sidibé, d’origine malienne, qui vient d’obtenir sa naturalisation il y a seulement quelques mois, ainsi qu’un autre militant Bakarissy, membre de la fédération, ont fait du faux en établissant dans leur officine des fausses listes à partir des noms relevés sur les listes affichées par la commission électorale indépendante. Selon eux, des instructions fermes ont été données par la direction du parti avec un quota bien déterminé par région ou département pour radier des Ivoiriens dont les noms sont à consonance malinké ou nordique. Pour le département de Sinfra, affirment-ils hier, la direction du parti a demandé de mettre tout en oeuvre pour radier 2584 personnes. Ils vont plus loin pour dénoncer que c’est le ministre Lia Bi Douayoua, qui est au centre de cette entreprise. Mais Obrai Gnatchi et ses camardes ayant reconnu depuis le 9 août dernier, dans le cabinet du préfet Niasson Konin et en sa présence, qu’ils ont fait du faux, ont voulu surseoir à l’opération. Devant le refus de Lia-Bi, les militants sont divisés et sont à couteau tiré.
La délégation du Rassemblement des Républicains avec à sa tête le ministre Houga Bi Gohoré, au cours d’une grande réunion ce samedi a arrêté d’importantes décisions.
Premièrement, dès ce lundi matin, le directeur départemental de campagne va saisir les avocats du parti qui, à leur tour, vont saisir la justice contre le fédéral Gnatchi Obrai, Ibrahim Bakayoko, Sidibé Lamine et Bakarissy, pour dénonciation calomnieuse et sans preuves. Le président de la commission technique électoral local du RDR, le maire Sidibé Lamine, après avoir fait le point de la situation aux militants et au directeur départemental de campagne, a précisé que parmi les 1432 ivoiriens accusés par le FPI, les militants de son parti sont prêts à produire toutes les preuves de leur nationalité ivoirienne. Aucun d’entre eux, n’est ni ressortissant de la CEDEAO, comme le prétendent les militants du FPI.
Au niveau des sous-préfectures, 32 personnes sont sur la liste noire du FPI à Bazré. Mais après des recherches sur Internet, 22 militants du parti RDR sur les 32 personnes accusées ont toutes les preuves de leur nationalité. 13 cas ont été soulevés par le parti de Laurent Gbagbo dans la sous-préfecture de Kouétinfla. La demande de radiation déposée à la CEI locale sans les preuves a été retournée au fédéral du FPI menacé par le président du conseil général de les déposer à la justice.
Mais en attendant que les choses soient éclaircies par la justice, le RDR entend déjà saisir le tribunal par l’entremise de ses avocats contre les dénonciateurs.
Au cours de leur grande réunion samedi, le directeur départemental de campagne a annoncé que dans les semaines qui suivront, un grand séminaire de lancement de campagne sur le programme d’Ado, sera organisé. Après suivront des séances de formation sur les techniques d’élections. Ensuite, des meetings éclatés seront animés à travers tout le département pour vendre ADO et son programme. Jacquelin Mintoh (Correspondant)
La délégation du Rassemblement des Républicains avec à sa tête le ministre Houga Bi Gohoré, au cours d’une grande réunion ce samedi a arrêté d’importantes décisions.
Premièrement, dès ce lundi matin, le directeur départemental de campagne va saisir les avocats du parti qui, à leur tour, vont saisir la justice contre le fédéral Gnatchi Obrai, Ibrahim Bakayoko, Sidibé Lamine et Bakarissy, pour dénonciation calomnieuse et sans preuves. Le président de la commission technique électoral local du RDR, le maire Sidibé Lamine, après avoir fait le point de la situation aux militants et au directeur départemental de campagne, a précisé que parmi les 1432 ivoiriens accusés par le FPI, les militants de son parti sont prêts à produire toutes les preuves de leur nationalité ivoirienne. Aucun d’entre eux, n’est ni ressortissant de la CEDEAO, comme le prétendent les militants du FPI.
Au niveau des sous-préfectures, 32 personnes sont sur la liste noire du FPI à Bazré. Mais après des recherches sur Internet, 22 militants du parti RDR sur les 32 personnes accusées ont toutes les preuves de leur nationalité. 13 cas ont été soulevés par le parti de Laurent Gbagbo dans la sous-préfecture de Kouétinfla. La demande de radiation déposée à la CEI locale sans les preuves a été retournée au fédéral du FPI menacé par le président du conseil général de les déposer à la justice.
Mais en attendant que les choses soient éclaircies par la justice, le RDR entend déjà saisir le tribunal par l’entremise de ses avocats contre les dénonciateurs.
Au cours de leur grande réunion samedi, le directeur départemental de campagne a annoncé que dans les semaines qui suivront, un grand séminaire de lancement de campagne sur le programme d’Ado, sera organisé. Après suivront des séances de formation sur les techniques d’élections. Ensuite, des meetings éclatés seront animés à travers tout le département pour vendre ADO et son programme. Jacquelin Mintoh (Correspondant)