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Politique Publié le samedi 14 août 2010 | Nord-Sud

Conquête de l`Ouest : Le Rdr et le Pdci n`ont pas dit leur dernier mot

Dans la région des montagnes, la bataille pour la conquête de l'électorat fait rage et chacun y va avec sa méthodologie. Si la majorité présidentielle et l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) de Mabri Toikeusse ont opté pour les manifestations de masse, cela n'est pas le cas chez les principaux partis membres de l'opposition. A l'état-major du Rassemblement des républicains (Rdr), le secrétaire départemental adjoint résident, Yahadja Kourouma, rassure : « ici nous ne dormons pas, sachant que nous ne disposons pas des gros moyens de l'Etat comme le parti au pouvoir, nous avons opté pour le porte à porte et le corps à corps. Nous organisons régulièrement des rencontres avec la base ». Il a indiqué que la priorité de son parti est de former ses militants et ses représentants dans les bureaux de vote sur le processus électoral. Cette année, le Rdr a décidé d'éviter le folklore. « Les fanfares ne payent pas », confie-t-il. Il a par ailleurs annoncé une tournée, les jours à venir, du directeur départemental de campagne d'Alassane Ouattara, Blé Mamadou, auprès des communautés Dan et Wê. Au siège du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), ce sont des portes closes que nous avons trouvé. Un vieillard que nous avons rencontré sur les lieux, se disant militant de l'ancien parti au pouvoir, nous conduit chez la secrétaire départementale de l'Union des femmes du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, Mme Bakayoko née Dosso Matogoma. Elle est en compagnie de quatre secrétaires de sections venues s'entretenir avec elle, sur les préparatifs d'une rencontre de soutien au président Bédié prévue la semaine prochaine. La dame qui assure la permanence du vieux parti évoque un manque de moyen financier pour l'organisation des manifestations de masse. « Nous ne sommes pas au pouvoir pour avoir assez d'argent à distribuer comme ceux d'en face, mais nous travaillons activement à maintenir la flamme militante, à travers des campagnes de proximités pour expliquer le programme de société de notre candidat. Chaque jour, nous sommes à la tâche. Ma résidence est presque devenue un quartier général du parti », soutient-elle. Avant d'affirmer que le meilleur candidat est celui de son parti.

Kindo Ousseny à Man
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