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Politique Publié le mardi 17 août 2010 | Le Patriote

Chef Fofana Mékuo : A ce propos, nous avons appris qu’il y aurait plus de 3000 noms proposés à la radiation. Avouons que c’est beaucoup et cela peut avoir des conséquences graves.

LP : En faisant escale à l’ONUCI pour y déposer une copie de votre motion, quel message voulez-vous transmettre et quel but voulez-vous atteindre ?
CKL : L’ONUCI est chez nous pour une mission. Ils sont venus pour nous aider à retrouver la paix. Donc il fallait passer leur dire ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons. Cela éviterait toute autre forme d’interprétation de notre action. Voilà la raison de l’escale devant la Division de l’ONUCI.

LP : Comment s’est passée la rencontre avec le Préfet ? Vous a-t-il bien accueillis, vous a-t-il rassurés?
CKL : Bien que ce soit un jour non ouvrable, le Préfet était à son poste pour nous recevoir. Oui, il nous a bien accueillis et il nous a rassurés. C’est un homme qui sait accueillir et écouter l’homme. Il sait aussi parler à l’homme. Quelle que soit la colère qui t’amène vers lui, il trouvera les mots justes pour t’apaiser. Il est le représentant du chef de l’Etat ici. Il a dit ce qu’il fallait à ma communauté. Il a dit qu’il nous a compris et qu’il transmettra notre message à qui de droit. Il nous a remerciés de notre démarche républicaine. J’en suis heureux.

Chef Fofana Mékuo : J’ajouterai qu’il a su nous parler car nous avons tous été satisfaits des quelques mots qu’il nous a adressés. Je pense qu’il fera ce qu’il a promis.

LP : Quel message voudriez-vous bien lancer aux Ivoiriens et aux membres de votre communauté du Grand Nord à San-Pedro ?
CKL : Mon message à la Côte d’Ivoire est un message de paix. Je souhaite la paix, car sans la paix, rien n’est possible. S’il y a la paix, tout se passe bien dans un pays. Au niveau de notre département, s’il y a vraiment des étrangers sur la liste électorale, il n’y a pas de place pour eux. Nous sommes tous d’accord là-dessus. Ce n’est pas normal que notre nationalité soit bradée. Mais des Ivoiriens de père et de mère que l’on traite d’étrangers afin de les retirer de la liste électorale, cela ne me plait pas du tout. C’est pour cette raison que nous avons marché afin que les choses se passent selon les normes. Nous ne souhaitons pas que les remous que nous avions connus par le passé se répètent.

Chef Fofana Mékuo : Nous, en tant que chefs de communauté, notre rôle est d’apaiser les tentions dans la mesure de nos moyens. En tant que citoyens, c’est quelqu’un qui nous gouverne. C’est le Préfet. Nous nous adressons à lui afin de trouver ensemble la décision de sagesse qui est mieux que l’affrontement. C’est pour cela que chaque fois, nous les chefs, nous apaisons nos frères et sœurs de notre communauté.
Sory Blintiaka (Correspondant)



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