Quelle est aujourd'hui la situation sur le terrain ? Quelle est, à moins de trois mois du scrutin, la situation en Côte d'Ivoire?
Bon, il est évident que la date a été annoncée, mais aussi nous ne devons pas oublier un certain nombre de choses qu'il reste à accomplir avant les élections. Il s'agit de la production de documents électoraux, l'allotissement des cartes d'électeurs et les listes de distribution des cartes. Il s'agit également du transport et de la mise à disposition des documents à l'intérieur du pays, également le transport et la mise à disposition du matériel électoral, le recrutement des agents électoraux, la formation des agents électoraux sans pour autant oublier toute la question de l'encasernement et le DDR. Il y a tous ces éléments qu'il faudrait prendre en compte et le temps n'est pas tellement de notre côté.
Le temps, donc, court contre tout le monde. Justement, est-ce qu'objectivement, M. Abou Moussa, ce délai pourrait être respecté, vu cette palette d'actions encore à mener ?
Nous n'avons pas besoin d'être pessimiste. Les Ivoiriens ont choisi cette date. Il nous revient, nous en tant que la mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire, de travailler avec eux, de travailler avec la commission électorale pour atteindre cette étape cruciale. C'est dans ce sens, d'ailleurs, que nous sommes en permanence avec la commission électorale pour voir quel appui nous pouvons apporter de plus sans oublier que, dans le passé, nous avons posé un certain nombre d'actes pour aider la commission électorale et le gouvernement à aller aux élections.
Comment relever les défis logistiques et financiers qui risquent de plomber le processus électoral ?
Le gouvernement peine à trouver 500 000 Frs CFA, solde de tout compte, à chaque ex-combattant.
Nous devons tous travailler ensemble. Je crois que c'est le seul moyen. Qu'il s'agisse de travailler avec le gouvernement, la mission des Nations Unies et tous les soutiens bilatéraux. Je pense que c'est important que nous soyons tous ensemble pour voir, que chacun mette sa part pour pouvoir aller aux élections.
Est-ce qu'au niveau de l'ONUCI, on a de bonnes nouvelles, à quelque deux mois, à annoncer ? Qu'est-ce que l'ONUCI compte faire sur cette palette d'actions encore à mener, de façon concrète ?
Il est clair que le gouvernement compte sur nous pour le transport de tout ce matériel que je viens d'annoncer. Cela va se faire. Nous sommes ensemble avec la commission électorale pour les conseils techniques nécessaires. Nous allons, le moment venu, remettre même aux Forces nouvelles des tentes en quantité suffisante, et le matériel qu'ils ont demandé pour pouvoir continuer le désarmement qui a commencé depuis quelques mois à Korhogo. Donc voilà un certain nombre de supports que nous avons promis et nous allons le réaliser.
Concernant le désarmement, est-ce que ce défi est encore tenable ? Le processus a commencé à Korhogo et puis, après, plus rien.
Il y a un engagement fait par les acteurs. Il ne nous revient pas de douter sur ce défi qui est lancé. Ce qui nous revient c'est de fournir tout ce que nous pouvons, dans notre capacité, pour que l'opération ne s'arrête pas.
Une question d'actualité, M. Abou Moussa, le contentieux électoral se fait présentement avec beaucoup de passion, de longues listes de pétitionnaires en radiation sont dressées, à ce niveau, quelle est la position de l'ONUCI? Comment éviter ces passions ? Comment éviter qu'on retombe encore dans la logique de violence ?
Je pense que c'est un aspect, surtout l'aspect de violence, qui préoccupe la mission et nous sommes en discussion interne à ce sujet. Le moment venu, nous aurons l'occasion d'approfondir le débat sur cette question.
Concrètement, qu'allez-vous faire?
Je vous ai dit qu'on allait pouvoir annoncer notre démarche. Pour l'instant, nous laissons cela à la mission qui va proposer un certain nombre d'éléments pour qu'on puisse éviter des violences.
Source : Onuci
Bon, il est évident que la date a été annoncée, mais aussi nous ne devons pas oublier un certain nombre de choses qu'il reste à accomplir avant les élections. Il s'agit de la production de documents électoraux, l'allotissement des cartes d'électeurs et les listes de distribution des cartes. Il s'agit également du transport et de la mise à disposition des documents à l'intérieur du pays, également le transport et la mise à disposition du matériel électoral, le recrutement des agents électoraux, la formation des agents électoraux sans pour autant oublier toute la question de l'encasernement et le DDR. Il y a tous ces éléments qu'il faudrait prendre en compte et le temps n'est pas tellement de notre côté.
Le temps, donc, court contre tout le monde. Justement, est-ce qu'objectivement, M. Abou Moussa, ce délai pourrait être respecté, vu cette palette d'actions encore à mener ?
Nous n'avons pas besoin d'être pessimiste. Les Ivoiriens ont choisi cette date. Il nous revient, nous en tant que la mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire, de travailler avec eux, de travailler avec la commission électorale pour atteindre cette étape cruciale. C'est dans ce sens, d'ailleurs, que nous sommes en permanence avec la commission électorale pour voir quel appui nous pouvons apporter de plus sans oublier que, dans le passé, nous avons posé un certain nombre d'actes pour aider la commission électorale et le gouvernement à aller aux élections.
Comment relever les défis logistiques et financiers qui risquent de plomber le processus électoral ?
Le gouvernement peine à trouver 500 000 Frs CFA, solde de tout compte, à chaque ex-combattant.
Nous devons tous travailler ensemble. Je crois que c'est le seul moyen. Qu'il s'agisse de travailler avec le gouvernement, la mission des Nations Unies et tous les soutiens bilatéraux. Je pense que c'est important que nous soyons tous ensemble pour voir, que chacun mette sa part pour pouvoir aller aux élections.
Est-ce qu'au niveau de l'ONUCI, on a de bonnes nouvelles, à quelque deux mois, à annoncer ? Qu'est-ce que l'ONUCI compte faire sur cette palette d'actions encore à mener, de façon concrète ?
Il est clair que le gouvernement compte sur nous pour le transport de tout ce matériel que je viens d'annoncer. Cela va se faire. Nous sommes ensemble avec la commission électorale pour les conseils techniques nécessaires. Nous allons, le moment venu, remettre même aux Forces nouvelles des tentes en quantité suffisante, et le matériel qu'ils ont demandé pour pouvoir continuer le désarmement qui a commencé depuis quelques mois à Korhogo. Donc voilà un certain nombre de supports que nous avons promis et nous allons le réaliser.
Concernant le désarmement, est-ce que ce défi est encore tenable ? Le processus a commencé à Korhogo et puis, après, plus rien.
Il y a un engagement fait par les acteurs. Il ne nous revient pas de douter sur ce défi qui est lancé. Ce qui nous revient c'est de fournir tout ce que nous pouvons, dans notre capacité, pour que l'opération ne s'arrête pas.
Une question d'actualité, M. Abou Moussa, le contentieux électoral se fait présentement avec beaucoup de passion, de longues listes de pétitionnaires en radiation sont dressées, à ce niveau, quelle est la position de l'ONUCI? Comment éviter ces passions ? Comment éviter qu'on retombe encore dans la logique de violence ?
Je pense que c'est un aspect, surtout l'aspect de violence, qui préoccupe la mission et nous sommes en discussion interne à ce sujet. Le moment venu, nous aurons l'occasion d'approfondir le débat sur cette question.
Concrètement, qu'allez-vous faire?
Je vous ai dit qu'on allait pouvoir annoncer notre démarche. Pour l'instant, nous laissons cela à la mission qui va proposer un certain nombre d'éléments pour qu'on puisse éviter des violences.
Source : Onuci