A partir du lundi 30 août prochain, la Côte d'Ivoire rend hommage à l'un de ses fils qui a marqué la littérature africaine et la lutte pour l'indépendance de l'Afrique. Il s'agit de l'écrivain Bernard Binlin Dadié. Ces journées hommages internationales sont placées sous le haut patronage du Président de la République, Laurent Gbagbo et sous le parrainage du secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf. A cet effet, deux jours ont retenu l'attention des organisateurs, il s'agit du lundi 30 et du mardi 31 août prochains au Palais de la Culture. Au menu, veillée de contes précédée de la projection d'un film documentaire de 26 minutes sur l'œuvre et la vie de Bernard Dadié, le lundi 30 août. Pour le mardi 31, il y aura des expositions photos de l'auteur, témoignage vivant sur l'auteur, sa vie, son œuvre. Il est en plus prévu une projection d'un documentaire de 10 mn. Bernard Dadié a été élevé dans la pure tradition famille africaine. Ce qui lui permet de comprendre l'importance et de la communauté. Durant son parcours littéraire, il a écrit plusieurs romans, des chroniques, des poèmes, des Nouvelles et des articles. Qui ont été son arme de bataille contre la colonisation. Notamment, Climbié (1953) Paris Seghers, Carnet de prison (1984) Abidjan : 1949-1950. En chronique il y a, les villes (1933), Un Nègre à Paris (1959) Paris : Présence africaine, Patron de New York (1956) Paris : Présence africaine et La ville où nul ne meurt (1968) Paris: Présence africaine. Pour les scénarii Dadié a écrit Monsieur Thôgô-Gnini (1970) Paris : Présence africaine, Mhoi Cheul (1979) Paris: Présence africaine; Béatrice du Congo (1995) pièce en 3 actes. Paris : Présence africaine. En poésie, il a écrit Afrique debout (1950) Paris Présence africaine, la Ronde des jours (1956) Paris : Seghers et Hommes de tous les continents (1967) Paris : Présence africaine.
Renaud Djatchi
Renaud Djatchi