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Société Publié le jeudi 19 août 2010 | L’expression

Université Abobo-Adjamé/ Inphb : Les étudiants veulent faire une résidence universitaire

L’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de l’université d’Abobo-Adjamé est méconnaissable et fait sincèrement honte. Au grand désarroi des étudiants qui aimeraient en faire une résidence universitaire.

Situés au « Kosovo » à l’université d’Abobo-Adjamé, les locaux de l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny (Inphb) font peine à voir. Le portail rouillé à la couleur indéfinissable, tombe en débris. De loin, on peut apercevoir les toits dont certains paris ont tiré leur révérence. L’intérieur n’est pas mieux loti. Sur les murs vieillissants, la peinture jaune se détache en plaques. Les portes agonisantes sont rongées par l’humidité et noircies par la moisissure. L’établissement est à genoux. Selon, un étudiant de tronc commun qui a requis l’anonymat, les bâtiments du temps du président Houphouët-Boigny, servaient de résidence aux pensionnaires de la faculté de médecine. « L’établissement est laissé pour compte depuis longtemps. Il n’y a pas de résidence universitaire à l’université d’Abobo-Adjamé et nous ne pouvons même pas en profiter. Mais de temps en temps, nous voyons des camions de l’Inphb qui garent, mais c’est très rare. Selon nos ainés, le bâtiment n’a pas toujours été ainsi », explique l’étudiant. Effectivement, selon les dires d’un vigile, le local a servi de dortoir aux professeurs et personnels de l’Inphb et il l’est toujours, a-t-il tenu à préciser. Mais, a ajouté le vigile, l’école sert parfois de résidence aux étudiants de l’Inphb de Yamoussoukro et d’Abidjan. Le concierge, n’a pas voulu s’étaler sur la question.’’ Pour plus de renseignements, il est mieux de voir la direction elle-même’’. Quand, le chef de service du patrimoine et de la maintenance, Gongbé Douo Macaire, a apporté quelques éclaircissements. Selon lui, le local est une case de passage. Ainsi, tous ceux qui viennent de l’Inphb pour des missions peuvent y séjourner. Il ajoute, que les séjours ne sont pas payants. ’’Pourtant, pour la réhabilitation des locaux, il faut de l’argent et si ces séjours ne sont pas facturés, où trouver l’argent. C’est difficile pour tout le monde car il n’y a pas d’argent. L’Inphb a d’abord été l’Institut agricole de Bouaké (Iab). Quand on a créée l’Inphb dans les années 1996-1997, le patrimoine de l’Iab a appartenu à l’Inphb’’. A en croire une source introduite qui a requis l’anonymat, ces locaux n’appartiennent pas à l’Institut national polytechnique d’Abobo-Adjamé. ’’ L’Inphb n’a plus de structures à l’université d’Abobo-Adjamé.’’ Notre source révèle que les professeurs de l’Inphb qui viennent en mission à Abidjan, préfèrent garder les frais de mission qu’on leur donne et séjourner dans ces locaux. Une autre source, celle-là de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), révèle qu’ils sont en train de batailler dur afin d’obtenir les locaux pour alléger la souffrance des étudiants d’Abobo-Adjamé, le but et de leur trouver un toit. Des accusations rejetées en bloc par la chargée de communication de l’Institut qui a affirmé que les locaux servent uniquement à une catégorie du personnel. Les professeurs utilisent normalement leurs frais de missions et le local appartient bel et bien à l’Inphb’’.

Napargalè Marie
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