La crise opposant les fidèles de l’Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire (EPMCI) et ceux de l’Eglise Méthodiste Unie de Côte d’Ivoire (EMU-CI) est en train de prendre des tournures inquiétantes. Depuis hier, le Bishop Benjamin Boni a mis en marche son plan consistant à montrer à ‘’ses parrains’’, qu’il maîtrise la situation. La preuve, avec des éléments de la police nationale, il a procédé à l’expulsion du révérend pasteur Bobiotché Bruno du presbytère du temple ‘’Fraternité du Port’’. Tout simplement parce que cet ancien locataire, ferait partie des pasteurs qui ne voudraient pas cautionner, selon les responsables de l’EPMCI, « cette super tricherie ». Cet acte que vient de poser le Bishop Benjamin Boni, cacherait beaucoup de choses.
Les hôtes de Boni reculent
En effet, selon des informations en notre possession, 13 Bishop et 37 délégués, tous membres de l’EMU, seraient depuis hier en visite en Côte d’Ivoire. Ce, jusqu’au 25 Août prochain. Dans leur programme, ces visiteurs qui seraient venus certainement les poches pleines de beaucoup d’argent, pour la réunion annuelle de la sous-région Ouest-africaine de cette église, devraient rencontrer le chef de l’Etat. Leur voyage prévu sur Dabou où il était question de visiter l’Hôpital Protestant, le célèbre HPD, rebaptisé l’Hôpital Méthodiste n’a pu avoir lieu. Il était initialement prévu qu’à l’issue de cette visite, les responsables des méthodistes unis devraient plancher sur la rénovation de cette grande formation sanitaire et de la pouponnière, un autre patrimoine de l’EPMCI, de la même localité, ne serait plus à l’ordre du jour. Mais, aux dernières nouvelles, il serait reporté et reprogrammé après les élections présidentielles. Plus précisément, le 25 Novembre 2010.
Les protestants en conseil de guerre
A peine ont-ils appris la nouvelle de l’expulsion du révérend pasteur Bobiotché Bruno que les fidèles protestants méthodistes, de manière spontanée, se sont donné rendez-vous à la place Bédié de Dabou, pour selon des responsables de cette communauté religieuse, « arrêter la conduite à tenir ». « Nous avons accepté la situation du partage des horaires de culte et autres humiliations par souci de préserver le climat de paix. C’est pourquoi, lorsque nos fidèles ont été blessés à Kpass (Dabou), au vu et au su des autorités politiques, administratives et des forces de l’ordre, nous n’avons pas réagi. Cependant, nous pensons que le camp adverse a poussé le pion trop loin. Que les pasteurs méthodistes unis s’apprêtent à vivre le même sort que leurs pairs. Cette fois-ci, cet acte ne restera pas impuni », nous a signifié un responsable de l’EPMCI, interrogé sur les lieux du déguerpissement. Bluff ou réalité ? Tout compte fait, ces menaces sont à prendre au sérieux.
Jules César
Les hôtes de Boni reculent
En effet, selon des informations en notre possession, 13 Bishop et 37 délégués, tous membres de l’EMU, seraient depuis hier en visite en Côte d’Ivoire. Ce, jusqu’au 25 Août prochain. Dans leur programme, ces visiteurs qui seraient venus certainement les poches pleines de beaucoup d’argent, pour la réunion annuelle de la sous-région Ouest-africaine de cette église, devraient rencontrer le chef de l’Etat. Leur voyage prévu sur Dabou où il était question de visiter l’Hôpital Protestant, le célèbre HPD, rebaptisé l’Hôpital Méthodiste n’a pu avoir lieu. Il était initialement prévu qu’à l’issue de cette visite, les responsables des méthodistes unis devraient plancher sur la rénovation de cette grande formation sanitaire et de la pouponnière, un autre patrimoine de l’EPMCI, de la même localité, ne serait plus à l’ordre du jour. Mais, aux dernières nouvelles, il serait reporté et reprogrammé après les élections présidentielles. Plus précisément, le 25 Novembre 2010.
Les protestants en conseil de guerre
A peine ont-ils appris la nouvelle de l’expulsion du révérend pasteur Bobiotché Bruno que les fidèles protestants méthodistes, de manière spontanée, se sont donné rendez-vous à la place Bédié de Dabou, pour selon des responsables de cette communauté religieuse, « arrêter la conduite à tenir ». « Nous avons accepté la situation du partage des horaires de culte et autres humiliations par souci de préserver le climat de paix. C’est pourquoi, lorsque nos fidèles ont été blessés à Kpass (Dabou), au vu et au su des autorités politiques, administratives et des forces de l’ordre, nous n’avons pas réagi. Cependant, nous pensons que le camp adverse a poussé le pion trop loin. Que les pasteurs méthodistes unis s’apprêtent à vivre le même sort que leurs pairs. Cette fois-ci, cet acte ne restera pas impuni », nous a signifié un responsable de l’EPMCI, interrogé sur les lieux du déguerpissement. Bluff ou réalité ? Tout compte fait, ces menaces sont à prendre au sérieux.
Jules César
