Le secteur de l'enseignement privé laïc et confessionnel pourrait connaître des perturbations les jours à venir. Les enseignants de ces deux ordres d'enseignement ne sont pas du tout contents du gouvernement Ivoirien. Regroupés au sein de la Fédération Nationale des Syndicats des Enseignants du Privé de Côte d'Ivoire (FENAPSEPCI) ils l'ont signifié samedi dernier lors d'une assemblée générale tenue à la Bourse du Travail à Treichville. Le porte-parole de cette Fédération Yao Kouadio, a indiqué que l'Etat n'accorde pas d'importance au secteur privé de l'Education. « Les enseignants accusent huit à 10 mois d'arriérés de salaires. Et l'Etat ne respecte pas ses engagements vis-à-vis des établissements scolaires privés» a- expliqué M. Yao. La Fédération des syndicats s'est également insurgée contre la mesure d'inscription en ligne, prise selon elle de façon unilatérale par le Ministre de l'Education Nationale, Kandia Camara. Pour les syndicats des enseignants cette mesure n'est pas opportune dans l'enseignement privé. Aussi ont-ils dénoncé la non revalorisation des conventions collectives malgré leur caractère ''caduc ''et le non paiement de l'aide d'urgence aux enseignants et autres personnels du privé laïc et confessionnel. « (…) Que l'Etat fasse diligence pour régler les arriérés de salaires pour que les enseignants eux aussi puissent scolariser leurs enfants» a lancé le porte-parole des quinze syndicats constituant la FENAPSEPCI. A l'issue de cette assemblée générale, les enseignants ont décidé de laisser un ultimatum de deux semaines au gouvernement pour trouver une solution à leurs problèmes. «Si jusqu'au lundi 28 novembre prochain nos préoccupations ne sont pas satisfaites nous marquerons un arrêt de travail à compter du mardi 29 novembre 2011» a menacé le premier responsable de la Fédération des syndicats du privé Laïc et confessionnel
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé