Le Président Ali Bongo vient de froisser les contrats d`affaires qui lient le Gabon à la France. Se rangeant ainsi, aux côtés du Président Laurent Gbagbo. Son défunt père, le Président Omar Bongo Odimba, n`a pas osé évoquer de front, la reconsidération des relations franco-gabonaises devant la France de chaque Chirac. Par amitié ? Certains répondront par l`affirmatif. Là où les intérêts de son peuple sont bafoués. Mais Bongo fils, actuel Président de la République du Gabon, a eu l`audace de Laurent Gbagbo, Président de la République de Côte d`Ivoire (face à ce même Chirac), pour le dire subtilement à Nicolas Sarkozy, actuel chef d`Etat français. “Les relations exclusives” entre le Gabon et la France font partie du passé, a affirmé le président gabonais Ali Bongo Ondimba, le mercredi 18 août 2010. " La France a des partenaires, les Etats africains ont aussi des partenaires, ce ne sont pas des relations exclusives. Cela, ça n`existe plus ", a-t-il déclaré lors de sa première conférence de presse. Et ce, depuis qu`il a remporté l`élection présidentielle en octobre 2009, à l`issue des festivités du cinquantenaire de l`indépendance, célébrées mardi.
En clair, le Président Ali Bongo refuse de cautionner la Françafrique dont son prédécesseur père Omar Bongo Odimba, décédé en 2009, était un symbole. Emboîtant ainsi le pas au Président Laurent Gbagbo qui a toujours combattu cet ensemble “de relations opaques, politiques, d`affaires, voire d`affairisme”, nouées par la France avec ses anciennes colonies. Il est évident que les deux hommes ont une nouvelle vision desdites relations. A savoir qu`ils affichent leur volonté de faire de leurs pays respectifs des Etats prospères. Cependant, il est à préciser qu`aucun d`eux ne manifeste radicalement le besoin d`une rupture totale avec la France. Tout ce qu`ils souhaitent, c`est d`établir des coopérations de partenariat appuyé de réalité dans les faits avec le reste du monde. Y compris la France. "Ce qui est important, c`est qu`on puisse développer notre pays", soutient le Gabonais. "Quand nous disons que le Gabon est ouvert au business, c`est vrai sans exclusive (…). Cela ne veut pas dire que nous allons rompre avec d`anciens partenaires", a précisé Ali Bongo. Interrogé sur un possible refroidissement des relations avec la France après la signature de contrats pour 3,5 milliards d`euros avec des "multinationales de l`Inde et de Singapour". Le Président Ali Bongo a expliqué sa position par le fait que "les moteurs traditionnels" de la croissance de son pays sont en déclin. En particulier dans le domaine des hydrocarbures. Il faut donc "imaginer d`autres voies en tirant profit de nos meilleurs atouts (…). D`ici quelques mois, les choses devraient s`accélérer", selon lui. En déclarant vouloir mettre l`accent sur la filière du bois, la métallurgie légère ou l`éco-tourisme. Parce qu`il s`est engagé à faire du Gabon un pays émergent. Tout comme Laurent Gbagbo travaille à faire de son pays natal, une grande nation en Afrique.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
En clair, le Président Ali Bongo refuse de cautionner la Françafrique dont son prédécesseur père Omar Bongo Odimba, décédé en 2009, était un symbole. Emboîtant ainsi le pas au Président Laurent Gbagbo qui a toujours combattu cet ensemble “de relations opaques, politiques, d`affaires, voire d`affairisme”, nouées par la France avec ses anciennes colonies. Il est évident que les deux hommes ont une nouvelle vision desdites relations. A savoir qu`ils affichent leur volonté de faire de leurs pays respectifs des Etats prospères. Cependant, il est à préciser qu`aucun d`eux ne manifeste radicalement le besoin d`une rupture totale avec la France. Tout ce qu`ils souhaitent, c`est d`établir des coopérations de partenariat appuyé de réalité dans les faits avec le reste du monde. Y compris la France. "Ce qui est important, c`est qu`on puisse développer notre pays", soutient le Gabonais. "Quand nous disons que le Gabon est ouvert au business, c`est vrai sans exclusive (…). Cela ne veut pas dire que nous allons rompre avec d`anciens partenaires", a précisé Ali Bongo. Interrogé sur un possible refroidissement des relations avec la France après la signature de contrats pour 3,5 milliards d`euros avec des "multinationales de l`Inde et de Singapour". Le Président Ali Bongo a expliqué sa position par le fait que "les moteurs traditionnels" de la croissance de son pays sont en déclin. En particulier dans le domaine des hydrocarbures. Il faut donc "imaginer d`autres voies en tirant profit de nos meilleurs atouts (…). D`ici quelques mois, les choses devraient s`accélérer", selon lui. En déclarant vouloir mettre l`accent sur la filière du bois, la métallurgie légère ou l`éco-tourisme. Parce qu`il s`est engagé à faire du Gabon un pays émergent. Tout comme Laurent Gbagbo travaille à faire de son pays natal, une grande nation en Afrique.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr