Un nuage de plomb commence à couvrir encore le pays. La chasse aux présumés fraudeurs ou aux étrangers sur la liste électorale lancée par le Fpi, fait monter la fiève dans tout le pays. Cette opération obscure pour « désinfecter la liste électorale » (empruntons l’expression de Malick Coulibaly) si on n’y prend garde, risque d’embraser le pays. On a encore en mémoire les tristes souvenirs des événements malheureux de février –mars derniers, qui avaient occasionné des troubles, suite à une opération identique de radiation sur la liste électorale et à la dissolution de la commission électorale indépendante (CEI). Des tribunaux, des Sous-préfectures, des Préfectures incendiés, des manifestants tués par balles… furent les corollaires de ces manifestations des protestations. Et comme si cela n’avait instruit personne et interpellé ceux qui sont censés gouverner les Ivoiriens, cette sombre histoire de la Côte d’Ivoire est en passe de se répéter. Le camp présidentiel a remis le couvert. Ses manœuvres de radiations de supposés fraudeurs à gagné tout le pays. A partir de simples suspicions voire présomptions, on prive des Ivoiriens de leur droit de vote en leur déniant leur nationalité. Comme si on oubliait que la crise militaro-politique déclenchée le 22 septembre 2002 n’était rien d’autre qu’une crise identitaire. Une situation dont le revers est à craindre. L’opposition victime de cette radiation, n’entend pas rester passive face à cette supercherie politique de Gbagbo et son clan. Une réaction vigoureuse est donc en train d’être concoctée pour apporter une réplique à la fâcheuse opération de « désinfestation » de la liste électorale. Le pire est donc à redouter. La menace qui plane sur la cohésion sociale est à prendre au sérieux avec cette crise identitaire qui est réactivée par les frontistes.
va-t-on assister au scénario de févier dernier?
Les Ivoiriens croisent les doigts face à ce danger imminent qui guette la paix sociale. Le Fpi qui n’a certainement pas souci de résoudre définitivement cette situation sensible de ni paix, ni guerre que le pays vit, attise les germes d’un conflit. La chasse aux étrangers sur la liste électorale fait monter l‘adrénaline. La ville d’Agboville à donné le ton cette semaine. Une centaine de militants du Rassemblement des Républicains(Rdr) ont envahi le tribunal de cette localité pour protester contre la radiation de certains des leurs. Une marche est prévue à cet effet, samedi dans la cité de l’Agneby. Et plusieurs villes s’apprêtent a entrer dans la danse. L’opposition veut investir encore les rues pour se faire entendre. Va- t-on assister au scénario de Février dernier ? Vraiment tout est mis en place par le camp présidentiel pour faire vivre aux Ivoiriens de sombres journées. Et ainsi, se servir de la chienlit qu’il aura ainsi créée pour ne pas aller aux élections. Mais cette fois-ci, la provocation n’aboutira pas.
Jérôme N’dri
va-t-on assister au scénario de févier dernier?
Les Ivoiriens croisent les doigts face à ce danger imminent qui guette la paix sociale. Le Fpi qui n’a certainement pas souci de résoudre définitivement cette situation sensible de ni paix, ni guerre que le pays vit, attise les germes d’un conflit. La chasse aux étrangers sur la liste électorale fait monter l‘adrénaline. La ville d’Agboville à donné le ton cette semaine. Une centaine de militants du Rassemblement des Républicains(Rdr) ont envahi le tribunal de cette localité pour protester contre la radiation de certains des leurs. Une marche est prévue à cet effet, samedi dans la cité de l’Agneby. Et plusieurs villes s’apprêtent a entrer dans la danse. L’opposition veut investir encore les rues pour se faire entendre. Va- t-on assister au scénario de Février dernier ? Vraiment tout est mis en place par le camp présidentiel pour faire vivre aux Ivoiriens de sombres journées. Et ainsi, se servir de la chienlit qu’il aura ainsi créée pour ne pas aller aux élections. Mais cette fois-ci, la provocation n’aboutira pas.
Jérôme N’dri