Le procès de radiation des personnes listées par le fédéral FPI, Obrai Gnatchi, qui devait s’ouvrir hier, a été reporté, in extremis, à lundi prochain par le président du tribunal de Première instance de Sinfra, le juge Affoumou Honoré Jacob. Selon lui, la liste ayant été déposée un peu tard, le procureur n’a pu en prendre connaissance. Aussi, les éléments de l’ONU-CI n’étant pas présents, il a fallu reporter l’ouverture officielle avec 230 dossiers sur 604 environ.
Le président du tribunal, Affoumou Honoré Jacob, a déclaré hier au palais de justice aux victimes, que «cette audience qui va prendre fin le 26 août prochain, ne visait aucun groupe ethnique.» «Si on est présent ce matin (hier Ndlr) au tribunal, c’est pour un travail simple. Le procès en question n’est dirigé contre aucun groupe ethnique», a-t-il insisté. Avant de rappeler que dans le cadre de la résolution définitive de la crise ivoirienne, des audiences foraines ont été organisée pour permettre à ceux qui n’ont pas d’actes de naissance d’en avoir. L’étape la plus importante qui reste, dit-il, est celle qui va s’ouvrir lundi prochain sur la liste du contentieux. Pour lui, il y a des personnes qui ont constaté que d’autres personnes non Ivoiriennes se sont inscrites sur la liste électorale. Ceux-ci doivent fournir les preuves de leurs accusations et demandes de radiation. Les victimes doivent également se munir des preuves de leur nationalité, par la justification des papiers soit de naturalisation, ou de toutes les justifications en leur possession (aveux, témoignages…). Le président du tribunal s’inscrira en faux contre toutes informations fausses et mauvaises tendant à opposer les populations. Car pour lui, il ne s’agit pas de dire «que tous les Dioula» de Sinfra sont des non Ivoiriens. Il faut absolument le prouver si tel était le cas.» A l’en croire, il n’est pas question d’aller prendre des avocats à Paris ou Washington pour venir défendre les accusés. Le droit sera dit avec équité et transparence.
C’est d’ailleurs, affirme-t-il, la raison pour laquelle, il faut permettre la présence de l’ONU-CI et donner du temps au procureur Kanouan Kamouan afin qu’il prenne connaissance des dossiers qui lui sont parvenus un peu tard.
A la population, le magistrat a exhorté de venir aux audiences sans crainte ni peur. Mais pas avec des fusils.
Approché dans son bureau en présence du procureur et du juge d’instruction appelé à le représenter en cas d’empêchement, Affoumou Honoré Jacob et ses collaborateurs ont justifié le fait que la première liste de 230 personnes à comparaître ait été affichée sans affiliation, au retard avec lequel ils ont reçu les dossiers. Mais ils ont promis que cela va être corrigé avant ce lundi.
Quant à la qualité individuelle du demandeur en radiation, les juristes ont répondu que tout électeur a le droit d’en faire autant. Pourvu qu’il ait la preuve de ses accusations. Le rendez-vous a été pris pour ce lundi au palais de justice de Sinfra, pour l’ouverture officielle du procès.
Jacquelin Mintoh
Envoyé spécial à Sinfra.
Le président du tribunal, Affoumou Honoré Jacob, a déclaré hier au palais de justice aux victimes, que «cette audience qui va prendre fin le 26 août prochain, ne visait aucun groupe ethnique.» «Si on est présent ce matin (hier Ndlr) au tribunal, c’est pour un travail simple. Le procès en question n’est dirigé contre aucun groupe ethnique», a-t-il insisté. Avant de rappeler que dans le cadre de la résolution définitive de la crise ivoirienne, des audiences foraines ont été organisée pour permettre à ceux qui n’ont pas d’actes de naissance d’en avoir. L’étape la plus importante qui reste, dit-il, est celle qui va s’ouvrir lundi prochain sur la liste du contentieux. Pour lui, il y a des personnes qui ont constaté que d’autres personnes non Ivoiriennes se sont inscrites sur la liste électorale. Ceux-ci doivent fournir les preuves de leurs accusations et demandes de radiation. Les victimes doivent également se munir des preuves de leur nationalité, par la justification des papiers soit de naturalisation, ou de toutes les justifications en leur possession (aveux, témoignages…). Le président du tribunal s’inscrira en faux contre toutes informations fausses et mauvaises tendant à opposer les populations. Car pour lui, il ne s’agit pas de dire «que tous les Dioula» de Sinfra sont des non Ivoiriens. Il faut absolument le prouver si tel était le cas.» A l’en croire, il n’est pas question d’aller prendre des avocats à Paris ou Washington pour venir défendre les accusés. Le droit sera dit avec équité et transparence.
C’est d’ailleurs, affirme-t-il, la raison pour laquelle, il faut permettre la présence de l’ONU-CI et donner du temps au procureur Kanouan Kamouan afin qu’il prenne connaissance des dossiers qui lui sont parvenus un peu tard.
A la population, le magistrat a exhorté de venir aux audiences sans crainte ni peur. Mais pas avec des fusils.
Approché dans son bureau en présence du procureur et du juge d’instruction appelé à le représenter en cas d’empêchement, Affoumou Honoré Jacob et ses collaborateurs ont justifié le fait que la première liste de 230 personnes à comparaître ait été affichée sans affiliation, au retard avec lequel ils ont reçu les dossiers. Mais ils ont promis que cela va être corrigé avant ce lundi.
Quant à la qualité individuelle du demandeur en radiation, les juristes ont répondu que tout électeur a le droit d’en faire autant. Pourvu qu’il ait la preuve de ses accusations. Le rendez-vous a été pris pour ce lundi au palais de justice de Sinfra, pour l’ouverture officielle du procès.
Jacquelin Mintoh
Envoyé spécial à Sinfra.