Attentat à la pudeur : Un mécanicien viole une fille de 13 ans

Dosso Mamadou, 42 ans, mécanicien, ne sait pas contenir sa libido. Dans la nuit du 31 juillet, il est à peu près 20 heures, quand il a décidé contre vents et marées de satisfaire son désir sexuel. Mlle B. E., 13ans, en classe de 6ère a eu le malheur d’être sur le chemin du chaud lapin. A la barre mercredi dernier, au palais de Justice au Plateau, la victime explique qu’elle revenait à la maison après avoir raccompagné sa camarade qui lui a rendu visite, une heure plus tôt. C’est sur le chemin du retour que l’écolière rencontre Dosso Mamadou, qui l’interpelle au carrefour « Sans-Manqué », à Abobo. Elle oppose une fin de non-recevoir à sa demande. Mais le mécanicien, sous la menace d’une arme blanche, l’a conduite dans un couloir non éclairé. Après lui avoir arraché son portable, Mamadou abuse d’elle sans scrupule. A la barre, ce mercredi, au palais de Justice, Mlle B.E. relate la suite de l’histoire. « Arrivés dans le couloir, il m’a contrainte à m’accroupir. Dans un premier temps, je l’ai supplié de me laisser partir. Puis, je lui ai même proposé mon portable en échange. C’était peine perdue car il a tiré de force mon pagne. Et il s’est mis à toucher mes parties sensibles », confie-t-elle la voix étouffée par des sanglots. Accompagnée par son géniteur, B.E est au bord des larmes lorsque le juge lui demande : « combien voulez-vous que le prévenu paie au titre de réparation pour ce que vous avez subi ? ». Elle donne la réponse suivante : « je n’ai pas besoin qu’il me paie. Je veux qu’il soit puni pour l’acte posé. J’ai été humiliée puis blessée dans mon amour propre. Je veux qu’il soit puni ». Le violeur, Dosso Mamadou, ne regrette pas son acte. Il a soutenu à la barre qu’il n’a pas violé la jeune fille. « Je ne l’ai ni violée ni violentée. Je lui ai demandé si je pouvais l’accompagner à sa maison. En cours de route, on est passé dans une ruelle non éclairée. Quand je lui ai fait des attouchements, elle est restée muette. Donc, elle était consentante. C’est comme cela que les choses se sont passées », s’est-il justifié. Une argumentation que le juge ne prend pas en compte puisque Dosso a été affecté pour 5 ans à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan(Maca). A la fin de sa punition, il devra payer une amende de 500.000Fcfa. A la sortie de la salle d’audience, Mlle B.E. en compagnie de sa famille a indiqué qu’elle est marquée à vie mais soulagée par la peine infligée à son bourreau.

Bahi.K.