Buyo : parce que sa femme l’a quitté, Il se suicide dans la plantation de son beau-frère

Les populations de Darnahim, commune de la sous-préfecture de Buyo, dans le département de Soubré, n’oublieront pas de si tôt le drame qui s’y est produit le jeudi 29 juillet 2010. C’est que, Gnankoué Cécé, ressortissant libérien, âgé de 29 ans et père de trois (3) enfants, s’est donné la mort par pendaison. Et comme raison évoquée, sa femme l’a quitté. En effet, selon les informations qui nous sont parvenues, il revient que, depuis un bon moment, le couple vit une parfaite harmonie. Et de leur relation, naissent trois gosses qui font la fierté de leurs parents.

Mais voilà qu’à la suite d’altercations au sein du couple, dame Pépé Elisabeth décide de quitter son homme. Et malgré les nombreuses supplications du père de ses enfants, Elisabeth ne veut rien comprendre. Elle ramasse tous ses affaires et rejoint ses parents. Les démarches, toujours selon notre source, entreprises également auprès de la belle famille pour le retour de l’épouse rétractée, sont restées vaines. Toujours à en croire les informations, il aurait même accepté de passer l’éponge sur les relations extra-conjugales de sa femme qui seraient à l’origine de la grossesse qu’elle porte. Mais Pépé Elisabeth, très déterminée, oppose toujours un refus catégorique, jurant, la main gauche sur le cœur, de ne plus jamais regagner son foyer. L’on se pose d’ailleurs la question de savoir sur quoi se fonde-t-elle pour demeurer catégorique ? En tout cas, les beaux parents de Pépé n’ont pas, eux aussi, pu convaincre leur fille qui est restée sur sa position. Alors, ne sachant plus à quel saint se vouer, le malheureux époux, après plusieurs réflexions, a trouvé une solution à son problème. Celle de se rayer de la liste des vivants. Pour ce faire, il s’est rendu dans la plantation du frère aîné de sa femme, pour se donner la mort par pendaison. La gendarmerie informée s’est rendue sur les lieux pour procéder au constat d’usage. Après quoi, une enquête a été ouverte afin de mieux situer la population sur les causes réelles de cette mort.

Kévin Bakou
(Correspondant régional