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Politique Publié le samedi 21 août 2010 | Le Nouveau Réveil

Contentieux judiciaire - Des chefs traditionnels dénoncent la manipulation du Fpi

© Le Nouveau Réveil Par Emma
Campagne de dénonciation du FPI: les chefs traditionnels de Port-Bouët avouent avoir été induits en erreur
Vendredi 20 août 2010. Abidjan, Port-Bouët. Le chef suprême de la route de Bassam, Nanan Niava Dieket Rigobert et les chefs de Mafiblé 1 et de Mafiblé 2 expliquent aux représentants des partis politiques, de la société civile et de la presse leur erreur
Un matin, M. Goli Bi et M. N`doli Valentin sont venus me voir avec des documents.

Ils ont dit que la Cei a demandé que tous ceux qui sont étrangers soient rayés de la liste provisoire. C`est ainsi que j`ai reçu la liste. Moi-même, je ne suis pas allé sur le terrain. Je n`ai pas bougé de chez moi. Ils ont dit qu`ils étaient sûrs que tous ceux qui étaient sur la liste qu`ils m`ont présentée étaient des étrangers. Et ils ont demandé que chaque chef pose sa signature. C`est ainsi que j`ai signé ces documents. Et mes amis chefs m`ont appelé pour me dire qu`ils ont reçu les mêmes listes et ils ont apposé leur signature au bas du document. C`est après qu`on m`a appelé pour me dire que nous avons signé des documents qui nous mettent en cause ", telle est l`explication du chef suprême de la route de Bassam, Nanan Niava Dieket Rigobert. Hier, face aux représentants des partis politiques que sont le Pdci, le Rdr et le Fpi, ainsi que la société civile, les chefs ayant apposé leur signature sur la fiche de contestation comportant le nom de plusieurs Ivoiriens ont affirmé " qu`ils ont été trompés". Et de conclure" Nous n`avons pas fait sciemment, et si nous avons offensé certaines personnes, nous leur demandons pardon" a conclu le chef Niava Dieket Rigobert. Qui avait à ses côtés, les chefs de Mafiblé 1 et de Mafiblé 2. M. Goli Bi, secrétaire Fpi de Gonzagueville, l`un des auteurs des fiches de contestation, ne dit pas le contraire. Il a reconnu avoir mené la démarche auprès des chefs pour obtenir leur signature. A la question de savoir si M. : Je n`ai pas retenu la date Golé Bi avait des preuves tangibles pour prouver que les noms figurant sur ses listes étaient ceux des étrangers, il a dit ceci :" Vous n`êtes pas étranger à ce qui se passe ici en Côte d`Ivoire. Nous avons notre équipe et nous avons travaillé. La liste que nous avons dressée, c`est sur la base de la liste de la Cei. Et nous sommes à Gonzague ici, on se connaît. Quand nous avons vu qu`il y avait des gens qui étaient sur la liste et qui ne sont pas des Ivoiriens, nous les avons inscrits. Des gens dont le père est né en 1850 et qui sont nés en 1950.

Le père a mis 100 ans pour faire l`enfant" s`est expliqué Goli Bi, avec des balbutiements. Il a soutenu disposer de preuves attestant que toutes les personnes inscrites sur sa liste sont des étrangers. Mais, il n`a pu nous brandir un seul document. Pour M. Goli Bi, peu importe le mode opératoire défini par l`ensemble des structures impliquées dans le processus en cours. Il a donc, sur la base de ces propres critères, désigné des étrangers. Mieux, il a induit les chefs en erreur pour obtenir leur signature sur ces fiches pour espérer les crédibiliser. Seulement, la vigilance des représentants du Pdci et du Rdr notamment a permis la découverte de ce gros montage. Signé Goli Bi du Fpi.

Jules Claver Aka
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