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Politique Publié le mardi 24 août 2010 | Le Patriote

Processus électoral - Le clan présidentiel veut tout bloquer

© Le Patriote Par Emma
Campagne de dénonciation du FPI: les chefs traditionnels de Port-Bouët avouent avoir été induits en erreur
Vendredi 20 août 2010. Abidjan, Port-Bouët. Le chef suprême de la route de Bassam, Nanan Niava Dieket Rigobert et les chefs de Mafiblé 1 et de Mafiblé 2 expliquent aux représentants des partis politiques, de la société civile et de la presse leur erreur
Un plan B à la mesure des désillusions. Les dénonciations calomnieuses n’ont pas atteint le fruit escompté. Le FPI et ses mouvements satellites en sont d’autant ébranlés qu’ils envisagent de changer de fusil d’épaule. D’où le plan B qu’ils ont sorti de leur sac. Pour la mise à exécution de cet autre plan non moins diabolique, le camp présidentiel a entrepris, comme il en a coutume, de faire la sensibilisation des « soldats » qui devront prendre d’assaut le terrain. Tels des sorciers, le FPI et ses activistes ont initié, depuis le week-end dernier, des tournées nocturnes dans les différentes communes d’Abidjan pour informer leur base de la conduite à tenir. Mais surtout des actions qu’ils projettent de mener au niveau supérieur. Ainsi, à Yopougon, à son siège communal, dimanche dernier, de 20h à 23h, le FPI a tenu une réunion au plus haut niveau. A la table de séance, on pouvait noter, selon nos sources, la présence du Fédéral du FPI de Yopougon, Zaba Zady Lazare, assisté de ses proches collaborateurs et surtout de Dogbou Alain, anciennement représentant du chef de l’Etat à la commission centrale de la CEI, actuellement membre de son cercle restreint de conseillers les plus influents. A cette réunion nocturne, ont également pris part tous les commissaires FPI des CEI locales de Yopougon. La présence de Dogbou à cette réunion qui a pris l’allure d’un véritable conseil de guerre est symptomatique de la peur panique qui s’est emparée du camp présidentiel au plus haut niveau, à 48 heures seulement de la date butoir de réception des réclamations de radiation. Cette présence traduit également la déception de Gbagbo et de Sokouri Bohui, « Monsieur élection » de son parti. Ainsi, le chef de l’Etat a dépêché sur le terrain son conseiller spécial chargé des élections pour tenter de colmater les brèches. Après de longs échanges, a-t-on appris, les participants ont abouti à la conclusion selon laquelle, « le bloc rebelle », entendez par-là l’opposition politique et les Forces nouvelles, « retient délibérément dans les CEI locales, les dossiers de réclamations». En outre, ils ont mis en cause le superviseur de la Zone de Yopougon, Zahui Thomas accusé d’être tantôt RDR, tantôt PDCI. Comme actions immédiates, ils ont décidé que tous les DDC de Gbagbo déposent eux-mêmes les dossiers de réclamation de radiation aux différents Tribunaux. A courts termes, si rien n’est fait, le camp présidentiel adressera un courrier officiel au Facilitateur, Blaise Compaoré, à Choi, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU. La cerise sur le gâteau, il a été décidé qu’au terme de toutes ces démarches, le camp présidentiel use de tous les moyens, même de voies de fait, pour empêcher les travaux de session de la CEI. Notons que chaque commissaire a reçu la somme de 10 000 F comme perdieme.

Ibrahima B. Kamagaté
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