L’ivoirien Philippe-Henri Dacoury-Tabley, gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), est depuis le vendredi 20 août dernier, le président de l’Association des banques centrales africaines (ABCA). Il a été porté à la tête de cette association, à l’issue de la 34e réunion ordinaire du conseil des gouverneurs, tenue à Dakar.
Jean-Claude Masungu Malungu, anciennement de l’association des banques centrales Africaines (ABCA), a passé le témoin à Philippe-Henri Dacoury-Tabley, gouverneur de la BCEAO. C’est désormais ce banquier qui aura la lourde charge de conduire les affaires de cette association. Il a, comme l’ont soutenu des experts, du pain sur la planche. Puisque, les réalisations de son mandat seront mesurées, notamment en termes de poursuite et de concrétisation des chantiers ouverts (monnaie unique, banque centrale africaine, programme de coopération monétaire en Afrique - PCMA). « L’heure est venue de faire le bilan des réalisations de l’exercice qui s’achève et la projection des actions à mener au cours de celui qui s’ouvre maintenant ». Ce sont en ces termes que, Jean-Claude Masungu Malungu, le président sortant, a passé le témoin à son successeur. Le gouverneur de la BCEAO n’a pas manqué de remercier son prédécesseur pour « son action à la présidence de l’ABCA ». Mesurant le poids de mission qui l’attend, Philippe-Henri Dacoury-Tabley est revenu sur les acquis de l’Association des banques centrales africaines. « Grâce à son leadership, des progrès notables ont été enregistrés, singulièrement, dans le renforcement de la cohésion de l’association avec la ratification de ses statuts révisés par la quasi-totalité des banques centrales africaines » a soutenu le nouvel homme fort de l’ABCA. Aussi et surtout, le tout nouveau président de l’ABCA a-t-il « salué les efforts inlassables de Jean-Claude Masungu Malungu, afin d’asseoir la définition d’une stratégie claire de création de la Banque centrale africaine ».
La monnaie unique en ligne de mire
Relativement à la création d’une institution démission africaine unique, il y a des raisons d’être optimiste et de laisser peu de place au scepticisme. Jean-Claude M. Malungu a rappelé que la concrétisation de la monnaie unique et de la banque centrale africaine nécessitent le respect des critères de convergence de premier rang par au moins 51% des pays membres de l’ABCA, mais il a déploré une détérioration significative révélée par le rapport d’évaluation de la mise en œuvre du PCMA en 2009, concernant les 4 critères de convergence de premier rang. Cette régression serait, à son avis, consécutive à l’adversité de la conjoncture économique internationale, laquelle a induit le ralentissement du rythme de croissance des économies africaines et a révélé une forte vulnérabilité aux chocs exogènes de nos économies. Riche de son expérience à la tête de l’association des banques centrales, il a recommandé que : « Nous devons redoubler d’efforts ; si nous voulons avancer, il faut éviter que nous soyons perçus comme un facteur de blocage à la création de la Banque centrale africaine… ».
Jules César
Source : Les Afriques
Jean-Claude Masungu Malungu, anciennement de l’association des banques centrales Africaines (ABCA), a passé le témoin à Philippe-Henri Dacoury-Tabley, gouverneur de la BCEAO. C’est désormais ce banquier qui aura la lourde charge de conduire les affaires de cette association. Il a, comme l’ont soutenu des experts, du pain sur la planche. Puisque, les réalisations de son mandat seront mesurées, notamment en termes de poursuite et de concrétisation des chantiers ouverts (monnaie unique, banque centrale africaine, programme de coopération monétaire en Afrique - PCMA). « L’heure est venue de faire le bilan des réalisations de l’exercice qui s’achève et la projection des actions à mener au cours de celui qui s’ouvre maintenant ». Ce sont en ces termes que, Jean-Claude Masungu Malungu, le président sortant, a passé le témoin à son successeur. Le gouverneur de la BCEAO n’a pas manqué de remercier son prédécesseur pour « son action à la présidence de l’ABCA ». Mesurant le poids de mission qui l’attend, Philippe-Henri Dacoury-Tabley est revenu sur les acquis de l’Association des banques centrales africaines. « Grâce à son leadership, des progrès notables ont été enregistrés, singulièrement, dans le renforcement de la cohésion de l’association avec la ratification de ses statuts révisés par la quasi-totalité des banques centrales africaines » a soutenu le nouvel homme fort de l’ABCA. Aussi et surtout, le tout nouveau président de l’ABCA a-t-il « salué les efforts inlassables de Jean-Claude Masungu Malungu, afin d’asseoir la définition d’une stratégie claire de création de la Banque centrale africaine ».
La monnaie unique en ligne de mire
Relativement à la création d’une institution démission africaine unique, il y a des raisons d’être optimiste et de laisser peu de place au scepticisme. Jean-Claude M. Malungu a rappelé que la concrétisation de la monnaie unique et de la banque centrale africaine nécessitent le respect des critères de convergence de premier rang par au moins 51% des pays membres de l’ABCA, mais il a déploré une détérioration significative révélée par le rapport d’évaluation de la mise en œuvre du PCMA en 2009, concernant les 4 critères de convergence de premier rang. Cette régression serait, à son avis, consécutive à l’adversité de la conjoncture économique internationale, laquelle a induit le ralentissement du rythme de croissance des économies africaines et a révélé une forte vulnérabilité aux chocs exogènes de nos économies. Riche de son expérience à la tête de l’association des banques centrales, il a recommandé que : « Nous devons redoubler d’efforts ; si nous voulons avancer, il faut éviter que nous soyons perçus comme un facteur de blocage à la création de la Banque centrale africaine… ».
Jules César
Source : Les Afriques
