Qu`ils le prennent sous forme d`amers comprimés militaro-dictatoriaux, ou en gélules démocratico-machin, nombre de nos Chefs ont du mal à échapper aux effets hyper aphrodisiaques du... Pouvoir. Qui, ici comme ailleurs, les mènent à la... braguette. Et les conduit aux mille et une manigances et dérapages en dessous de la ceinture. Spot light sur les alcôves... d`État.
Son costume de Président, taillé dans un mariage polygamique assumé, avec une finition en relations sexuelles extra conjugales publiquement reconnues, le tout boutonné d`accusations de viol (en 2006), a tout pour faire de Jacob Zuma (car c`est bien de lui qu`il s`agit), la ``Pierre`` sur laquelle le Dieu du Sexe (s`il existe), peut bâtir son Église. Une église dont la majorité des fidèles, les Chefs d`États, les hauts responsables et et autres ``fondés de pouvoir`` vouent un culte permanent au sexe. Faisant des décrets ``intra-jambaires``, un attribut essentiel de l`exercice de leur pouvoir. Du pouvoir. Car, tout comme se tailler un portefeuille budgétaire consistant, le vrai Chef est censé ``gouverner`` sur une sexualité active, sûre et dominatrice. Il faut comprendre: sous nos cieux, la puissance sexuelle et la prospérité sont les deux faces de la même pièce. C`est, du moins, ainsi que l`on perçoit la chose dans l`imaginaire collectif. Une puissance sexuelle qui coiffe le Chef de la Couronne du Respect. Ou de l`épine du ``déshonneur`` s`il passe pour un... passif ou dominé par les femmes. Mais l`exercice de la virilité, selon certains témoignages, servirait également, à renforcer celui qui, par l`acte sexuel, tel un vampire, aspire la substance de vie la plus intime de ses ``victimes``. A travers des pratiques mystiques et des rituels. Une allusion d`ailleurs évoquée par certaines langues, à l`époque des morts en cascades des chanteuses ... Bref, tout pour comprendre que les Chefs Suprêmes, vêtus de la fidélité à leur Premières Dames d`épouses ne courent pas les rues... des Présidents. Selon François Soudan (Jeune Afrique) dans une enquête réalisée sur le sujet, ``très souvent, l`ascension au pouvoir est synonyme d`une véritable explosion des relations sexuelles chez le nouveau chef. Un vertige quotidien qui voit des dizaines de jeunes femmes soucieuses d`enclencher le processus d`accumulation financière, ou tout simplement ambitieuses, de défiler dans l`alcôve qui jouxte le bureau présidentiel, en général, en fin d`après-midi.`` Et les battements de reins se suivent, se succèdent ainsi pendant des mois. Au rythme et au gré des candidates. Qui, pour certaines, mettent même un point d`honneur à suivre ou à précéder le Président lors de ses voyages. A moins que que ses collaborateurs, professionnels et dévoués, ne lui ``castent`` des ``femmes de compagnie`` sur place. A Paris, les suites du Crillon, du Bristol, ou du Plazza-Athénée sont aux parfums de ces superbes Russes qui viennent ``distraire`` les soirées des Chefs d`États en visite. ``Puis, avec l`expérience et l`habitude du pouvoir, vient le temps de la régulation. Fini le désordre...`` poursuit François Soudan. Place donc à la méthode. Lors des meetings et autres cérémonies, le Chef, de son regard de lynx, repère les ``proies`` putatives dans l`assemblée. Glisse un mot (d`ordre) à l`oreille de l`un de ses ``porte-mallettes`` ou chef de protocole. Lequel, à son tour, s`arrange pour faire parvenir le message à ``l`élue``:``Le Président t`attend. Il veut te voir après...``
Le plus souvent, ces dragues s`effectuent dans le cadre d`une stratégie de conservation du pouvoir, parfaitement huilée. Résultat, en guise de rituel de passage, nombre de Ministres-femmes ont, ainsi, dû valider leur candidature dans la chaleur du lit présidentiel, avant de se voir confirmer par un communiqué officiel. Dans le même style, il ressort que les épouses des collaborateurs constituent aussi des cibles privilégiées pour certains de ces chefs. A l`époque du monopartisme et de l`autocratie absolue, cette histoire a fait les délices des salons: le ministre d`un Président Africain dût attendre devant le portail de sa propre résidence sous le regard égrillard des gardes, que le Président eût achevé de se ``faire bien``avec son épouse et ressorte par la porte de derrière. Le Tout dans l`obscurité totale. Mais,aujourd`hui, la pratique du ``droit de cuissage`` a pris des rafales de la démocratie dans l`aile. Sans oublier le phénomène du Sida. Qui oblige les chefs, quelque suprêmes qu`ils soient, à tenir compte du Spectre de la Mort qui plane désormais sur toutes signature de décrets ``intra-jambaires``. Même si plusieurs parmi eux, vendangent la réputation ``d`écraser sur`` les préservatifs. A l`image de l`histoire du rapport non protégé entre Jacob Zuma et une jeune femme déclarée séropositive. Effet secondaire non signalé dans la notice du Pouvoir, qui leur donne l`illusion d`être invulnérables ? Inconscience? Irresponsabilité?... Dans tous les cas, des données sont là. Et prouvent que ni le Sida, ni les Églises du Renouveau, acharnées à prêcher dans les allées des Palais n`empêchent la ``bureaugamie`` de prospérer dans les couloirs feutrés... Certes, les dirigeants africains ne sont en rien une exception dans le domaine. Des noms comme Bill Clinton, François Mitterrand, Jacques Chirac, même Sarkozy sont présents et assis en bonne place à ce banquet aphrodisiaque du Pouvoir.
Les grandes absentes du ``show`` étant, évidemment, les Premières Dames et épouses légitimes. Mais, pour une Madame Zuma, forte de ce qu`elle a sa propre carrière (Ministre des Affaires Etrangères d`Afrique du Sud), indépendamment de son mari, qui a réglé le problème en divorçant d`avec son mari, combien d`Hillary Clinton, de Danielle Mitterrand ou de Bernadette Chirac africaines sont obligées, par stoïcisme, sens du devoir où de leurs propres intérêts, d`avaler la pilule? Gardées au foyer sous perfusion d`une savante mixture d`honneurs, villas, voitures et autres cadeaux, il arrive, selon des ``bruits de couloir``, que ces ``femmes de feu`` se prennent un ``petit pompier``. Ou disjonctent carrément. L`histoire raconte encore la réaction de l`une qui s`est rendue au quartier avec des gardes pour faire rosser sa rivale. Une autre a tenté de faire raser l`hôtel où son Président de mari aimait à aller ``se faire bien``. Une troisième a fait divulguer dans la ville les photos nues de la p... qui ``gouvernait`` son mari. Dans un camp comme dans l`autre, la bataille se fait à coups de fétiches et autres poudres magiques. Mais la puissance aphrodisiaque du Pouvoir a comme le pouvoir de neutraliser tout pouvoir. D`où qu`il vienne. Elles finissent alors par se résigner. Elles ont compris que l`infidélité conjugale est inévitable. Du moins, tant que Monsieur sera sous traitement... au Pouvoir. Reste à veiller à ce qu`aucune des maitresses de leur mari ne s`impose et ne vienne ``brouter`` sur leur terrains. Quant au Sida, ces dames ont depuis longtemps appris à vivre avec les rumeurs qui font de chaque chef, un contaminé - et un propagateur - en puissance. Sage à ses propres yeux, mais déroutant au regard des critères élémentaires de la morale, un Président bien connu, dont il impossible de dire le nom, a trouvé la ``solution``: il ne ``consomme``, pour l`essentiel, que des filles vierges. Rudyard Kipling ne se démonte pas pour autant face à ce tableau: ``Si tu parviens à contrôler ton corps et tes pulsions sexuelles, alors tu seras un homme, mon fils!``soutient le célèbre poète. Y aurait-il donc plus de femmes que d`hommes sous les costumes de nos Chefs?
Par Améday KWACEE
Son costume de Président, taillé dans un mariage polygamique assumé, avec une finition en relations sexuelles extra conjugales publiquement reconnues, le tout boutonné d`accusations de viol (en 2006), a tout pour faire de Jacob Zuma (car c`est bien de lui qu`il s`agit), la ``Pierre`` sur laquelle le Dieu du Sexe (s`il existe), peut bâtir son Église. Une église dont la majorité des fidèles, les Chefs d`États, les hauts responsables et et autres ``fondés de pouvoir`` vouent un culte permanent au sexe. Faisant des décrets ``intra-jambaires``, un attribut essentiel de l`exercice de leur pouvoir. Du pouvoir. Car, tout comme se tailler un portefeuille budgétaire consistant, le vrai Chef est censé ``gouverner`` sur une sexualité active, sûre et dominatrice. Il faut comprendre: sous nos cieux, la puissance sexuelle et la prospérité sont les deux faces de la même pièce. C`est, du moins, ainsi que l`on perçoit la chose dans l`imaginaire collectif. Une puissance sexuelle qui coiffe le Chef de la Couronne du Respect. Ou de l`épine du ``déshonneur`` s`il passe pour un... passif ou dominé par les femmes. Mais l`exercice de la virilité, selon certains témoignages, servirait également, à renforcer celui qui, par l`acte sexuel, tel un vampire, aspire la substance de vie la plus intime de ses ``victimes``. A travers des pratiques mystiques et des rituels. Une allusion d`ailleurs évoquée par certaines langues, à l`époque des morts en cascades des chanteuses ... Bref, tout pour comprendre que les Chefs Suprêmes, vêtus de la fidélité à leur Premières Dames d`épouses ne courent pas les rues... des Présidents. Selon François Soudan (Jeune Afrique) dans une enquête réalisée sur le sujet, ``très souvent, l`ascension au pouvoir est synonyme d`une véritable explosion des relations sexuelles chez le nouveau chef. Un vertige quotidien qui voit des dizaines de jeunes femmes soucieuses d`enclencher le processus d`accumulation financière, ou tout simplement ambitieuses, de défiler dans l`alcôve qui jouxte le bureau présidentiel, en général, en fin d`après-midi.`` Et les battements de reins se suivent, se succèdent ainsi pendant des mois. Au rythme et au gré des candidates. Qui, pour certaines, mettent même un point d`honneur à suivre ou à précéder le Président lors de ses voyages. A moins que que ses collaborateurs, professionnels et dévoués, ne lui ``castent`` des ``femmes de compagnie`` sur place. A Paris, les suites du Crillon, du Bristol, ou du Plazza-Athénée sont aux parfums de ces superbes Russes qui viennent ``distraire`` les soirées des Chefs d`États en visite. ``Puis, avec l`expérience et l`habitude du pouvoir, vient le temps de la régulation. Fini le désordre...`` poursuit François Soudan. Place donc à la méthode. Lors des meetings et autres cérémonies, le Chef, de son regard de lynx, repère les ``proies`` putatives dans l`assemblée. Glisse un mot (d`ordre) à l`oreille de l`un de ses ``porte-mallettes`` ou chef de protocole. Lequel, à son tour, s`arrange pour faire parvenir le message à ``l`élue``:``Le Président t`attend. Il veut te voir après...``
Le plus souvent, ces dragues s`effectuent dans le cadre d`une stratégie de conservation du pouvoir, parfaitement huilée. Résultat, en guise de rituel de passage, nombre de Ministres-femmes ont, ainsi, dû valider leur candidature dans la chaleur du lit présidentiel, avant de se voir confirmer par un communiqué officiel. Dans le même style, il ressort que les épouses des collaborateurs constituent aussi des cibles privilégiées pour certains de ces chefs. A l`époque du monopartisme et de l`autocratie absolue, cette histoire a fait les délices des salons: le ministre d`un Président Africain dût attendre devant le portail de sa propre résidence sous le regard égrillard des gardes, que le Président eût achevé de se ``faire bien``avec son épouse et ressorte par la porte de derrière. Le Tout dans l`obscurité totale. Mais,aujourd`hui, la pratique du ``droit de cuissage`` a pris des rafales de la démocratie dans l`aile. Sans oublier le phénomène du Sida. Qui oblige les chefs, quelque suprêmes qu`ils soient, à tenir compte du Spectre de la Mort qui plane désormais sur toutes signature de décrets ``intra-jambaires``. Même si plusieurs parmi eux, vendangent la réputation ``d`écraser sur`` les préservatifs. A l`image de l`histoire du rapport non protégé entre Jacob Zuma et une jeune femme déclarée séropositive. Effet secondaire non signalé dans la notice du Pouvoir, qui leur donne l`illusion d`être invulnérables ? Inconscience? Irresponsabilité?... Dans tous les cas, des données sont là. Et prouvent que ni le Sida, ni les Églises du Renouveau, acharnées à prêcher dans les allées des Palais n`empêchent la ``bureaugamie`` de prospérer dans les couloirs feutrés... Certes, les dirigeants africains ne sont en rien une exception dans le domaine. Des noms comme Bill Clinton, François Mitterrand, Jacques Chirac, même Sarkozy sont présents et assis en bonne place à ce banquet aphrodisiaque du Pouvoir.
Les grandes absentes du ``show`` étant, évidemment, les Premières Dames et épouses légitimes. Mais, pour une Madame Zuma, forte de ce qu`elle a sa propre carrière (Ministre des Affaires Etrangères d`Afrique du Sud), indépendamment de son mari, qui a réglé le problème en divorçant d`avec son mari, combien d`Hillary Clinton, de Danielle Mitterrand ou de Bernadette Chirac africaines sont obligées, par stoïcisme, sens du devoir où de leurs propres intérêts, d`avaler la pilule? Gardées au foyer sous perfusion d`une savante mixture d`honneurs, villas, voitures et autres cadeaux, il arrive, selon des ``bruits de couloir``, que ces ``femmes de feu`` se prennent un ``petit pompier``. Ou disjonctent carrément. L`histoire raconte encore la réaction de l`une qui s`est rendue au quartier avec des gardes pour faire rosser sa rivale. Une autre a tenté de faire raser l`hôtel où son Président de mari aimait à aller ``se faire bien``. Une troisième a fait divulguer dans la ville les photos nues de la p... qui ``gouvernait`` son mari. Dans un camp comme dans l`autre, la bataille se fait à coups de fétiches et autres poudres magiques. Mais la puissance aphrodisiaque du Pouvoir a comme le pouvoir de neutraliser tout pouvoir. D`où qu`il vienne. Elles finissent alors par se résigner. Elles ont compris que l`infidélité conjugale est inévitable. Du moins, tant que Monsieur sera sous traitement... au Pouvoir. Reste à veiller à ce qu`aucune des maitresses de leur mari ne s`impose et ne vienne ``brouter`` sur leur terrains. Quant au Sida, ces dames ont depuis longtemps appris à vivre avec les rumeurs qui font de chaque chef, un contaminé - et un propagateur - en puissance. Sage à ses propres yeux, mais déroutant au regard des critères élémentaires de la morale, un Président bien connu, dont il impossible de dire le nom, a trouvé la ``solution``: il ne ``consomme``, pour l`essentiel, que des filles vierges. Rudyard Kipling ne se démonte pas pour autant face à ce tableau: ``Si tu parviens à contrôler ton corps et tes pulsions sexuelles, alors tu seras un homme, mon fils!``soutient le célèbre poète. Y aurait-il donc plus de femmes que d`hommes sous les costumes de nos Chefs?
Par Améday KWACEE
