Les derniers jours ont vu une sorte de pied de nez des Etats-Unis d`Amérique à la Côte d`Ivoire de Laurent Gbagbo. La face visible de l`iceberg diplomatique fut incontestablement le refoulement de l`ex-premier ministre Affi Nguessan qui partait pour Houston, aux Etats-Unis, pour annulation de son visa pas les autorités américaines.
A ce même moment et de façon très discrète, le président américain Barack Obama, selon des informations de sources diplomatiques à nous parvenues, a appelé le numéro un ivoirien Laurent Gbagbo. Que lui a-t-il dit, nos sources ne le révèlent pas. Mais le fait que les autorités ivoiriennes, d`ordinaire si promptes à faire savoir au public de tels coups de fil, aient jusque-là caché cet appel est plus que suspect. Selon nos sources, le Président américain a appelé son homologue ivoirien en début du mois d`août 2010, dans la période même où le refoulement d`Affi N’guessan est intervenu, malgré les "excuses de l`Ambassade des Etats-Unis à Abidjan" par la suite, mais aussi dans la même période où a eu lieu l`historique rencontre entre le président Obama et les jeunes leaders africains qu`ils a invités pour discuter justement de la bonne gouvernance, des droits de l`homme… Nos sources ne nous disent pas ce que les deux présidents se sont dit au téléphone, mais force est de constater que cet appel de l`homme le plus puissant de la terre n`a pas semblé émouvoir l`exécutif ivoirien. Là où un appel téléphonique de "l`ennemi français" Nicolas Sarkozy a fait l`objet d`une diffusion sur les antennes de la radio et de la télévision nationales et d`un communiqué de presse publié dans les journaux, le coup de fil de "l`ami américain" Obama a subi un black out total. Pourquoi ? Qu`est-ce qu`Obama a-t-il bien pu dire au président ivoirien qui ne mérite pas d`être porté à la connaissance des Ivoiriens ? On ne le saura sans doute jamais, mais le lendemain quand le président américain a reçu les jeunes leaders africains, dont trois Ivoiriens, il n`a pas manqué de déplorer la mal gouvernance dans bon nombre de ces Etats africains, la confiscation de la démocratie, le pillage des ressources et le louvoiement des droits de l`homme. Et si avant de parler aux jeunes leaders africains, Obama avait fait savoir de façon verte à Gbagbo ce qu`il pense de la politique de la refondation et surtout de la confiscation du droit de vote des Ivoiriens depuis cinq ans ? Si non, pourquoi ce black out total des médias ivoiriens sur ce coup de fil ? Tout porte à croire qu`Obama a sans doute sermonné Gbagbo.
Eddy PEHE
A ce même moment et de façon très discrète, le président américain Barack Obama, selon des informations de sources diplomatiques à nous parvenues, a appelé le numéro un ivoirien Laurent Gbagbo. Que lui a-t-il dit, nos sources ne le révèlent pas. Mais le fait que les autorités ivoiriennes, d`ordinaire si promptes à faire savoir au public de tels coups de fil, aient jusque-là caché cet appel est plus que suspect. Selon nos sources, le Président américain a appelé son homologue ivoirien en début du mois d`août 2010, dans la période même où le refoulement d`Affi N’guessan est intervenu, malgré les "excuses de l`Ambassade des Etats-Unis à Abidjan" par la suite, mais aussi dans la même période où a eu lieu l`historique rencontre entre le président Obama et les jeunes leaders africains qu`ils a invités pour discuter justement de la bonne gouvernance, des droits de l`homme… Nos sources ne nous disent pas ce que les deux présidents se sont dit au téléphone, mais force est de constater que cet appel de l`homme le plus puissant de la terre n`a pas semblé émouvoir l`exécutif ivoirien. Là où un appel téléphonique de "l`ennemi français" Nicolas Sarkozy a fait l`objet d`une diffusion sur les antennes de la radio et de la télévision nationales et d`un communiqué de presse publié dans les journaux, le coup de fil de "l`ami américain" Obama a subi un black out total. Pourquoi ? Qu`est-ce qu`Obama a-t-il bien pu dire au président ivoirien qui ne mérite pas d`être porté à la connaissance des Ivoiriens ? On ne le saura sans doute jamais, mais le lendemain quand le président américain a reçu les jeunes leaders africains, dont trois Ivoiriens, il n`a pas manqué de déplorer la mal gouvernance dans bon nombre de ces Etats africains, la confiscation de la démocratie, le pillage des ressources et le louvoiement des droits de l`homme. Et si avant de parler aux jeunes leaders africains, Obama avait fait savoir de façon verte à Gbagbo ce qu`il pense de la politique de la refondation et surtout de la confiscation du droit de vote des Ivoiriens depuis cinq ans ? Si non, pourquoi ce black out total des médias ivoiriens sur ce coup de fil ? Tout porte à croire qu`Obama a sans doute sermonné Gbagbo.
Eddy PEHE