«L’Eta M. Kouamé Brou Lazard est le président du comité de suivi de la purge des terres du village de Bezro. Dans cette interview qu’il nous a accordée à notre siège, il a dénoncé l’injustice dont son village est victime dans la réalisation du projet de transfert de la capitale à Yamoussoukro. Il annonce des actions d’envergure dans les jours venir pour réparer cette injustice.
Quelles sont les raisons de votre présence à notre rédaction ce matin ?
Nous sommes là pour dire au directeur du projet du transfert de la capitale que le village de Bezro s’oppose à la viabilisation de la Zone Administrative (Zad) dont Bezro fait partie. Aujourd’hui, pour ce projet, les terres de nos parents sont utilsées sans qu’il n’y ait eu un protocole d’accord entre le village et l’Etat. Sans nous avoir dedommagés, les travaux ont démarré, cela en violation de l’article 15 de notre constitution qui stipule que personne ne peut être depossedée de ses terres sans être dedommagée au préalable. Il faut donc que l’article 15 de la constitution soit respecté. Dans un premier temps, notre terre a été utilisée pour construire le palais présidentiel sans que nos parents aient reçu un centime. Sur une superficie totale de 900 hectares, l’Etat a fagocité 700 hectares. Le village n’a désormais que 200 hectares. Selon le projet, même le village doit être délocalisé. Pour cette raison, nous ne bénéficions pas d’adduction d’eau courante et d’électricité. Le village de Bezro est le seul village de Yamoussoukro qui ne bénéficie d’aucune commodité.
Pour ce qui est de la construction du palais présidentiel, avez-vous entrepris des démarches auprès des autorités en charge de ce projet ?
Nous avons entrepris des démarches auprès des autorités en passant par l’ancien directeur du projet que nous saluons et remercions pour tout ce qu’il a fait pour le village. Quand il y avait des problèmes sur les délimitations, il a joué le rôle de neutralité qui nous a permis de garder nos 900 hectares de terres que certains villages voisins voulaient annexer. Pour des intérêts inavoués, l’ensemble des villages ne voulaient pas que nous existions. Mais grâce à lui, nous avons pu conserver nos terres. Nos parents ont même été obligés de céder certaines terres pour que des villages signent le document qui a finalisé la délimitation. Quand le directeur actuel et arrivé, il a réparé un tord qui avait été fait au village, celui de verser une bouteuille de liqueur. Il nous a dit qu’il est allé voir le président de la republique, Laurent Gbagbo, qui lui a remis une somme de huit cent mille Fcfa pour le village afin de réparer ce tort. Comme il y avait eu un tort, notre chef de village était tombé malade, puisque les ancêtres étaient fachés avec lui. Nous avons également exposé son cas au directeur du projet qui est intervenu à hauteur de 200 mille Fcfa. C’est donc un million que nous avons reçu au total. Malheureusement, l’argent alloué pour les soins du chef n’était pas suffisant. Nous sommes retournés voir le directeur du projet qui n’a pas pu nous aider à nouveau. Jusqu’à present le chef est malade. Aujourd’hui, il faut 300 mille Fcfa pour l’opérer. Nous avons de tout temps entrepris des démarches depuis l’ère du ministre Douaty, jusqu’au ministre Danon Djedje.
Le directeur du projet vient d’annoncer le démarrage de la viabilisation.
Nous disons que nous n’allons pas accepter le deuxième projet de la viabilisation. Concernant la partie de Bezro, nous connaissons nos limites. Nous disons à Dr Gérard, directeur chargé du projet du transfert de la capitale que nous n’acceptons pas cette viabilisation. Lorsqu’ils arriveront sur nos terres, il y aura blocage. Nous sommes prêts à offrir nos vies pour que le village soit dédommagé avant le début de la viabilisation des 700 hectares. Il faut que soit dégagé un protocole d’accord entre le village et l’Etat avant toute autre activité sur nos terres. Nous exigeaons que l’article 15 de la constitution soit respecté à la règle.
A combien chiffrez-vous, votre droit de purge ?
Ils nous ont dit que le mètre carré coûte 1000F cfa. C’est le même calcul qui a été fait pour les autres villages. Mathématiquement, nos 700 hectares reviennent à 7 milliard Fcfa. Nous voulons rentrer en possession de nos 7 milliards Fcfa. Que l’Etat paie par tranche ou pas, nous voulons rentrer en possession de nos 7 milliard Fcfa. Nous n’avons pas dit à l’Etat de nous payer en un versement les 7 milliards, mais qu’il nous verse, une première partie qui va permettre au village qui a perdu plusieurs de ses superficies cultivables, de faire face à la misère qui le ronge. Les vieux qui ont 70 ans et 80 ans voudront rentrer en possession d’au moins, une partie de leurs droits de terre avant de mourir.
Qui vous a dit que le mètre carré va coûter 1000 Fcfa ?
Le ministre Danon Djedjé a dépêché M. Bouriga Séraphin qui était le directeur chargé des affaires politiques au ministère des institutions. Arrivé à Bezro, il a tenu une réunion au cours de laquelle, il nous a dit qu’il avait été mandaté par le ministre Danon Djedje pour nous rencontrer. C’est au cours de cette réunion, qu’il nous donné cette information et surtout les 700 hectares que l’Etat allait prendre à Bezro. C’est lui a donné le prix du mètre carré. C’est avec ce même calcul que le droit de purge des terres de l’hôtel des députés a couté 162 millions Fcfa à l’Etat. Nous ne sommes donc pas prêts à revoir ce prix à la baisse. En son temps, quand le comité interministériel avait siégé, il avait recommandé 500 Fcfa par mètre carré. C’est le chef de l’Etat Laurent Gbagbo qui a dit de le fixer à 1000 F cfa.
Jusqu’où êtes-vous prêt à aller dans votre combat ?
Nous sommes prêts à saisir les grandes chancelleries, les responsables des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, parce que c’est une question des droits de l’homme que d’expolier des gens de leurs terres. Nous estimons que notre droit est bafoué par l’Etat de Côte d’Ivoire. Dans le cadre de la zone Franche, l’Etat a trouvé un protocole d’accord avec les Abouré. Tout récemment, avec le village d’Akouédo, le président de la République a trouvé un terrain d’entente avec le village. Il en a été de même à Jacqueville. Pourquoi à Yamoussoukro, plus précisement à Bezro, des démarches de ce type ne sont pas menées ? Surtout que notre village sera le grand perdant dans ce projet de transfert de la capitale. Comme nous l’avait dit le ministre Danon Djedje, Bezro se trouvant au cœur du projet du transfert de la capitale, il devra être délocalisé. Il faudrait qu’on nous trouve un site d’accueil pour que nous puissions le mettre en valeur déjà.
Au niveau du dédommagement, vous a-t-on dit qu’il serait en nature ou en numéraire ?
L’envoyé du ministre Danon Djédjé nous avait dit que les 7 milliards Fcfa n’ont rien à avoir avec le dédommagement. L’Etat est donc tenu de nous construire de nouveaux sites puisque ce n’est pas nous qui avons demandé à partir. Aujourd’hui, il y a urgence parce que notre condition de vie est très précaire. Avec cette situation, personne ne peut construire une maison en dur. Les instituteurs ne viennent pas constament au cours. Ils viennent le matin à l’école mais refusent d’y retourner les soirs. Ce qui fait que cette année, nous n’avons eu que 4 admis sur une trentaine de candidats au Cepe.
Le chef de l’Etat séjourne très souvent à Yamoussoukro. Avez-vous essayé de le rencontrer ?
Les gens voulaient s’accaparer de nos terres. Mais comme nous n’avons pas céder, personne ne s’occupe de notre dossier. La preuve en est qu’en 2008, le président de la République à demandé à rencontrer tous les propiétaires terriens. Le gouverneur de Yamoussoukro a manigancé pour ne pas que nous soyons présents à cette rencontre. Il faut noter que dans le cadre des délimitations, le gouverneur avait appelé nos parents pour leur dire que le village de Bezro ne devrait pas faire de délimitation avec leur voisin, parce que tout compte fait, l’Etat allait les délocaliser. Nous avions dit pas question. Parce que si nous ne délimitons pas, comment l’Etat va savoir que la terre nous appartient ? La preuve en est que le village de Kongbassou, qui n’avait pas de terre en leur nom n’ont pas été pris en compte. Si nous avions écouté le gouverneur, on était foutus. Depuis lors, nous avons compris que le gouverneur était contre nos interêts. Et depuis lors, il refuse d’inviter le village à toutes les discutions liées au projet du transfert de la capitale. A la rencontre avec le chef de l’Etat, le gouverneur a invité tous les villages de la commune et même des villages de Yamoussoukro qui ne sont pas encore concerné par ce projet. Alors que le village de Bezro à qui l’Etat va prendre 700 hectares est mis à l’écart. J’ai appelé le directeur du projet, M. Yobouet, pour savoir pourquoi, nous n’avons pas été associés à cette rencontre, il m’a affirmé que c’est le gouverneur qui a selectionné les villages qui y ont pris part. Le gouverneur ne veut pas que le vilage de Bezro soit dédommagé. C’est lui-même qui est à la base de notre malheur. En tant que cadres et fils du village, nous avons decidé de prendre notre destin en main. Nous avons déposé un courrier sur la table du président parce que depuis la dissolution du dernier gouvernement, le transfert de la capitale est sous la tutelle du président de la république. Dans ce courrier, deposé depuis le 15 juillet dernier, nous avons sollicité une rencontre avec lui sans succès. Nous disons que tant que le président ne nous à pas reçus, nous allons bloquer les travaux de viabilisation. Jusqu’à la fin de ce mois, nous allons dégager tous les gardiens du palais présidentiel de nos terres. Nous disons viabilisation d’accord, mais protocole d’accord d’abord.
Réalisée par Aboubakar Sangaré et Lance Touré
Quelles sont les raisons de votre présence à notre rédaction ce matin ?
Nous sommes là pour dire au directeur du projet du transfert de la capitale que le village de Bezro s’oppose à la viabilisation de la Zone Administrative (Zad) dont Bezro fait partie. Aujourd’hui, pour ce projet, les terres de nos parents sont utilsées sans qu’il n’y ait eu un protocole d’accord entre le village et l’Etat. Sans nous avoir dedommagés, les travaux ont démarré, cela en violation de l’article 15 de notre constitution qui stipule que personne ne peut être depossedée de ses terres sans être dedommagée au préalable. Il faut donc que l’article 15 de la constitution soit respecté. Dans un premier temps, notre terre a été utilisée pour construire le palais présidentiel sans que nos parents aient reçu un centime. Sur une superficie totale de 900 hectares, l’Etat a fagocité 700 hectares. Le village n’a désormais que 200 hectares. Selon le projet, même le village doit être délocalisé. Pour cette raison, nous ne bénéficions pas d’adduction d’eau courante et d’électricité. Le village de Bezro est le seul village de Yamoussoukro qui ne bénéficie d’aucune commodité.
Pour ce qui est de la construction du palais présidentiel, avez-vous entrepris des démarches auprès des autorités en charge de ce projet ?
Nous avons entrepris des démarches auprès des autorités en passant par l’ancien directeur du projet que nous saluons et remercions pour tout ce qu’il a fait pour le village. Quand il y avait des problèmes sur les délimitations, il a joué le rôle de neutralité qui nous a permis de garder nos 900 hectares de terres que certains villages voisins voulaient annexer. Pour des intérêts inavoués, l’ensemble des villages ne voulaient pas que nous existions. Mais grâce à lui, nous avons pu conserver nos terres. Nos parents ont même été obligés de céder certaines terres pour que des villages signent le document qui a finalisé la délimitation. Quand le directeur actuel et arrivé, il a réparé un tord qui avait été fait au village, celui de verser une bouteuille de liqueur. Il nous a dit qu’il est allé voir le président de la republique, Laurent Gbagbo, qui lui a remis une somme de huit cent mille Fcfa pour le village afin de réparer ce tort. Comme il y avait eu un tort, notre chef de village était tombé malade, puisque les ancêtres étaient fachés avec lui. Nous avons également exposé son cas au directeur du projet qui est intervenu à hauteur de 200 mille Fcfa. C’est donc un million que nous avons reçu au total. Malheureusement, l’argent alloué pour les soins du chef n’était pas suffisant. Nous sommes retournés voir le directeur du projet qui n’a pas pu nous aider à nouveau. Jusqu’à present le chef est malade. Aujourd’hui, il faut 300 mille Fcfa pour l’opérer. Nous avons de tout temps entrepris des démarches depuis l’ère du ministre Douaty, jusqu’au ministre Danon Djedje.
Le directeur du projet vient d’annoncer le démarrage de la viabilisation.
Nous disons que nous n’allons pas accepter le deuxième projet de la viabilisation. Concernant la partie de Bezro, nous connaissons nos limites. Nous disons à Dr Gérard, directeur chargé du projet du transfert de la capitale que nous n’acceptons pas cette viabilisation. Lorsqu’ils arriveront sur nos terres, il y aura blocage. Nous sommes prêts à offrir nos vies pour que le village soit dédommagé avant le début de la viabilisation des 700 hectares. Il faut que soit dégagé un protocole d’accord entre le village et l’Etat avant toute autre activité sur nos terres. Nous exigeaons que l’article 15 de la constitution soit respecté à la règle.
A combien chiffrez-vous, votre droit de purge ?
Ils nous ont dit que le mètre carré coûte 1000F cfa. C’est le même calcul qui a été fait pour les autres villages. Mathématiquement, nos 700 hectares reviennent à 7 milliard Fcfa. Nous voulons rentrer en possession de nos 7 milliards Fcfa. Que l’Etat paie par tranche ou pas, nous voulons rentrer en possession de nos 7 milliard Fcfa. Nous n’avons pas dit à l’Etat de nous payer en un versement les 7 milliards, mais qu’il nous verse, une première partie qui va permettre au village qui a perdu plusieurs de ses superficies cultivables, de faire face à la misère qui le ronge. Les vieux qui ont 70 ans et 80 ans voudront rentrer en possession d’au moins, une partie de leurs droits de terre avant de mourir.
Qui vous a dit que le mètre carré va coûter 1000 Fcfa ?
Le ministre Danon Djedjé a dépêché M. Bouriga Séraphin qui était le directeur chargé des affaires politiques au ministère des institutions. Arrivé à Bezro, il a tenu une réunion au cours de laquelle, il nous a dit qu’il avait été mandaté par le ministre Danon Djedje pour nous rencontrer. C’est au cours de cette réunion, qu’il nous donné cette information et surtout les 700 hectares que l’Etat allait prendre à Bezro. C’est lui a donné le prix du mètre carré. C’est avec ce même calcul que le droit de purge des terres de l’hôtel des députés a couté 162 millions Fcfa à l’Etat. Nous ne sommes donc pas prêts à revoir ce prix à la baisse. En son temps, quand le comité interministériel avait siégé, il avait recommandé 500 Fcfa par mètre carré. C’est le chef de l’Etat Laurent Gbagbo qui a dit de le fixer à 1000 F cfa.
Jusqu’où êtes-vous prêt à aller dans votre combat ?
Nous sommes prêts à saisir les grandes chancelleries, les responsables des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, parce que c’est une question des droits de l’homme que d’expolier des gens de leurs terres. Nous estimons que notre droit est bafoué par l’Etat de Côte d’Ivoire. Dans le cadre de la zone Franche, l’Etat a trouvé un protocole d’accord avec les Abouré. Tout récemment, avec le village d’Akouédo, le président de la République a trouvé un terrain d’entente avec le village. Il en a été de même à Jacqueville. Pourquoi à Yamoussoukro, plus précisement à Bezro, des démarches de ce type ne sont pas menées ? Surtout que notre village sera le grand perdant dans ce projet de transfert de la capitale. Comme nous l’avait dit le ministre Danon Djedje, Bezro se trouvant au cœur du projet du transfert de la capitale, il devra être délocalisé. Il faudrait qu’on nous trouve un site d’accueil pour que nous puissions le mettre en valeur déjà.
Au niveau du dédommagement, vous a-t-on dit qu’il serait en nature ou en numéraire ?
L’envoyé du ministre Danon Djédjé nous avait dit que les 7 milliards Fcfa n’ont rien à avoir avec le dédommagement. L’Etat est donc tenu de nous construire de nouveaux sites puisque ce n’est pas nous qui avons demandé à partir. Aujourd’hui, il y a urgence parce que notre condition de vie est très précaire. Avec cette situation, personne ne peut construire une maison en dur. Les instituteurs ne viennent pas constament au cours. Ils viennent le matin à l’école mais refusent d’y retourner les soirs. Ce qui fait que cette année, nous n’avons eu que 4 admis sur une trentaine de candidats au Cepe.
Le chef de l’Etat séjourne très souvent à Yamoussoukro. Avez-vous essayé de le rencontrer ?
Les gens voulaient s’accaparer de nos terres. Mais comme nous n’avons pas céder, personne ne s’occupe de notre dossier. La preuve en est qu’en 2008, le président de la République à demandé à rencontrer tous les propiétaires terriens. Le gouverneur de Yamoussoukro a manigancé pour ne pas que nous soyons présents à cette rencontre. Il faut noter que dans le cadre des délimitations, le gouverneur avait appelé nos parents pour leur dire que le village de Bezro ne devrait pas faire de délimitation avec leur voisin, parce que tout compte fait, l’Etat allait les délocaliser. Nous avions dit pas question. Parce que si nous ne délimitons pas, comment l’Etat va savoir que la terre nous appartient ? La preuve en est que le village de Kongbassou, qui n’avait pas de terre en leur nom n’ont pas été pris en compte. Si nous avions écouté le gouverneur, on était foutus. Depuis lors, nous avons compris que le gouverneur était contre nos interêts. Et depuis lors, il refuse d’inviter le village à toutes les discutions liées au projet du transfert de la capitale. A la rencontre avec le chef de l’Etat, le gouverneur a invité tous les villages de la commune et même des villages de Yamoussoukro qui ne sont pas encore concerné par ce projet. Alors que le village de Bezro à qui l’Etat va prendre 700 hectares est mis à l’écart. J’ai appelé le directeur du projet, M. Yobouet, pour savoir pourquoi, nous n’avons pas été associés à cette rencontre, il m’a affirmé que c’est le gouverneur qui a selectionné les villages qui y ont pris part. Le gouverneur ne veut pas que le vilage de Bezro soit dédommagé. C’est lui-même qui est à la base de notre malheur. En tant que cadres et fils du village, nous avons decidé de prendre notre destin en main. Nous avons déposé un courrier sur la table du président parce que depuis la dissolution du dernier gouvernement, le transfert de la capitale est sous la tutelle du président de la république. Dans ce courrier, deposé depuis le 15 juillet dernier, nous avons sollicité une rencontre avec lui sans succès. Nous disons que tant que le président ne nous à pas reçus, nous allons bloquer les travaux de viabilisation. Jusqu’à la fin de ce mois, nous allons dégager tous les gardiens du palais présidentiel de nos terres. Nous disons viabilisation d’accord, mais protocole d’accord d’abord.
Réalisée par Aboubakar Sangaré et Lance Touré